De guerre en guerre, vient ensuite l'Algérie, puis le Vietnam. Il signe
le manifeste des 121 en 1960, évoque en 1963 la torture dans Muriel et le temps d'un retour. En 1966, il traite de la guerre d'Espagne avec La guerre est finie. Après Stavisky (1973), Mon oncle d'Amérique (1980) ou le très salué Providence (1976), il passe au théâtre, travaille avec Pierre Arditi, Fanny Ardent, ou encore Lambert Wilson. Mais n'abandonne pas le cinéma pour autant, avec Smoking/No Smoking (1993, cinq César et le prix Louis-Delluc) et On connaît la chanson (1997), tranche de vie sentimentale et dépressive jouée par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui.
Jusqu'à cette année, avec la sortie prochaine du long métrage Aimer, boire et chanter. Cette fantaisie entre théâtre, cinéma et bande dessinée avait été mise à l'honneur lors de la 64
e édition du Festival du film de Berlin. Lors de ce festival, il avait reçu pour ce film le prix Alfred Bauer, attribué en mémoire du fondateur du festival "pour un film qui ouvre de nouvelles perspectives". "Il était en train de préparer, avec moi, un autre film dont il avait écrit le premier scénario", a indiqué Jean-Louis Livi, le producteur de ses trois derniers films : Les Herbes folles (2009), Vous n'avez encore rien vu (2012) et Aimer, boire et chanter.