Le conflit dans le Nord-Kivu congolais, une zone grande comme la moitié de la France, couve depuis près de 25 ans. Entre janvier 2019 et octobre 2020, plus de 2.000 civils y ont été tués, des millions de personnes ont été déplacées. Selon Jason Stearns, le directeur du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) à l’université de New York, « l’Etat s’est montré assez passif voire complice dans la prolifération des groupes armés », notamment sous la présidence de Joseph Kabila.