Zimbabwe : le scrutin jugé "non conforme" par les observateurs régionaux

Les obervateurs régionaux au Zimbabwe ont jugé le scrutin présidentiel et législatif "non conforme" aux critères démocratiques, a annoncé vendredi la mission de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).

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Des électeurs votent lors de l'élection présidentielle de 2018 au Zimbabwe.

Jerome Delay / AP
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"Certains aspects du scrutin ne sont pas conformes aux exigences de la Constitution du Zimbabwe, de la loi électorale et des principes et lignes directrices de la SADC régissant des élections démocratiques", a déclaré le chef de la mission de la SADC, Nevers Mumba, lors d'une conférence de presse.

Pendant la campagne, des rassemblements de l'opposition ont été "annulés sans raison par la police" et le gouvernement, ont souligné les observateurs. Et de nombreux électeurs ont été la cible d'actes d'intimidation présumés, ont-ils relevé.

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L'ouverture des bureaux de vote, qui devaient initialement prendre fin mercredi soir, a été étendue à jeudi après des retards importants en raison de manque de matériel de vote, notamment dans la capitale Harare. L'opposition a dénoncé des "fraudes" et "entraves" d'électeurs.

Le scrutin oppose principalement la Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, au principal parti d'opposition, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) menée par Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans.

Le vote s'est déroulé toutefois dans un contexte "calme et pacifique", ont souligné les observateurs.

Jeudi les États-Unis ont accusé les autorités du Zimbabwe d'avoir arrêté une quarantaine d'observateurs zimbabwéens chargés de veiller au bon déroulement du scrutin législatif et présidentiel.

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Ils auraient été arrêtés dans un hôtel de Harare mercredi soir et leurs ordinateurs et leurs téléphones portables saisis, selon la police. Les États-Unis  ontappelé à leur libération.