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(c) P. ACHARD / R. MONJANEL
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Sénégal : Début de la biennale d'art contemporain Dak'Art

Le 13e festival sénégalais Dak'Art vient d'ouvrir ses portes à Dakar
Cette biennale d'art contemporain africain de Dakar est l' occasion pour de nombreux artistes africains d'exposer de s'offrir une vitrine et d'exposer leur travail.
C'est le cas de Alioune Badara Sarr, un sénégalais résidant en France qui pose la question de l'identité culturelle avec ses oeuvres.


Dernières touches de couleurs avant le Jour J, Alioune Badara Sarr est heureux, l' une de ses oeuvres est exposée à la Biennale de Dakar.

La Biennale de Dakar, pour moi, c'est le miroir de l'Afrique. nous en étant aux Beaux-Arts, nous avons travaillé avec les artistes qui avaient l'habitude d'y venir et cela a toujours été un rêve pour nousAlioune Bara Sarr, artiste sénégalais

Cet artiste sénégalais a fait ses classes grâce à ses expériences et ses voyages. A l'origine il était berger à une centaine de kilomètre au nord de Dakar. Par la suite, il a ensuite intégré les Beaux Arts de la capitale  sénégalaise puis s'est expatrié en France, à Brest, une façon d'élargir ses horizons.

 Quand je créé, il y a évidemment une certaine influence de ma culture , que je n'ai pas oubliées, J'étais berger pendant longtemps, j'ai été bercé par toutes les forêts de ma région. J'ai été bercé par une culture d'entraide et tout ça et cela m'a donné un côté humain qui transparaît dans mes œuvres ! Aller en Europe m'a permis de voir qu'il y a une autre façon de vivre et de gérer la société. Alioune Bara Sarr, artiste sénégalais

Ses oeuvres, figuratives au départ,  ont évolué vers l'abstrait, mais les même thèmes se dessinent: le déracinement, l'immigration, l'identité et la diversité culturelle.

Je me suis dit qu'il serait plus légitime de travailler sur mon propre voyage, et je me suis senti légitime de travailler sur ce sujet puisque j'ai moi-même émigré je suis partie avec mes anecdotes Alioune Bara Sarr, artiste sénégalais

Son histoire se poursuit aujourd'hui avec sa présence à la prestigieuse biennale d'art contemporain africain dont le thème "l'heure rouge" s'inspire cette année de l'une des pièces du poète et dramaturge Aimé Césaire, évoquant la liberté, l'émancipation et la responsabilité.