Fil d'Ariane
Dans la patrie de son père qu’il a peu connu, Léon Smet un artiste de cabaret bruxellois, Johnny Hallyday était très populaire. Il avait d’ailleurs demandé la nationalité belge, en vain.
> lire notre article : Des retrouvailles manquées entre Johnny et la Belgique de son père
Le quotidien belge Le Soir annonce ainsi sobrement le décès du chanteur : « son nom était Johnny ». « [Il] a brillé de ses excès, de ses défauts et, surtout, de cette indestructible longévité. Elle va en faire à tout jamais un mythe. Un vrai », écrit le journaliste belge Thierry Coljon.
A Bruxelles, la Société des Transports Intercommunaux a également décidé de lui rendre hommage en diffusant dans les stations du métro bruxelloises, les chansons emblématiques de Johnny.
En hommage à Johnny Hallyday, aujourd'hui, nous diffuserons ses plus grands titres dans le métro.
— STIB-MIVB (@STIBMIVB) December 6, 2017
Ter ere van Johnny Hallyday spelen we vandaag zijn grootste hits in de metro. pic.twitter.com/Cqk9x1NDTf
Le Premier ministre belge, Charles Michel, salue « un immense artiste populaire » :
Ce matin, nous avons tous une chanson de @JohnnySjh qui nous vient directement en tête. Un immense artiste populaire s’en est allé. Il aura traversé les générations. Son œuvre est dans nos souvenirs et restera toujours dans nos mémoires. #JohnnyHalliday
— Charles Michel (@CharlesMichel) December 6, 2017
Le rockeur y possédait une maison, à Gstaad dans le canton de Berne. "Johnny, requiem pour un feu" a titré ce matin le quotidien suisse Le Temps.
« Johnny est pour ses auteurs une invitation à la démesure, écrit le journaliste Arnaud Robert, ils savent que personne d’autre que lui saura chanter, sans fausse pudeur ni surmoi encombrant, la bataille existentielle, l’amour trahi, la soif de rédemption, la mort et la résurrection. L’essentiel des plumitifs francophones envoie des textes sitôt que le chanteur annonce travailler à un nouvel album. Au fil des ans, Philippe Labro, Ravalec, Françoise Sagan, Jean Rouaud pigent pour lui. »
Les médias canadiens aussi rendent hommage à «"Johnny", comme on l'appelle affectueusement dans l'Hexagone », écrivent nos confrères de Radio Canada.
Un phénomène de la chanson rock et populaire dans la francophonie.
Michel Girouard, chroniqueur culturel québécois.
La Presse fait part des réactions de personnalités québécoises notamment le chroniqueur culturel Michel Girouard qui rappelle que Johnny reste un phénomène unique au sein « de la chanson rock et populaire dans la francophonie. »
Quant à la productrice et animatrice, Julie Snyder, elle s'est dite « sous le choc » à l'annonce de la disparition de Johnny, « un monument de la chanson » et le « plus grand rockeur français », selon elle.
Isabelle Boulay, qui avait aussi chanté avec le rockeur, compare Johnny à un autre monument de la musique sur le site de La Presse : « Je l’ai toujours mis sur le même pied d’égalité qu’Édith Piaf. J’ai toujours dit que les Français allaient avoir autant de chagrin quand cet homme-là allait partir que quand ils ont perdu Piaf. Johnny Hallyday, c’est comme Elvis Presley. »
Le Devoir salue Johnny Hallyday avec « le dernier roi du rock français s'éteint ».
La chanteuse Céline Dion qui avait partagé la scène avec l'idole du rock lui a rendu hommage sur son compte Twitter cette nuit :
Je suis très triste d'apprendre le décès de Johnny Hallyday. Il était un géant du show-business ... une véritable légende! J’ai une pensée pour sa famille, ses proches et ses millions de fans qui l'adorent. Il nous manquera beaucoup, mais ne jamais oublié. - Céline xx...
— Celine Dion (@celinedion) 6 décembre 2017
Ainsi que la jeune chanteuse québécoise Coeur de pirate :
C’est fou mais lundi j’étais dans un bar et pour une raison x les gens n’arrêtaient pas de passer la musique et chanter Johnny Hallyday... un hasard mais c’était beau. Rest in power.
— Coeur de pirate (@beatricepirate) December 6, 2017
Johnny Hallyday, icône de la musique francaise s’est éteinte. Mes plus sincères condoléances à sa famille et ses proches. You will be missed. https://t.co/cR7tHtCC3m
— Mélanie Joly (@melaniejoly) 6 décembre 2017