Habitué de Cannes, Nabil Ayouch n’avait encore jamais foulé le tapis de la compétition officielle. C’est désormais chose faite avec Haut et Fort, son septième long-métrage. L’histoire est une plongée dans l’univers d’une jeunesse porté par le hip-hop et d’un ancien rappeur voulant transmettre sa passion à de jeunes Marocains. A mi-chemin entre la fiction et le documentaire, elle s’inspire d’un centre culturel que le réalisateur franco-marocain a lui-même créé avec une fondation