Institution unique, le Collège de France dispense des cours accessibles à tous, gratuitement à Paris ou sur internet. Il enseigne « le savoir en train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts ». Cet entretien avec son administrateur Alain Prochiantz, est le premier d'une série de rencontres avec les professeurs du Collège de France. Une manière chaque semaine, sur TV5MONDE, de porter un regard différent sur l'actualité.
Le Professeur Alain Prochiantz, invité de TV5MONDE, vante les mérites du Collège de France, dont il est administrateur : "une institution où l'on enseigne tout à tout le monde.On enseigne toutes les disciplines : on recrute des professeurs parce qu'on estime qu'ils sont excellents. Et on construit le programme autour du professeur".
La mission du Collège de France, depuis le XVIe siècle : "nous adresser au grand public, sans baisser le niveau. Faire comprendre ce que c'est que la science qui se fait aujourd'hui" affirme Alain Prochiantz.
Des cours gratuits sur internet
Les cours sont consultables gratuitement sur internet et d'ailleurs, même si le plus grand amphithéâtre de l'institution, à Paris, peut accueillir 500 personnes, "la très grande majorité de nos auditeurs nous prennent quand ils ont le temps, avec des podcasts. On peut décentraliser nos cours, dans les régions françaises ou dans des universités avec lesquelles nous avons passé un accord. Cette année, beaucoup de professeurs font leur cours à Chicago, par exemple".
Chaire des "mondes francophones"
En partenariat avec l'Agence universitaire de la francophonie, le Collège de France a créé une chaire des "mondes francophones". Ce dont se félicite Alain Prochiantz : "la première titulaire est madame Yanick Lahens (NDLR : écrivaine haïtienne, lauréate de l'édition 2014 du prix Femina), on est très contents". La leçon inaugurale de cette nouvelle chaire aura lieu le 21 mars 2019.
>>> Voir un exemple : le cours du 1er juin 2018 "Le savant, le politique et le populaire : quel vocabulaire pour les migrations ?" par François Héran :