C’est la stupeur et l’incompréhension chez de nombreux confrères algériens. « Deux ans de prison ferme ! Nous sommes encore sonnés par le chiffre. Deux ans de prison ferme pour un dossier littéralement vide », peut-on lire ce 16 septembre dans les colonnes d’El Watan, au lendemain du verdict de la Cour d’Appel.
Le quotidien Liberté titre sa une avec une simple question comme un appel à l’aide : "Pourquoi ?".
Incarcéré depuis près de six mois, le journaliste Khaled Drareni, devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, a été condamné ce mard 15 septembre en appel à deux ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale".
Dans son compte rendu d'audience, le quotidien Liberté évoque « une journée triste pour la presse en Algérie ». Même constat pessimiste dans les pages d’El Watan. "Ce mardi 15 septembre est un autre jour de deuil pour la presse, pour l’Algérie tout entière", insiste le journal. Pour Le Provincial, quotidien francophone, "le journalisme en Algérie est un crime" en Algérie.
Le Matin publie dans une tribune signé Juba Ben Nakkache son aversion pour le régime algérien jugé responsable de la condamnation de Khaled Drareni. La justice est selon le quotidien aux ordres. "Après Bouteflika ? C'est Bouteflika, sans aucun doute. Sûrement. C’est-à-dire, l’éternelle subsistance du régime autoritaire et ses moyens – la «justice » –, despotes". En Algérie, "vider les caisses du pays vaut mieux qu’être journaliste", ajoute l'auteur de la tribune.
Les journalistes algériens présents sur place reviennent sur l’attitude de Khaled Drareni au moment de l’énoncé du verdict. "La voix à peine audible du magistrat venait de lâcher la phrase assassine : «Deux ans de prison ferme !» Inébranlable, Khaled reçoit le verdict avec calme. Il a à peine le temps de brandir le V de la victoire qu’il est escorté en dehors de la salle", écrit El Watan.
Le quotidien Liberté titre sa une avec une simple question comme un appel à l’aide : "Pourquoi ?".
Incarcéré depuis près de six mois, le journaliste Khaled Drareni, devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, a été condamné ce mard 15 septembre en appel à deux ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale".
Dans son compte rendu d'audience, le quotidien Liberté évoque « une journée triste pour la presse en Algérie ». Même constat pessimiste dans les pages d’El Watan. "Ce mardi 15 septembre est un autre jour de deuil pour la presse, pour l’Algérie tout entière", insiste le journal. Pour Le Provincial, quotidien francophone, "le journalisme en Algérie est un crime" en Algérie.
Le Matin publie dans une tribune signé Juba Ben Nakkache son aversion pour le régime algérien jugé responsable de la condamnation de Khaled Drareni. La justice est selon le quotidien aux ordres. "Après Bouteflika ? C'est Bouteflika, sans aucun doute. Sûrement. C’est-à-dire, l’éternelle subsistance du régime autoritaire et ses moyens – la «justice » –, despotes". En Algérie, "vider les caisses du pays vaut mieux qu’être journaliste", ajoute l'auteur de la tribune.
Les journalistes algériens présents sur place reviennent sur l’attitude de Khaled Drareni au moment de l’énoncé du verdict. "La voix à peine audible du magistrat venait de lâcher la phrase assassine : «Deux ans de prison ferme !» Inébranlable, Khaled reçoit le verdict avec calme. Il a à peine le temps de brandir le V de la victoire qu’il est escorté en dehors de la salle", écrit El Watan.