Fil d'Ariane
Le rendez-vous était fixé depuis plusieurs jours. La capitale Lomé a bien été coupée en deux, l'opposition aux couleurs bigarrées d'un côté pour exiger le départ de Gnassingbé, le pouvoir en bleu et blanc de l'autre pour soutenir son président
La volonté de mettre fin à la dynastie Gnassingbé n'a pas mobilisé autant que les manifestations des semaines précédentes. Un lieu de manifestation pour chacun des deux leaders de l'opposition n'a pas aidé à la cohésion. Cette journée de mobilisation s'est déroulée sans incident dans la capitale mais selon nos sources des heurts ont eu lieu à Bafilo et à Mango dans le nord. Dans ses deux villes on dénombre près d'une centaine de blessés et au moins un mort.
A Lomé, certains opposants historiques se sont montrés en première ligne, toujours décidés à combattre. Ils prônent toujours le retour à la constituion de 1992 et ne veulent surtout pas d'un référendum vide de sens.
Du côté de l'UNIR, le parti au pouvoir, ce sont les récents travaux du parlement qui doivent primer, pour eux le référendum est une suite logique.
Un autre membre du parti UNIR, Kouméalo Anaté affirme que "le Togo est une démocratie, que le peuple est démocratique et UNIR laissera le peuple s'exprimer dans les urnes".
La mobilisation pour le départ de Faure Gnassingbé devrait se poursuivre, l'appel à manifester reste maintenue pour ce jeudi 21 septembre 2017.