Dans une vidéo postée en 2017, Louisa, étudiante danoise de 24 ans, apparaît rayonnante lorsqu'elle évoque ses projets de voyages autour du monde.
En compagnie de son amie Maren, une norvégienne de 28 ans, elles venaient de débuter un périple d'un mois au Maroc avec comme objectif : atteindre le Mont Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord, dans la vallée du massif du Haut Atlas.
C'est justement dans un coin isolé de cette vallée où elles campaient pour la nuit, que leurs corps ont été découverts. Les deux jeunes femmes ont été poignardées à plusieurs reprises. L'une d'elle a même été décapitée.
C'est un acte qui n'a aucun rapport avec les valeurs et les traditions du pays. Nous le condamnons fermement. Et tout est mis en place pour élucider les circonstances de ces crimes et les motivations de ceux qui l'ont commis.
Mustapha El Khafi, porte-parole du gouvernement
L'enquête, elle, avance à grands pas. Dans un premier temps, les autorités parlent d'un crime crapuleux. Mais elles privilégient désormais la piste terroriste notamment en raison du profil des meurtriers présumés.
Lundi dernier, un homme appartenant à un groupe extrémiste avait été interpellé. Et ce jeudi, ce sont trois autres suspects qui ont été arrêtés à Marrakech. Trois hommes qui ont tous des liens avec le milieu islamiste radical.
Depuis, toutes les randonnées dans la région du Haut-Atlas ont été annulées. Et ce samedi, une marche blanche sera organisée au Maroc pour rendre hommage aux deux victimes.