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RDC : ouverture d'une information judiciaire contre Moïse Katumbi

Les déboires s'accumulent pour l'opposant congolais en exil et candidat déclaré à l'élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain. Moïse Katumbi a été interpellé à l'aéroport de Bruxelles en possession d'un passeport "visiblement falsifié" selon la justice congolaise. Le parquet a ouvert une information judiciaire à son encontre, ses partisans dénoncent un acharnement du pouvoir.
La nouvelle s'étale à la Une de tous les journaux. L'opposant en exil Moïse Katumbi est accusé par le pouvoir d'avoir tenté d'utiliser un passeport falsifié. "Faux", rétorque son entourage.

Pour Delly Sesanga, le secrétaire général de la coalition Ensemble pour le changement, "les règles de notre pays changent chaque fois qu'il s'agit de Moïse Katumbi".
 

Je ne vois pas pourquoi un citoyen congolais qui réside à Paris peut solliciter son passeport à Anvers ou à Bruxelles sans que cela ne pose problème, et que l'on exige de Moïse Katumbi de solliciter un passeport là où il réside. Aucune règle aujourd'hui ne l'impose.

Delly Sesanga, secrétaire général de la coalition Ensemble pour le changement


Moïse Katumbi avance une autre version depuis Bruxelles où il n'a pas pu s'envoler pour la Coupe du monde en Russie. La raison officielle: son passeport semi-biométrique n'est plus valide.
Depuis la fin de l'année, l'État congolais a remplacé ces passeports par des biométriques. Or, l'ancien proche du président Joseph Kabila assure avoir demandé un passeport biométrique auprès de l'ambassade de la RDC en Belgique. Une demande rejetée selon lui par l'administration.
Au ministère de la Justice on balaie ces accusations.
 


Le passeport biométrique a été retiré du système. Cela a été annoncé par le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires Étrangères. Quiconque a besoin d'un passeport, s'il remplit les conditions, remplit un dossier sur son lieu de résidence. Voilà la règle.

Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la justice

Moïse Katumbi assure qu'il serait incapable de falsifier un passeport. Le dossier se trouve désormais entre les mains du parquet général de la République en RDC.