Le chanteur congolais Koffi Olomidé condamné en France pour séquestration
En France, Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé en appel des chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses. Il a été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, sur le plateau du journal Afrique de TV5MONDE, le 04 mai 2019.
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Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé lundi en appel des chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses, mais condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.
La relaxe sur les agressions sexuelles est "prononcée au bénéfice du doute", a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, évoquant notamment des "déclarations évolutives, parfois contradictoires" des plaignantes.
Face au chanteur franco-congolais le parquet avait demandé de revenir sur le "naufrage" du premier jugement et de reconnaître coupable cet "homme puissant", star internationale qui vit désormais en France.
"Déclarations évolutives" des plaignantes
En première instance, le tribunal de Nanterre l'avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour "atteinte sexuelle" sur l'une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.
La séquestration ne "fait aucun doute"
En revanche, la séquestration "ne fait aucun doute", avec des plaignantes "privées de toute liberté et surveillées de manière constante" entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne.
Les deux gardes congolais, Mbila Kakese, 45 ans, et Ogima Tsasa Nduka, 49 ans, ont été tous deux condamnés à six mois d'emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans pour complicité de séquestration.
En ne retenant que la séquestration, la cour d'appel rappelle "l'absence de preuves" et prononce "une relaxe importante pour l'essentiel des accusations", s'est félicité auprès de l'AFP Antoine Vey, qui défend la star aux côtés d'Emmanuel Marsigny.