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Mali : vers une dissolution des partis politiques

Après le Niger, c'est au tour du Mali de demander la dissolution des partis politiques. Une demande faite par les forces vives de la nation en vue d'une nouvelle charte des partis politiques. Autre recommandation : cinq ans supplémentaires pour le général Assimi Goita et sa nomination comme président.

Dans un contexte politique en pleine mutation, le Mali s'apprête à vivre une transformation majeure de son paysage politique. Lors d'une réunion au Centre international de conférences de Bamako, des associations, des partis politiques proches du pouvoir, ainsi que des chefs coutumiers se sont rassemblés pour entendre les recommandations issues de la concertation des forces vives de la nation. L'objectif principal : l'adoption d'une nouvelle charte des partis politiques.

La proposition phare de cette réforme est sans équivoque : dissoudre l'ensemble des partis politiques actuels pour n'en conserver que cinq. 

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Boycott de l'opposition 

Actuellement, le Mali compte 297 partis officiellement recensés. Cette réduction drastique vise à renforcer la solidité des partis restants et à éviter le fractionnement de la population. Le ministre chargé des réformes politiques a souligné que bien que tous les partis aient été sollicités pour participer à cette refonte, la majorité n'a pas répondu à l'appel. De plus, la cérémonie de présentation des recommandations a été largement boycottée par l'opposition.

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Un soutien majoritaire parmi les présents 

Les participants présents à la réunion ont exprimé leur soutien aux recommandations, les considérant comme une étape cruciale pour réformer la scène politique malienne. Selon eux, cette initiative permettra de créer des partis politiques plus solides, capables de mieux servir les intérêts du peuple. L'idée est de corriger la dispersion actuelle des forces politiques et de favoriser le rassemblement des populations.

Le Premier ministre Abdoulaye Maïga a assuré que les recommandations seraient transmises au président de la transition, Assimi Goïta, et que des mesures seraient prises pour leur mise en œuvre. Bien que le sujet ne fût pas officiellement à l'ordre du jour, une recommandation spécifique a été formulée pour que Goïta reste en poste pour cinq années supplémentaires, renouvelables une fois, avec le titre de président de la République.