Serait-ce une concession aux anglicismes ? "Il n'y a pas de grandes concessions qui ont été faites, assure Robert Vézina, le président-directeur général de l'OQLF. L'Office québécois de la langue française a accepté de nombreux emprunts depuis plusieurs décennies. (...) Un certain nombre d'emprunts à l'anglais sont acceptés mais ce n'est pas un raz-de-marée."
L'OQLF d'encourager et de stimuler la création lexicale dans la langue française. "C'est vrai que nous admettons que l'emprunt linguistique peut être une façon normale d'enrichir la langue", ajoute Robert Vézina. "Le fait d'accepter un emprunt n'entraîne pas la disparition du terme français. C'était une façon pour nous d'admettre que l'usage a toujours raison même quand il a tort."