Questions
Si l'affaire
n'a rien d'inédite, elle soulève toutefois quelques interrogations exprimées avec rage par un producteur de Kinshasa : "Pourquoi la France a-t-elle postulé pour l'organisation des VIIème jeux de la francophonie si elle ne veut pas accueillir sur son territoire ceux qui doivent y participer ? Que valent des jeux où ne peuvent pas participer tous les pays francophones ? Et en particulier le pays qui a la présidence de la francophonie puisque jusqu'au prochain sommet c'est la RDC qui préside l'OIF ?"
A deux jours du coup d'envoi des Jeux, toutes ces interrogations restent sans réponse.
Tant au niveau de l'organisation qu'au niveau de la Diplomatie française on semble découvrir l'affaire en reconnaissant qu'elle est fâcheuse. D'autant que le ministre français des Affaires étrangères a donné fin août aux ambassadeurs un certain nombre de consignes pour faciliter l'obtention de visas pour les participants...
A niveau du gouvernement congolais, le ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts, Banza Mukalay Nsungu nous explique qu'il ne peut rien faire et que la France et la Belgique sont souveraines en matière de distribution de visas.
Les Jeux de la francophonie devraient donc débuter samedi avec un certains nombre de chaises vides. Les participants avaient jusqu'à ce jeudi 5 septembre pour arriver à Nice.
Etonnante situation aussi pour ces peintres et photographes retenus dans la capitale congolaise alors que leurs oeuvres, elles, sont sur la Côte d'azur depuis déjà plusieurs semaines...