Fil d'Ariane
Serge Gainsbourg aimait les femmes, les Gitanes brunes et l’alcool. Le 2 mars 1991, ses excès l’ont emporté. Il décède dans sa maison parisienne du 5 bis rue de Verneuil, foudroyé par une cinquième crise cardiaque.
Vingt-cinq ans après sa disparition, plusieurs exposition rendent hommage à "l’homme à la tête de chou". A Bruxelles, la galerie The Bru Sale présente "Gainsbarre etc." avec les photographies de Pierre Tesson, du 8 mars au 16 avril. Les deux hommes se rencontrent à la fin des années 1970, et Serge Gainsbourg pose volontiers devant l’objectif du photographe lorsqu’il est ivre, menottes aux poignets au commissariat. C’est la période Gainsbarre.
Avec Odile Montserrat, Pierre Terrasson expose également ses photographies à Paris, à la Mairie du 9e arrondissement du 1er mars au 10 avril. "De Gainsbourg à Gainsbarre" plonge le visiteur dans le riche univers de l’artiste capable de chanter un poème de Rimbaud, Le Serpent qui danse, aussi bien que du reggae.
La Galerie de l’Instant, à Paris, propose aussi une exposition faisant honneur à Serge Gainsbourg. Elle est, entre autres, composée de clichés inédits de Tony Frank.
En 1959, Serge Gainsbourg, ami de Boris Vian, se fait connaître en interprétant Le Poinçonneur des Lilas.
En 1963, Serge Gainsbourg écrit, pour son amie Juliette Greco, l'une des plus belles chansons d'amour françaises : La Javanaise. Il la chante sur la scène du Zénith à Paris en 1988.
Serge Gainsbourg aime provoquer. En 1984, il enregistre un duo avec Charlotte, 13 ans, sa fille qu'il a eue avec Jane Birkin. Lemon Incest est une déclaration d'amour père-fille, mais fait scandale puisque certains y voient une légitimation de la pédophilie. Serge Gainsbourg dément.
La même année, sur le plateau de l'émission de télévision Sept sur Sept, Serge Gainsbourg brûle un billet en 500 francs pour protester contre "le racket des impôts".