Les graffitis sont devenus une nouvelle forme d'expression pour les jeunes cubains. Depuis la levée de l'embargo et l'ouverture économique de Cuba, ils fleurissent les murs de la Havane, réservés avant aux figures de la révolution cubaine.
Les graffitis étaient jusqu'ici rares dans l'espace public cubain.
"Cela monte en puissance en ce moment" explique le graffeur Balaclava Fabian Lopez, "On espère que ce ne sera pas perçu comme subsersif ou mauvais pour la société, mais que ce soit vu comme un art, pour que l'on puisse s'exprimer dans tous les lieux".
Loin des slogans politiques, les nouveaux artistes de rue cubains évoquent surtout les problèmes de la société cubaine de façon détournée.
Ils sont tolérés mais restent surveillés par les autorités et espèrent que les murs de la Havane illustrent un nouveau signe d'ouverture de leur pays.