Fil d'Ariane
Afficher une même détermination face au terrorisme : c'était l'objectif de cette double visite présidentielle ce lundi. Le nigérien Mahamadou Issoufou , président en exercice du G5 sahel et le Togolais Faure Gnassingbé, actuellement à la tête de la Cedeao, sont venus assurer leur homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré de l'unité régionale et de leur soutien.
Nous sommes venus aussi dire au peuple du Burkina Faso que selon le principe sacré de la solidarité dans l'espace de la CEDEAO, nous nous sentons tous agressés.
Faure Gnassingbe, président du Togo
Le président nigérien, lui, a souhaité renouveler sa confiance aux troupes déployées au Sahel.
Le terrorisme n'a pas d'avenir dans notre région. Ma convition c'est que ce terrorisme sera vaincu, sa défaite est inscrite dans la nature obsolète, anachronique, de ses valeurs, des valeurs qu'il prétend défendre. On les entend souvent dire de nos alliés qu'ils sont des forces étrangères, pour nous c'est pas des forces étrangères c'est des forces alliées qui combattent pour la même cause que nous.
Mahamadou Issoufou, président du Niger
Les chefs d'état se sont rendus sur les lieux des attaques où se poursuit le travail de la police scientifique, 3 jours après le double attentat revendiqué par le groupe GSIM. Une équipe d'une dizaine d'enquêteurs français est venue renforcer les effectifs burkinabé mobilisés à la recherche du moindre indice.
Deux hommes sont toujours entendus par la justice, dont un pourrait avoir joué un rôle-clé dans la préparation de l'attaque et sa mise en oeuvre. La piste de complicités au sein de l'armée burkinabé, elle, semble se confirmer.