Sommet de l’Union Africaine : vers une conférence de réconciliation sur la Libye

Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA) annonce qu'une conférence de réconciliation nationale sur la Libye va être organisée. Le pays est en proie à une crise politique depuis la chute du régime de Khadafi en 2011.
Image
Sommet UA
Moussa Faki Mahamat (à gauche du président comorien Azalis Assoumani) annonce qu'une conférence de réconciliation nationale sur la Lybie va être organisée. 
AP Photo
Partager2 minutes de lecture

L'Union africaine (UA) va organiser une conférence de réconciliation nationale sur la Libye, en proie à une crise politique majeure depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, déclare Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA.

"Nous avons réuni les différentes parties et nous sommes en train de travailler avec eux sur la date et le lieu de la conférence nationale" qui se tiendra "sous l'égide du comité de haut niveau de l'Union africaine", présidé par le chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso, a poursuivi Moussa Faki Mahamat. La Libye est minée par les divisions entre l'Est et l'Ouest et par les ingérences étrangères.

Un pouvoir disputé

Deux gouvernements rivaux se disputent aujourd'hui le pouvoir. L'un est basé à Tripoli - et reconnu par l'ONU -, l'autre à Syrte (centre). L'est et une partie du sud du pays sont contrôlés de facto par le maréchal Khalifa Haftar.

Il faut nécessairement que les Libyens se parlent, je crois que c'est une condition préalable pour aller à des élections dans un pays apaisé.Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA

Un double scrutin présidentiel et législatif, initialement prévu en décembre 2021 pour stabiliser le pays, a été reporté sine die, en raison de divergences sur la base juridique des élections et la présence de candidats controversés.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

"Une réunion préparatoire a eu lieu il y a quelques semaines à Tripoli", la capitale libyenne, affirme Moussa Faki Mahamat, avant de conclure : "Le départ des mercenaires a été demandé, (...) il faut nécessairement que les Libyens se parlent, je crois que c'est une condition préalable pour aller à des élections dans un pays apaisé".