Zimbabwe : premières funérailles des victimes de la répression du régime

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L'opposant Nelson Chamisa continue à dénoncer des fraudes électorales. Son parti, le MDC, entend déposer un recour. La répréssion se poursuit. 24 opposants comparaissaient devant la justice. Ils risquent 10 ans de prison.
 
 Le temps est au deuil, aux chants et aux pleurs pour la famille de Silvia Maphosa, 53 ans. Elle fait partie des six victimes tués par l'armée zimbabwéenne lors de la répression de la manifestation des partisans de l'opposition le premier aout dernier.
L'incompréhension demeure. "Je ne comprend pas. Pourquoi Dieu a choisi qu'elle nous quitte de cette manière ? C'est une mort tellement brutale", indique David Msungo, proche de la défunte.

 Les blessures restent vives. L'heure n'est pas à l’apaisement, ce samedi, malgré les promesses du président, Emmerson Mnangagwa réelu de justesse dès le premier tour de l'élection présidentiel. Débarqués d'une camionnette ces opposants arrêtes jeudi au siège du MDC, le parti d'opposition, comparaissent devant ce tribunal d'Harare.
Une vingtaine d'entre eux sont inculpés pour violences sur la voie publique. Ils risquent 10 ans de prison. Le bras de fer judiciaire ne fait que commencer selon l'avocat du MDC, Denford Halimani : "les personnes accusés viennent d'être placés en détentions provisoire.Notre demande de mise en liberté  a été repoussée à lundi car notre appel est bloqué par le pouvoir en place. Nous allons tenté de revenir à la charge dès lundi."

La vie semble avoir repris ses droits dans les rues de la capitale. Un calme très relatif !
Le jeune chef de l'opposition de 40 ans, dénonce à nouveau ce samedi des fraudes sur son compte twitter et parle de 2,5 millions de voix ignorées. Son parti a promis de saisir la justice.