La chorégraphe Germaine Acogny revient sur scène avec un nouveau spectacle "A un endroit du début". A mi-chemin entre théatre de griots et tragédie grecque, l'icône de la danse africaine, 72 ans, y invoque ses ancêtres pour mieux se raconter.
Danser, incarner et se raconter... Tel est le défi permanent de Germaine Acogny.
Née au Bénin en 1944, la chorégraphe franco-sénégalaise est une figure historique de la danse en Afrique depuis la fondation de son premier studio de danse africaine en 1968, à Dakar. Sa rencontre avec Maurice Béjart est déterminante sur son parcours de femme, danseuse, et africaine. A la tête de Mudra Afrique, école de danse créee en 1977 par le célèbre chorégraphe français et le président sénégalais Léopold Sédar Sanghor, quand celle-ci ferme, "Mama Germaine" comme l'appellent ses élèves, s'envole pour le continent européen, Bruxelles, Paris ou Toulouse deviennent ses nouvelles terres de création artistique.
Mais l'Afrique la rappelle à elle. En 1995, elle retourne au Sénégal pour y créer trois ans plus tard l’association Jant-Bi / l'École des Sables, qui devient en 2004 un centre international un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d'Afrique.
En 2014, elle est classée parmi les « 50 personnalités africaines les plus influentes dans le monde » selon le magazine Jeune Afrique.
Dans ce nouvel opus "A un endroit du début", elle revient, seule en scène, sur ses racines et son histoire familiale.