Réunis ce 12 octobre en session extraordinaire, les 88 États membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont prononcés en faveur d'un report du 18e Sommet de la Francophonie, a annoncé l'OIF dans un communiqué. Si cette décision est validée, le Sommet sera reporté à novembre 2022.
Deux semaines plus tôt, la Secrétaire générale de l'OIF Louise Mushikiwabo avait mené des consultations à propos de la tenue de ce sommet. Après plusieurs discussions, la décision du report leur semblait nécessaire "afin de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales."
La décision le 25 juillet dernier du président tunisien Kaïs Saied de s'arroger les pleins pouvoirs, puis de suspendre certains chapitres de la Constitution en septembre mais aussi le Parlement avait déjà mis à mal la tenue de ce Sommet. Des manifestations de soutien, mais aussi de contestation du président ont eu lieu à Tunis.
Cette proposition doit d'abord être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d'être actée. Dans cette optique, les membres du Conseil permanent de l'OIF ont recommandé la tenue "dans les plus brefs délais" d'une session extraordinaire de cette Conférence.
Réunis lors du 117e CPF, les Représentants des Etats et gouvernements ont débattu dans un souci de cohésion et de solidarité sur l'organisation, dans les délais initialement prévus, du Sommet de la #Francophonie en #Tunisie.
— La Francophonie (@OIFrancophonie) October 12, 2021
Lire le communiqué : https://t.co/GiHq260Uts pic.twitter.com/83zgFayHTP
Un report pour attendre des conditions "plus optimales"
Deux semaines plus tôt, la Secrétaire générale de l'OIF Louise Mushikiwabo avait mené des consultations à propos de la tenue de ce sommet. Après plusieurs discussions, la décision du report leur semblait nécessaire "afin de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales."
La décision le 25 juillet dernier du président tunisien Kaïs Saied de s'arroger les pleins pouvoirs, puis de suspendre certains chapitres de la Constitution en septembre mais aussi le Parlement avait déjà mis à mal la tenue de ce Sommet. Des manifestations de soutien, mais aussi de contestation du président ont eu lieu à Tunis.
Cette proposition doit d'abord être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d'être actée. Dans cette optique, les membres du Conseil permanent de l'OIF ont recommandé la tenue "dans les plus brefs délais" d'une session extraordinaire de cette Conférence.