Pour la première fois, les Jarawas ont accepté d'exposer leur quotidien et leur philosophie de vie devant une caméra. Cinq ans ont été nécessaires à l'équipe du film pour capter en images le fonctionnement de ce peuple qui vit sans hiérarchie et sans religion.
C'est un monde de solidarité, de bienveillance, d'amour. C'est ce que l'on sent quand on voir le film. Ils n'ont pas la radio mais ils chantent toute la journée pour dire qu'il faut aller chasser, aller chercher un objet, pour dire qu'ils sont là... Alexandre Dereims, réalisateur.
"Dans le monde des Jarawas, tout le monde se fait confiance, tout le monde s'entraide... ajoute le réalisteur. Et je pense aussi que c'est un élément constitutif important du bonheur."
Mais ce bonheur et ce mode de vie sont menacés par le tourisme et les braconniers. "Ils voient un monde extérieur qui est hostile. Ces gardes-forestiers qui essayent de leur donner de l'alcool, du tabac, de les corrompre, de les contaminer avec notre monde dont ils n'ont pas conscience de l'immensité."
Ces gens nous disent quoi ? "Qu'est-ce que c'est un être humaine finalement, l'identité de l'homme ce sont ces valeurs, la joie, le bonheur, une vie simple. C'est une leçon de vie que les Jarawas nous donnent."