La situation en République démocratique du Congo continue de susciter l'inquiétude internationale, alors que les tensions entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda selon l'ONU, s'intensifient. Ce conflit, qui a déjà causé de nombreuses souffrances à la population de Goma, a récemment pris une nouvelle dimension avec l'implication directe du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Face à l'aggravation de la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU a avancé sa réunion d'urgence pour discuter de ce conflit. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné le soutien présumé du Rwanda au M23, appelant Kigali à cesser toute assistance militaire. Cette déclaration marque une prise de position claire de la part de l'ONU, bien que le Rwanda ait toujours nié ces accusations.
La ministre des Affaires étrangères de la RDC s'est rendue à New York pour exprimer la gravité de la situation, qualifiant les actions du Rwanda de "déclaration de guerre". Elle a exhorté le Conseil de sécurité à imposer des sanctions ciblées, telles que le gel des avoirs et l'interdiction de voyager, contre les responsables militaires et politiques rwandais impliqués.
La RDC a trouvé un soutien significatif de la part des États-Unis, qui ont condamné les hostilités du Rwanda et du M23. Washington a déclaré qu'il utiliserait tous les moyens à sa disposition pour tenir les responsables de l'instabilité en RDC pour responsables. La France et le Royaume-Uni ont également exprimé leur soutien à la RDC, bien que certaines interventions au Conseil de sécurité n'aient pas mentionné explicitement le Rwanda.
En réponse, l'ambassadeur rwandais à l'ONU a rejeté la responsabilité de la crise sur le gouvernement congolais, l'accusant de ne pas s'engager véritablement pour la paix. Cette divergence de points de vue souligne la complexité du conflit et la difficulté de parvenir à une résolution rapide.