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RDC: plusieurs journalistes ont été agressés par la police en marge de la manifestation de Lamuka... certains se sont vus être dépouillés de leurs objets de valeur pic.twitter.com/uiwqSkzk57
— ACTUALITE TV (@actualitecdTV) September 15, 2021
#RDC @ligodipatient témoigne des faits dégradants et humiliants subis de la part des policiers alors qu'il ne faisait que son travail. Nous rappelons que la liberté de la presse telle que garantie est un indicateur dans clé de la démocratie dans un pays. #FreePress #EtatDeDroit pic.twitter.com/czz1BWG9Yc
— ACTUALITE TV (@actualitecdTV) September 15, 2021
Dans un communiqué, les correspondants congolais de la presse internationale en RDC ont dénoncé "l'interpellation musclée et sauvage" de Patient Ligodi. Notre confrère "s'est pris des coups, ses bourreaux se sont assis sur lui dans la voiture" où "il étouffait complètement", ont-ils noté, en exigeant que "les policiers auteurs de ces brutalités soient arrêtés et poursuivis" tout comme leur "chef hiérarchique direct".
"Par solidarité à notre confrère Patient Ligodi, nous nous proposons de décider d'un embargo sur les activités étatiques si nous constatons que l'ordre venait du gouvernement", ajoutent-ils.
Des policiers à bord de deux jeeps ont rapidement dispersé une vingtaine de personnes qui tentaient de marcher dans un quartier de la commune populaire de Ndjili (Est). Les manifestants brandissaient une banderole exigeant "la dépolitisation de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante)".
Notre confrère "s'est pris des coups, ses bourreaux se sont assis sur lui dans la voiture" où "il étouffait complètement"
L'association des correspondants congolais de la presse étrangère
L'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, un des leaders de Lamuka, a accusé "la soldatesque de Tshisekedi d'avoir réprimé (...) une marche pacifique".
La marche visait à dire non à une "Ceni politisée", au "glissement" (report de la présidentielle) et "à la fraude électorale en 2023", a ajouté l'ancien Premier ministre.
L'appel à manifester avait également été lancé dans d'autres provinces. À Lubumbashi, deuxième ville du pays, dans le sud-est, la manifestation a été dispersée par la police à coup de gaz lacrymogène.