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RD Congo : à Beni, les cours suspendus jusqu'à nouvel ordre

Les écoles sont à l'arrêt à Beni. Les enseignants sont en colère après l'assassinat de trois de leurs collègues. Ils ont été tués par balles par des hommes armés non identifiés. Les instituteurs ont décidé de suspendre toute participation aux cours jusqu'à nouvel ordre et demandent des explications auprès des autorités.

Une réaction collective

L'ensemble du corps enseignant a pris une décision radicale : suspendre les cours jusqu'à nouvel ordre. Les professeurs exigent l'ouverture d'une enquête officielle pour retrouver les coupables et réclament des mesures de protection. Cette décision est un cri d'alarme face à une violence qui semble les cibler sans raison apparente.

Une mobilisation urgente

Dans un élan de solidarité, les enseignants ont décidé de manifester dans les rues de Beni, espérant rencontrer le maire de la ville. Ils ont été rejoints par d'autres organisations de la société civile, toutes unies pour protester contre l'insécurité croissante. Des feux ont été allumés, et la tension est montée d'un cran, nécessitant l'intervention de la police pour tenter de calmer les esprits.

Une ville sous tension

Depuis le 9 février, Beni a enregistré au moins huit décès violents. Les victimes sont variées : opérateurs économiques, enseignants, élèves et cultivateurs. Cette vague de violence rend la ville invivable, exacerbée par la présence de nombreux groupes armés et le manque de moyens du gouvernement congolais. La situation est d'autant plus critique avec l'avancée du M23 dans le sud du Nord-Kivu, fragilisant encore davantage la région.