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P. Randrianarimanana et M. Mormil
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Bassek Ba Kobhio, l'homme qui met le cinéma au cœur de l'Afrique

Le fondateur du Festival Écrans Noirs ouvre la 21 e édition de ce rendez-vous du 7e art à Yaoundé du 15 au 23 juillet 2017 avec l'ambition de promouvoir le cinéma d'Afrique centrale sur le marché international. 

En dépit des années d'expérience, une certaine fébrilité gagne Bassek Ba Kobhio. 
Ecrivain, réalisateur et cinéaste camerounais, c'est lui l'homme orchestre du Festival Ecrans noirs qu'il a créé en 1997 dans son pays pour promouvoir le 7e art africain.

A quelques minutes du top départ de la 21e édition, pas le temps de souffler.

"Enfin? Non... Faut que ça démarre et que ça finisse. 
Quand la soirée, la cérémonie sera finie et que le film commence, là je pourrai dire enfin.
"

Vingt ans après, son bébé s'impose en festival majeur en Afrique.
Il grandit au fil des années. A partir de 2008, il devient compétitif et présente aujourd'hui une centaine de films et de séries en lice. 

Dernière innovation : Ecrans noirs tient pour la première fois un marché de films d'Afrique centrale. Bassek Ba Kobhio, la soixantaine, fait déjà figure de patriarche. Il a préparé la relève. 

On a une certaine fierté d'avoir tenu tout ce temps, on se pose des questions sur l'avenir, vous vous demandez si ça tiendra toujours, si ça tiendra sans vous, ... Bassek Ba Kobhio

Son premier film en 1991, Sango Malo, tiré de son roman éponyme, présenté à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard, remporte le Prix du public au 2e Festival du cinéma africain de Milan.

Suivent deux autres longs métrages "Le grand blanc de Lambaréné" en 1994, et "Le silence de la forêt", en 2003, de nouveau à Cannes dans La Quinzaine des Réalisateurs. 

Bassek Ba Kobhio n'a rien à prouver. Il veut juste revenir derrière la caméra.