C’est un véritable virtuose du piano. Âgé de 35 ans, le cubain Harold López-Nussa impressionne. Très jeune, il suit une formation musicale classique mais décide rapidement de se tourner vers le jazz.
A 17,18 ans, il en fait sa passion. Pour lui, le jazz c’est :“être tout le temps dans une excitation du risque, de ne pas savoir ce qu’il va se passer durant les concerts car tous les soirs, c’est différent. On a des chansons mais on a aussi beaucoup de temps d’improvisation et ça c’est magnifique pour moi”.
Francophone grâce à ses origines familiales, le musicien considère la France comme son deuxième pays.
Ma grand mère est française. Elle est venue habiter à Cuba dans les années soixante donc elle nous parlait en français de temps en temps à Cuba.
Harold López-Nussa
"Pour nous, sa maison c’était un peu comme la France avec cette ambiance parisienne. C'est ici que j'ai joué le plus après Cuba. Je me sens super bien ici”.
C'est en trio qu'il revient avec ce nouveau disque "Un dia Cualquiera", une journée ordinaire en français. Un trio composé de son jeune frère Ruy Adrián López-Nussa à la batterie et aux percussions et du contrebassiste Gastón Joya.
Ses inspirations proviennent des musiques traditionnelles cubaines avec des compositions inventives, émouvantes et variées : “dans cet album il y a beaucoup de mes propres compositions, qu’on a travaillées après dans le studio. Tous les trois ont apporté beaucoup de choses. Et il y a aussi des reprises de compositeurs cubains qui nous ont marquées”, explique Harold López-Nussa.