L'Eurovision fête la musique et sacre une chanteuse israélienne
Le
13 mai. 2018 à 05h02 (TU)
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Pour célébrer les talents du vieux continent, ce samedi 12 mai, il fallait au moins un show à l'américaine ! Ce sont de véritables performances scéniques qui se sont enchainées pendant trois heures au concours de l'Eurovision à Lisbonne, au Portugal. Une soirée entre esprit décalé et patriotisme déluré, qui réussit encore à scotcher des dizaines de millions de fans au petit écran.
Une chanteuse estonienne arborant une robe à 65 000 euros, une diva venue de chypre et un duo francais au nom à croquer madame monsieur, dont le titre Mercy, l'un des rares qui ne soit pas en anglais, raconte l'histoire d'un enfant de migrant né sur un bateau humanitaire en Méditerranée.
Mais sous la débauche de paillettes, les thèmes importants ont été abordés. Pour la chanteuse isralienne au look ravageur et à la cause engagée, c'est l'émancipation des femmes. La chanson a fait mouche et permis à Netta Barzilaï de remporter cette 63 édition du concours de l'Eurovision de la chanson.