Sénégal : la police dément tout acte de "tortures" sur des soutiens de l'opposition

« Toutes les actions menées lors de ces dites manifestations sont en parfaite conformité avec les lois et règlements et vigueur. Ces supposés cas de torture n'ont été constatés ni par un médecin, encore moins attestés par une décision de justice ». Dans un communiqué publié samedi soir, la police de Dakar nie tout acte de torture concernant les manifestants soutenant l'opposant Ousmane Sonko, visé par une plainte pour viol.

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"La police nationale s'inscrit en droite ligne avec les obligations inhérentes aux engagements internationaux" contre la torture, ajoute le communiqué.

Les supporteurs de M. Sonko s’étaient réunis le 8 février devant chez lui pour empêcher son éventuelle arrestation par la police après son refus de se rendre à une convocation devant les gendarmes chargés de l'enquête liée à la plainte pour viol le visant. Certains d'entre eux avaient alors lancé des pierres sur les policiers, qui les ont dispersés à coups de gaz lacrymogène. « Les policiers étaient présents en raison d'un rassemblement, interdit en période de pandémie », a expliqué un porte-parole de la police.

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Les sympathisants de M. Sonko ont ensuite mené des actions sporadiques dans les quartiers alentour menant à plusieurs interpellations. Certains dont des activistes et des responsables de la société civile auraient alors subi des "tortures" durant leur garde à vue à la police, selon des témoignages de proches.

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