Fil d'Ariane
Le président Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye se sont rencontrés ce 20 juin pour la première fois à Paris. Les deux chefs d'État ont exprimé "leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat" bilatéral, selon un communiqué conjoint.
Le président Emmanuel Macron et le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye quittent l'Élysée après avoir déjeuné ce 20 juin 2024.
Elu en mars dès le premier tour, le nouveau chef de l'État sénégalais a rencontré le président français en marge du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales qui se tenait à Paris.
Voir Santé : sommet international pour la vaccination en Afrique
Les deux dirigeants ont défendu "un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d'amitié", a souligné le communiqué.
Ils "sont convenus de renforcer les projets structurants dans divers secteurs dont la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l'agriculture".
Bassirou Faye, 44 ans, a remporté avec éclat la présidentielle de mars avec un discours souverainiste et la promesse de rupture avec l'ancien système. Son ancien mentor et désormais Premier ministre, Ousmane Sonko, s'est illustré par le passé par ses diatribes contre l'emprise politique et économique que la France continue, selon lui, d'exercer au Sénégal. Ousmane Sonko a accusé en mai l'Élysée d'avoir incité à la "persécution" d'opposants sous l'ancienne présidence sénégalaise.
Après son élection, mais avant son investiture, Emmanuel Macron s'était entretenu avec Bassirou Diomaye Faye, prenant soin de souligner sa "volonté de poursuivre et d'intensifier le partenariat" bilatéral.
Ex-puissance coloniale du Sénégal et son premier partenaire politique et économique, la France espère maintenir avec lui des relations solides, alors qu'elle a essuyé plusieurs revers dans la région. Paris a dû notamment rompre toute coopération militaire avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.