Depuis la remise du rapport Duclert, le 26 mars dernier, sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda, une question revient : la France doit-elle présenter ses excuses à Kigali ? Paul Quilès, ancien ministre de l’Intérieur (1992-1993) et premier rapporteur sur la question en 1998, reconnaît, sans cautionner l’ensemble des conclusions du rapport Duclert, une certaine « naïveté dans les accords d’Arusha » de la part de la France.