Depuis le Mémorial du génocide à Kigali, le président français, Emmanuel Macron, a tenu, jeudi, un discours dans lequel il a reconnu « une responsabilité accablante [de la France] dans un engrenage qui a abouti au pire. » Pour l’ancien colonel de l’armée française, Guillaume Ancel, en mission au Rwanda en 1994, cette reconnaissance officielle constitue « un soulagement ». Ce dernier juge qu’il était « indispensable de demander pardon au peuple rwandais pour ce que nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait. »