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Direct démarré le 7 avril 2025 à 06H.

44 morts à Gaza, Netanyahu en visite aux États-Unis, Macron en Égypte

La Défense civile dans la bande de Gaza a rapporté la mort d'au moins 44 personnes, dont une journaliste, dans de nouveaux bombardements aériens israéliens hier. Emmanuel Macron consacre sa visite en Égypte aujourd'hui et demain à Gaza, pendant que Benjamin Netanyahu se trouve à Washington. 
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Des enfants passent devant la maison détruite de la journaliste Islam Meqdad, où elle a été tuée avec son fils et cinq autres membres de sa famille lors d’un bombardement de l'armée israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dimanche 6 avril. AP/Abdel Kareem Hana.

Des enfants passent devant la maison détruite de la journaliste Islam Meqdad, où elle a été tuée avec son fils et cinq autres membres de sa famille lors d’un bombardement de l'armée israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dimanche 6 avril. AP/Abdel Kareem Hana.

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nouvelle(s) publication(s)
19h50

Otages à Gaza: Netanyahu dit qu'Israël travaille à un nouvel accord

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi qu'Israël oeuvre à un nouvel "accord" sur la libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors de propos livrés en présence du président Donald Trump.

"Nous travaillons actuellement sur un autre accord qui, nous l'espérons, sera couronné de succès, et nous sommes déterminés à faire sortir tous les otages", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien à la Maison Blanche avec le président américain.

18h35

Liban: deux morts dans une frappe israélienne dans le sud (média d'Etat)

Deux personnes ont été tuées lundi dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, quelques heures après que l'armée israélienne a annoncé avoir tué un chef du Hezbollah dans une autre frappe.

"Deux Syriens ont été tués à moto et un citoyen a été blessé lors d'une frappe ennemie sur la route de Dardara", dans le sud du Liban, a rapporté l'agence officielle libanaise Ani.         

17h35

Netanyahu reçu à la Maison Blanche, mais sans conférence de presse

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé lundi à la Maison Blanche pour des entretiens avec le président américain Donald Trump sur les droits de douane et la guerre dans la bande de Gaza.

Peu avant son arrivée, la Maison Blanche a indiqué qu'une conférence de presse entre les deux dirigeants, programmée à l'issue de leur entretien, était annulée, sans donner de raisons.          

17h30

Gaza: près de 400.000 déplacés depuis la fin du cessez-le-feu, selon l'ONU

Près de 400.000 personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza depuis la reprise le 18 mars des opérations militaires israéliennes, a indiqué lundi le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

"Les survivants à Gaza sont déplacés de façon répétée et forcés d'aller vers un espace de plus en plus réduit où leurs besoins de base ne peuvent pas être respectés", a déploré Stéphane Dujarric, alors que la quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis avaient déjà été déplacés au moins une fois entre le 7 octobre 2023 et le début du cessez-le-feu, en janvier.

17h20

Tirs sur des ambulances à Gaza: le chef de l'armée israélienne ordonne une enquête "plus approfondie"

Le chef d'état-major israélien a ordonné une "enquête plus approfondie" sur les tirs de soldats israéliens le 23 mars sur des ambulances dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué lundi l'armée à propos de cet incident ayant coûté la vie à 15 secouristes, selon le Croissant-Rouge palestinien.

Le lieutenant général Eyal Zamir "a donné des instructions en vue d'une enquête plus approfondie et complète dans les prochains jours", indique un communiqué de l'armée israélienne.

"L'enquête préliminaire a révélé que les troupes ont ouvert le feu en raison de la perception d'une menace", ajoute le le communiqué, assurant que "toutes les allégations relatives à cet incident seront examinées durant l'enquête et présentées de manière détaillée et approfondie pour décider de la manière de traiter cet événement".

Le Croissant-Rouge palestinien avait déclaré plus tôt que les secouristes et travailleurs humanitaires tués le 23 mars à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avaient été touchés par des tirs israéliens "avec l'intention de tuer".

"Nous appelons la communauté internationale à former une commission d'enquête internationale indépendante et impartiale sur les circonstances du meurtre délibéré des équipes d'ambulanciers dans la bande de Gaza", a déclaré Younis al-Khatib, président du Croissant-Rouge palestinien en Cisjordanie occupée.

Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, selon l'ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international.

L'armée israélienne a indiqué que "parmi les tués dans l'incident, six terroristes du Hamas ont été identifiés".

Parmi les personnes tuées figurent huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l'organisation de secours de la Défense civile de Gaza et un membre de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), selon l'ONU et le Croissant-Rouge palestinien.   

16h50

Au Caire, Macron a organisé un appel avec Trump, Sissi et Abdallah II de Jordanie sur Gaza (Elysée)

Le président français Emmanuel Macron a organisé, depuis Le Caire où il est en visite, un appel avec le président américain Donald Trump, son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II au sujet de Gaza, a annoncé lundi l'Elysée.

"A l'initiative du président de la République, un appel a été organisé aujourd'hui avec le président Trump, le président Sissi, le roi de Jordanie et le président de la République pour évoquer la situation à Gaza", a déclaré l'Elysée.      

14h30

Un journaliste tué à Gaza, selon le Hamas, Israël affirme avoir visé un "terroriste"

Les autorités du Hamas ont annoncé qu'un journaliste palestinien avait été tué lundi et neuf autres blessés par une frappe israélienne dans la bande de Gaza, tandis que l'armée a affirmé avoir visé un "terroriste" qui se faisait passer pour un journaliste.

Au total, les secouristes de la Défense civile ont annoncé la mort d'au moins 12 personnes après des frappes israéliennes à travers le territoire palestinien, où la guerre a été déclenchée il y a exactement 18 mois, le 7 octobre 2023, par l'attaque sanglante du mouvement islamiste contre Israël.

Selon le service de presse du gouvernement du Hamas, un journaliste travaillant pour une agence de presse locale, Hilmi al-Faqaawi, a été tué par une frappe sur la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza.

Un autre journaliste, identifié comme Hassan Aslih, a été blessé de même que huit de ses collègues, selon cette source.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré que la frappe avait visé une tente utilisée par des journalistes à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, faisant deux morts dont les identités n'ont pas été précisées.

L'armée israélienne a de son côté annoncé avoir "visé un terroriste qui a participé au massacre du 7 octobre", l'identifiant comme Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, "agissant sous couverture de journaliste et dirigeant une société de presse".

Le communiqué ne précise pas si l'homme a été tué ou blessé.

Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".

Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, siégeant à Ramallah, en Cisjordanie, a affirmé que la mort de M. al-Faqaawi "faisait partie d'une série de crimes visant directement les journalistes dans une tentative systématique de faire taire les voix palestiniennes et d'effacer la vérité".

Le Centre palestinien pour la protection des journalistes a également condamné l'attaque, déclarant que "le fait de cibler délibérément des journalistes constituait un crime de guerre".

13h15

Frappe sur le sud du Liban: Israël affirme avoir tué un chef local du Hezbollah

Un homme a été tué lundi matin dans une frappe israélienne sur un village du sud du Liban selon les autorités libanaises, Israël affirmant avoir "éliminé" un chef militaire local du Hezbollah.

"La frappe menée par un drone de l'ennemi israélien sur le village de Taybeh", proche de la frontière, "a provoqué la mort d'un citoyen", a déclaré le ministère libanais de la Santé.

L'armée israélienne a pour sa part annoncé avoir "visé et éliminé" Mohammed Adnan Mansour, présenté comme le "commandant de l'artillerie du Hezbollah dans la région de Taybeh".

Elle a assuré que l'homme avait "dirigé et mené de nombreuses attaques de projectiles contre la Haute-Galilée" dans le nord d'Israël au cours de la guerre qui a opposé la formation pro-iranienne à l'armée israélienne.

Israël continue de mener régulièrement des frappes dans le sud du Liban et a visé récemment la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, malgré l'entrée en vigueur d'un cesse-le-feu le 27 novembre.

Dimanche, deux personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé.

Israël avait annoncé avoir ciblé des membres du Hezbollah qui "tentaient de reconstruire des infrastructures terroristes", mais l'armée libanaise avait assuré qu'il n'y avait "pas de matériel militaire" dans la zone bombardée.

Selon l'agence de presse officielle libanaise Ani, des bâtiments préfabriqués, utilisés par des habitants dont les maisons ont été détruites pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah, ont également été visés par des frappes dimanche soir dans le village frontalier de Naqoura.

Malgré un cessez-le-feu conclu le 27 novembre avec le mouvement chiite libanais, Israël continue de mener des frappes au Liban et a visé récemment la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

L'accord prévoit que seuls les Casques bleus de l'ONU et l'armée libanaise soient déployés dans le sud du Liban.

13h15

Le Croissant-Rouge palestinien dit qu'une équipe de secouristes a été touchée par des tirs israéliens "avec l'intention de tuer"

Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a déclaré lundi que les secouristes et travailleurs humanitaires tués à Rafah le 23 mars avaient été touchés par des tirs israéliens "avec l'intention de tuer".

"Il y a eu une autopsie des martyrs par le Croissant-Rouge et les équipes de la Défense civile. Nous ne pouvons pas divulguer tout ce que nous savons, mais je dirai que tous les martyrs ont été touchés dans la partie supérieure de leur corps, avec l'intention de tuer", a déclaré le président du PRCS, Younis al-Khatib, lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée.      

12H52
Secouristes tués

Le Croissant-Rouge palestinien demande une enquête internationale

Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a demandé l'ouverture d'une enquête internationale sur la mort de 15 secouristes tués le 23 mars par des tirs israéliens sur des ambulances dans le sud de la bande de Gaza.

Nous appelons le monde à former une commission d'enquête internationale indépendante et impartiale sur les circonstances du meurtre délibéré des équipes d'ambulanciers dans la bande de Gaza.
Le président du PRCS, Younis al-Khatib, lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

11H32
Voyage en Égypte

Macron affirme que "le Hamas ne doit avoir aucune part" dans la gouvernance de Gaza

Le mouvement islamiste palestinien Hamas "ne doit avoir aucune part" dans la gouvernance de la bande de Gaza, a affirmé au Caire le président français, Emmanuel Macron.

Au côté de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, il a réitéré son "plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza" endossé par la Ligue arabe, en précisant que le Hamas ne devait "plus constituer une menace pour Israël". 

Le président a aussi affirmé qu'il s'opposait "fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie". "Il s'agirait d'une violation du droit international, d'une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël".

11H34
Humanitaires tués

Berlin appelle à une enquête sur la mort de secouristes à Gaza

Le gouvernement allemand a appelé à une enquête "de toute urgence" sur la mort des secouristes et travailleurs humanitaires à Gaza après des tirs israéliens sur leurs ambulances.

"Si l'on prend connaissance de la vidéo du week-end (...), c'est vraiment terrible et les accusations choquantes doivent être élucidées de toute urgence", a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères. Il a souligné qu'il y avait "des questions très importantes sur l'action de l'armée israélienne".

10H40
Grève générale

En Cisjordanie et à Jérusalem, des Palestiniens en grève pour demander la fin de la guerre à Gaza

Des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées ont répondu à un appel à la grève générale pour exiger la fin de la guerre à Gaza.

"J'ai parcouru la ville aujourd'hui et je n'ai pas trouvé un seul endroit ouvert", a déclaré à l'AFP Fadi Saadi un commerçant de Bethléem, en Cisjordanie occupée.

De nombreuses rues sont en effet désertes. Les commerces sont fermés, tout comme les écoles et la plupart des administrations publiques en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Une coalition regroupant plusieurs mouvements politiques palestiniens  -y compris les principales formations rivales, le Fatah et le Hamas- a appelé à la grève hier pour "mettre fin au génocide et au massacre en cours infligés à notre peuple".

Elle a appelé à une grève "dans tous les territoires palestiniens occupés, dans les camps de réfugiés (...) et parmi ceux qui sont solidaires de notre cause".

A Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, les bâtiments publiques sont restés fermés, a constaté un journaliste de l'AFP. Un rassemblement est prévu en fin de matinée dans le centre de cette ville où se trouvent la plupart des ministères de l'Autorité palestinienne, qui n'exerce qu'une autorité limitée en Cisjordanie occupée.

Cette fois, la grève est sérieuse, et l'engagement de la population est important car l'agression israélienne touche désormais tous les foyers palestiniens, que ce soit en Cisjordanie ou à Gaza.
Issam Baker, coordinateur des mouvements à Ramallah. 

"Nous avons constaté un engagement total en soutien à la grève aujourd'hui dans toute la Cisjordanie, ce qui ne s'était pas produit depuis le 7 octobre" 2023, date du début de la guerre à Gaza, a confirmé une source sécuritaire de l'Autorité palestinienne.

Les magasins étaient également fermés à Jérusalem-Est, secteur de la ville où vit une majorité de Palestiniens, occupé et annexé par Israël depuis 1967.

Après deux années particulièrement meurtrières, les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza. Au moins 918 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne.

08H56
Sud du Liban

Un mort dans un bombardement israélien

Un homme a été tué ce matin selon les autorités libanaises dans un bombardement israélienne sur un village du sud du pays, où Israël mène régulièrement des raids malgré le cessez-le-feu en vigueur.

02H50
États-Unis-Israël

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d'une visite de Netanyahu à Washington

L'augmentation des droits de douane annoncée par Donald Trump, les tensions avec l'Iran et l'offensive israélienne à Gaza sont au menu des entretiens prévus aujourd'hui entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain à la Maison Blanche.

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AFP