"Je considère que c'est peut-être la plus grande interprète que nous ayons eu au XXe siècle", a indiqué à nos confrères de Radio Canada, l'auteur-compositeur François Dompierre. Son ami et son biographe d'ajouter : "Elle a fait une carrière internationale dans le même sens que Céline Dion maintenant. Elle a chanté au Carnegie Hall, à l'Olympia de Paris et elle a fait le Ed Sullivan Show".
Monique Leyrac va devenir, en effet, l'une des premières artistes québécoises à se produire sur les scènes internationales francophones de France, de Belgique, de Suisse ou encore du Liban.
Le Premier ministre québécois François Legault salue, dans un tweet, "l'une des plus belles voix du Québec".
Une des plus belles voix du Québec.
— François Legault (@francoislegault) December 16, 2019
Une grande Québécoise.
Mes condoléances à tous les proches de Monique Leyrac. https://t.co/8QvRzoBaAG
Dans les années 1960, la chanteuse et comédienne connaît de grands succès avec des chansons écrites par Gilles Vigneault, Félix Leclerc, Claude Léveillée et Yvon Deschamps. Elle collaborera plus tard avec Luc Plamondo alors jeune parolier.
Née dans une famille modeste du quartier Rosemont, à Montréal, elle travaille en usine avant de faire ses premiers pas de comédienne à seulement 15 ans pour la radio. Elle va ensuite débuter la chanson en se produisant sur la scène du Faisan Doré, un cabaret de Montréal découvreur de talents québécois francophones.
Monique Leyrac va aussi poursuivre sa carrière au théâtre, à la télévision ainsi qu'au cinéma. Une carrière saluée par de nombreux spécialistes de la musique au Québec au lendemain de sa mort, ce dimanche 15 décembre, à l'âge de 91 ans.