Le réalisateur israélien Nadav Lapid raconte le reniement de son pays natal et ses désillusions avec son pays d'accueil, la France, dans son dernier film "Synonymes". Pour marquer une rupture avec Israël "qui m'a déformé,a perverti mon âme", assure Nadav Lapid, il renonce à sa langue, l'hébreu : "j'avais l'impression qu'il fallait que je fasse un sacrifice immense". Le cinéaste développe alors "une relation très personnelle avec le français" s'attachant plus aux sonorités des mots qu'à leur sens.