Dix jours après le coup d’Etat du général Abdel Fattah al-Burhane, l’armée a annoncé, jeudi 4 novembre, la formation « imminente » d’un gouvernement et la libération de quatre ministres, sans préciser de date effective. Au même moment, les familles des manifestants anti-putsch tués lors de la répression réclament justice. La rue exige que les militaires laissent entièrement le pouvoir aux autorités civiles.