À Khartoum et dans plusieurs villes soudanaises, deux camps se faisaient face. D'un côté, des manifestants favorables à un gouvernement militaire pour sortir le pays de l'impasse. De l'autre, des dizaines de milliers de Soudanais partisans d'un transfert complet du pouvoir aux civils. L'union sacrée qui avait prévalu, en 2019, pour faire tomber Omar el-Béchir, semble avoir fait long feu.