En ce début de ramadan, le restaurateur bénévole de Corans, anciens ou abîmés, Khaled al-Drebi, voit défiler un afflux de clients dans son atelier à Tripoli. Tous sollicitent son savoir-faire pour conserver l'ouvrage hérité d'un ancêtre ou éviter d'en racheter un neuf. Depuis que la Libye a interrompu l'impression des Corans, les prix ont grimpé. Il faut désormais une vingtaine d'euros, selon la qualité de la reliure, pour un acheter un livre saint de l’islam.