Le musée des beaux-arts du Québec, situé à Québec, est dépositaire de l’art québécois de la Nouvelle-France à nos jours : il dispose de plus de 38 000 œuvres mais manquait jusqu'à maintenant considérablement de surface pour les exposer. La solution ? Un agrandissement spectaculaire avec la construction d’un nouveau pavillon ultra-moderne qui s’intègre parfaitement dans le site historique des Plaines d’Abraham.
Alors que beaucoup de musées ressemblent à des boîtes noires dans lesquelles sont enfermées les œuvres d’art, les responsables du lieu voulaient inverser le processus : que le nouveau pavillon soit baigné de lumière grâce à son revêtement de verre, tout en garantissant bien sûr la protection des œuvres. Ils voulaient aussi qu'il s’ouvre sur la ville, d’où l’immense hall d’entrée entièrement vitré qui donne sur Grande-Allée, l’une des rues principales de Québec. Enfin, il fallait que ce pavillon d’architecture ultra-moderne s’harmonise avec les bâtiments historiques environnants et le parc des Plaines d’Abraham. C’était un défi et il a été brillamment relevé. Les bâtiments du musée national des beaux-arts du Québec s’échelonnent donc maintenant sur trois siècles.
Une salle est également consacrée à une magnifique collection d’art inuit et une autre aux arts décoratifs et au design. Une autre section accueillera les expositions temporaires de calibre international que le musée ne pouvait pas s’offrir jusqu’ici, faute de place. On annonce des expositions consacrées à Pierre Bonnard et Alberto Giacometti au cours des deux prochaines années. L’institution vient donc de se doter d’un bâtiment qui lui permet, en quelque sorte, de rentrer dans la cour des grands musées internationaux.

Quatre ans et cent millions de dollars
Il aura fallu quatre ans et un peu plus de cent millions de dollars pour construire le pavillon Pierre-Lassonde, du nom de l’homme d’affaires et philanthrope québécois qui a assuré 10 % de son financement, le reste provenant des gouvernements du Québec et du Canada. C’est le projet du cabinet d’architectes néerlandais OMA, imaginé par le Japonais Shohei Shigematsu, qui a remporté le concours international. Un concours qui imposait une collaboration avec des architectes québécois – le cabinet montréalais Provencher-Roy – afin de s’adapter aux normes locales de construction. Il fallait respecter un mot d’ordre : lumière. « On voulait avoir quelque chose de lumineux et un parcours avec des percées visuelles pour éviter au visiteur une certaine fatigue muséale », explique celui qui a dirigé les travaux d’agrandissement, Richard Hébert.Alors que beaucoup de musées ressemblent à des boîtes noires dans lesquelles sont enfermées les œuvres d’art, les responsables du lieu voulaient inverser le processus : que le nouveau pavillon soit baigné de lumière grâce à son revêtement de verre, tout en garantissant bien sûr la protection des œuvres. Ils voulaient aussi qu'il s’ouvre sur la ville, d’où l’immense hall d’entrée entièrement vitré qui donne sur Grande-Allée, l’une des rues principales de Québec. Enfin, il fallait que ce pavillon d’architecture ultra-moderne s’harmonise avec les bâtiments historiques environnants et le parc des Plaines d’Abraham. C’était un défi et il a été brillamment relevé. Les bâtiments du musée national des beaux-arts du Québec s’échelonnent donc maintenant sur trois siècles.

Doubler la superficie d’exposition du musée
Le pavillon Pierre-Lassonde double la surface d’exposition du musée en ajoutant sept salles. « Donc cela permet d’exposer une part beaucoup plus importante des collections et surtout d’en présenter des sections qui n’avaient jamais eu de présentation permanente, en particulier parmi les œuvres d’art contemporain, explique André Gilbert, conservateur aux expositions. Ce grand pan de la collection, qui comprend plus de 8 000 œuvres, n’avait jamais eu de salle permanente, maintenant nous pouvons exposer plus d’une centaine de travaux et en assurer une rotation ».Une salle est également consacrée à une magnifique collection d’art inuit et une autre aux arts décoratifs et au design. Une autre section accueillera les expositions temporaires de calibre international que le musée ne pouvait pas s’offrir jusqu’ici, faute de place. On annonce des expositions consacrées à Pierre Bonnard et Alberto Giacometti au cours des deux prochaines années. L’institution vient donc de se doter d’un bâtiment qui lui permet, en quelque sorte, de rentrer dans la cour des grands musées internationaux.