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Sa famille réclame justice. Après une première plainte restée lettre morte,
les proches de Thérèse Kapongala viennent d'en déposer une deuxième,
cette fois pour "assassinat".
Elle vise directement le général Kasongo, le chef de la police de Kinshasa.
Nous demandons que les policiers soient interpellés et jugés pour que la famille trouve réparation.
Maitre Jean-Marie Kabengela, avocat de la famille
La jeune fille de 24 ans avait été tuée d'une balle dans le coeur alors qu'elle se trouvait à l'intérieur de sa paroisse, lors de la marche du 21 janvier. L'aspirante religieuse avait répondu à l'appel du comite laïc de coordination de l'Eglise catholique pour protester pacifiquement contre le maintien au pouvoir du président Kabila.
Un mois après, beaucoup de questions demeurent : l'ordre de tirer sur les manifestants a-t-il été donné ? La police a-t-elle le droit de charger dans une église ? Sa famille exige des réponses. "Je ne le fais pas seulement pour Thérèse, explique son oncle, je vais en justice pour que, désormais dans ce pays, nous apprenions que tout le monde est concerné par la justice, que l'on soit président de la République, ministre, haut-fonctionnaire de l'Etat".
Selon les autorités, 2 personnes seraient mortes lors de la marche du 21 janvier.
Ses organisateurs et la MONUSCO font, eux, état de 7 morts et des centaines d'arrestations.