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Gaza : Le roi Abdallah II de Jordanie rappelle sa "ferme opposition" au plan de Donald Trump pour Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie a réitéré sa "ferme opposition" au déplacement de la population de Gaza après sa rencontre mardi 11 février avec Donald Trump, qui a encore défendu son plan largement décrié de développement immobilier du territoire palestinien vidé de ses habitants.

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Le président Donald Trump s'entretient avec le roi Abdallah II de Jordanie dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le mardi 11 février 2025, à Washington.

Le président Donald Trump s'entretient avec le roi Abdallah II de Jordanie dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le mardi 11 février 2025, à Washington. 

(Photo/Alex Brandon)
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20h45
Réaction américaine

Trump juge "majestueux" de déplacer les Palestiniens et fait l'éloge du roi de Jordanie

Donald Trump juge qu'il serait "bien mieux et plus majestueux" de déplacer les Palestiniens de Gaza, a dit sa porte-parole mercredi, peu avant que le président américain ne diffuse une étonnante vidéo dans laquelle il fait l'éloge du roi de Jordanie.

Abdallah II, qui a été reçu mardi à la Maison-Blanche, "préférerait que les Palestiniens (de Gaza) restent sur place", a noté Karoline Leavitt, "mais le président pense qu'il serait bien mieux et plus majestueux que ces Palestiniens puissent être déplacés vers des zones plus sûres".

Un message surprenant à la Jordanie

La Maison-Blanche a ensuite diffusé une vidéo dans laquelle Donald Trump, assis à sa table de travail dans le Bureau ovale, s'adresse directement aux Jordaniens : "vous êtes un peuple vraiment, vraiment fantastique", et "vous avez un roi qui est un homme formidable."

"Vous avez de la chance de l'avoir", insiste-t-il, avant de conclure : "Que Dieu vous bénisse, (...) vous avez un grand roi."

L'entrevue la veille entre le président américain et le souverain jordanien s'est déroulée de manière en apparence très courtoise, Donald Trump applaudissant en particulier une proposition d'Abdallah II d'accueillir 2 000 enfants malades de Gaza.

Un refus clair des pays arabes

Mais elle n'a pas résolu les divergences de fond. Le roi, s'il n'a pas exprimé son désaccord devant les journalistes dans le Bureau ovale, a indiqué après la réunion, sur X, qu'il avait réaffirmé sa "ferme opposition" au déplacement de la population du territoire palestinien.

Les pays arabes, dans une rare unité, ont affiché leur hostilité au projet du président américain de déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie.

L'Égypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar déploient d'intenses efforts diplomatiques pour tenter de le bloquer.

Trump défend son projet de transformation de Gaza

Au cours des deux dernières semaines, Donald Trump a insisté sur sa proposition de "nettoyer" simplement Gaza, pour en faire une vaste zone de développement balnéaire dont les États-Unis seraient "propriétaires", tandis que les plus de deux millions d'habitants du territoire palestinien seraient déplacés sans droit de retour.

20h40

Le Hamas appelle à trois jours de "marches de solidarité" à travers le monde contre le déplacement des Gazaouis

Le Hamas a appelé mercredi à des "marches de solidarité" à travers le monde ce week-end pour protester contre un projet américain soutenu par Israël visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza ravagée par la guerre.

"Nous (…) appelons notre peuple, notre nation arabe et musulmane, ainsi que les gens libres à travers le monde à descendre en masse dans la rue pour des marches de solidarité" de vendredi à dimanche, afin de dénoncer "les plans visant à déplacer notre peuple palestinien de sa terre", a dit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

20h30
Aide humanitaire

Trêve à Gaza : le Qatar annonce l'envoi de 15 millions de litres de carburant supplémentaires

Le Qatar a annoncé mercredi l'envoi de 15 millions de litres de carburant vers la bande de Gaza. Cette livraison fait suite à une première expédition équivalente au début de la trêve en place depuis le 19 janvier entre le Hamas et Israël, selon l'agence de presse officielle du Qatar (QNA).

Le petit pays gazier a annoncé "le début de l'approvisionnement de la bande de Gaza en 15 millions de litres de carburant", portant la livraison totale à 30 millions de litres, selon QNA. Cette aide vise à répondre aux besoins du territoire palestinien, où vivent 2,4 millions d'habitants.

Une trêve fragile

L'accord de trêve, négocié par le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, a permis l'entrée en vigueur le 19 janvier d'un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas après 15 mois d'une guerre ayant dévasté la bande de Gaza.

Dès que les armes se sont tues, l'aide humanitaire a commencé à affluer dans le territoire palestinien en ruines. Des milliers d'habitants de Gaza ont pu retourner dans leurs villes et quartiers.

Le Qatar avait annoncé le 20 janvier l'envoi de 1,25 million de litres de carburant par jour vers Gaza sur dix jours.

À titre de comparaison, en novembre 2023, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait estimé ses besoins en carburant à 160 000 litres par jour pour ses opérations humanitaires de base.

Un système de santé effondré

La guerre a provoqué une crise humanitaire sans précédent et l'effondrement du système de santé déjà fragile du petit territoire palestinien assiégé.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti fin décembre que sa réhabilitation sera "une tâche complexe et difficile".

Les hôpitaux manquent en particulier de carburant.

"Sans carburant, il n'y a pas du tout d'opérations humanitaires", avertissait fin novembre Rik Peeperkorn, le représentant de l'OMS dans les Territoires palestiniens.

Des restrictions israéliennes sur l'aide humanitaire

Les forces israéliennes contrôlent tout ce qui entre ou sort du territoire palestinien. L'ONU et les ONG dénoncent régulièrement les restrictions appliquées à l'aide humanitaire, tant en quantité qu'en qualité.

Les autorités israéliennes sont particulièrement strictes sur tout ce qui, à leurs yeux, pourrait avoir un double usage et servir aux combattants du Hamas, comme le carburant par exemple.

17h50

Le CICR appelle Israël et le Hamas à "préserver le cessez-le-feu"

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé mercredi Israël et le Hamas à "préserver le cessez-le-feu" dans la bande de Gaza, soulignant que "des centaines de milliers de vies en dépendent".

Toutes les personnes encore retenues en otage doivent être libérées. Les habitants de Gaza ont besoin d'un répit face aux violences et d'un accès à l'aide humanitaire essentielle. Or cela ne sera possible que si l'accord de cessez-le-feu est maintenu.
Le Comité international de la Croix-Rouge, dans un communiqué.

16h50
Egypte - Jordanie

Gaza : Sissi et Abdallah II de Jordanie soulignent "l'unité" de leurs positions, selon la présidence égyptienne

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont souligné mercredi l'"unité" des positions de leurs pays sur Gaza, au lendemain d'une rencontre à Washington entre le souverain hachémite et le président américain Donald Trump. 

"Les deux dirigeants ont affirmé l'unité des positions égyptienne et jordanienne, notamment la nécessité de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la poursuite de la libération des otages et des prisonniers et la facilitation de l'entrée de l'aide humanitaire", a indiqué un communiqué de la présidence égyptienne.

14h00
Réaction du Hamas

Le Hamas rejette les "menaces" d'Israël et des Etats-Unis

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'il "n'acceptera pas" les "menaces" d'Israël et des Etats-Unis au sujet de la trêve à Gaza.

Notre position est claire. Nous n'accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes [...] Israël doit s'engager à appliquer les termes de l'accord de cessez-le-feu afin que (les otages) soient libérés.

Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, dans un communiqué. 

13h05

Trêve à Gaza: une délégation du Hamas en Egypte selon le mouvement

Le Hamas a annoncé mercredi l'arrivée au Caire d'une délégation du mouvement islamiste palestinien pour des discussions sur l'accord de cessez-le-feu à Gaza, visant selon un responsable à "mettre fin à la crise" liée à cette trêve.

"Une délégation dirigée par Khalil al-Hayya, chef du Hamas dans la bande de Gaza, est arrivée au Caire et a entamé des discussions avec les responsables égyptiens pour suivre la mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu", a indiqué le mouvement dans un communiqué. Un responsable du Hamas a dit à l'AFP que la délégation "discutera des moyens de mettre fin à la crise actuelle et de s'assurer de l'engagement (d'Israël) à appliquer l'accord".

12h05

Trêve à Gaza: les médiateurs s'emploient à résoudre la crise (source palestinienne)

Les médiateurs qataris et égyptiens "travaillent intensément" pour résoudre la crise liée à l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a déclaré mercredi une source palestinienne à l'AFP, après qu'Israël a menacé de reprendre les combats si le Hamas ne libère pas les otages samedi. 

"Des médiateurs du Qatar et d'Egypte sont en contact avec la partie américaine (...) Ils travaillent intensément pour résoudre la crise et pousser Israël à appliquer le protocole humanitaire de l'accord de trêve et à entamer les négociations pour la deuxième phase", a indiqué la source sous couvert de l'anonymat. 

L'accord de cessez-le-feu en cours a été mis à rude épreuve ces derniers jours et, mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que les combats pourraient reprendre si les otages n'étaient pas libérés samedi.

"Si le Hamas ne libère pas nos otages d'ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et [l'armée israélienne] reprendra des combats intenses jusqu'à ce que le Hamas soit définitivement battu", a averti M. Netanyahu, sans préciser s'il parlait de tous les otages ou du petit groupe censé être libéré.

Sa menace fait écho à celle du président américain Donald Trump, qui avait déclaré un jour plus tôt que "l'enfer" se déchaînerait si le Hamas ne libérait pas "tous" les otages israéliens d'ici samedi.

L'accord de cessez-le-feu a été négocié par le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis après des mois d'efforts sous l'administration de l'ancien président américain Joe Biden.

Conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, les deux parties devaient entamer des négociations indirectes pour la deuxième phase 16 jours après l'entrée en vigueur de la première phase, le 19 janvier. 

Jusqu'à présent, ces négociations n'ont pas commencé, bien qu'il y ait eu cinq échanges d'otages et de prisonniers comme convenu. 

Le Hamas a libéré 16 otages israéliens lors de ces échanges, et Israël des centaines de prisonniers palestiniens. 

Le sixième échange est prévu pour samedi, mais le Hamas a annoncé qu'il reportait la libération d'otages, accusant Israël de ne pas autoriser l'entrée à Gaza de denrées humanitaires essentielles et de retarder les négociations pour la deuxième phase.

11h12

Le Hamas salue le rejet par Amman et Le Caire d'un déplacement des Gazaouis

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a loué mercredi la Jordanie et l'Egypte pour leur rejet d'un "déplacement" de la population de Gaza, comme le  propose le président américain Donald Trump.


Le Hamas "apprécie les positions de nos frères en Jordanie et en Egypte qui rejettent le déplacement de notre peuple et font état d'un plan arabe pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants", a déclaré le Hamas dans un communiqué. La Jordanie et l'Egypte, où M. Trump a suggéré de déplacer les quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza, ont exprimé leur opposition à cette proposition.

11h05

Le Qatar et l'Egypte travaillent à sauver le cessez-le-feu à Gaza

Les médiateurs qataris et égyptiens s'emploient mercredi à sauvegarder l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a indiqué une source palestinienne, après qu'Israël et les Etats-Unis ont averti d'une reprise de la guerre si le Hamas ne libérait pas samedi des otages. 

Le mouvement islamiste palestinien avait menacé lundi de reporter ces libérations, accusant Israël de violations de l'accord de trêve. Le président américain Donald Trump a lui promis "l'enfer" au Hamas s'il ne relâchait pas "tous les otages" retenus à Gaza avant samedi "à 12 heures".

"Des médiateurs du Qatar et d'Egypte sont en contact avec la partie américaine (...) Ils travaillent intensément pour résoudre la crise", a indiqué l'AFP la source palestinienne sous couvert de l'anonymat. 

L'armée israélienne a entretemps envoyé des renforts supplémentaires autour de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas. 

Mercredi, elle a dit y avoir mené une frappe aérienne visant deux personnes qui tentaient de récupérer un drone, sans préciser leur sort. Elle a fait état de "plusieurs tentatives" récentes de faire entrer des armes par drones dans le territoire palestinien.

Dans ce contexte de fortes tensions, les pourparlers prévus par l'accord de cessez-le-feu pour préparer sa deuxième phase n'ont toujours pas commencé.

En vertu de l'accord entré en vigueur le 19 janvier, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont déjà été libérés lors de cinq échanges. Cinq otages Thaïlandais ont été relâchés hors du cadre de l'accord.

Les otages avaient été enlevés lors d'une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël depuis la bande de Gaza voisine. En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive dévastatrice à Gaza.

10h05

Frappe israélienne à Gaza ciblant un drone et deux individus

L'armée israélienne a annoncé avoir mené mercredi une frappe aérienne dans la bande de Gaza, ciblant deux personnes qui tentaient de récupérer un drone dans le territoire palestinien.

Dans un communiqué, elle a précisé que le drone avait survolé le territoire israélien avant d'être ciblé par un avion de combat israélien dans le sud de la bande de Gaza, voisine du sud d'Israël.

"Récemment, plusieurs tentatives de contrebande d'armes dans la bande de Gaza à l'aide de drones ont été détectées", a précisé l'armée. 

Mercredi, "les forces israéliennes ont frappé le drone dans le sud de Gaza, ainsi que deux suspects qui le récupéraient", a-t-elle dit, sans préciser le sort des deux individus.

Dimanche, l'armée avait dit avoir identifié un drone traversant le territoire israélien en provenance d'Egypte, affirmant avoir "fait échec à de la contrebande d'armes".

Il n'est pas clair si la frappe de mercredi est la première menée par l'armée à Gaza depuis l'entrée en vigueur le 19 janvier d'un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, après 15 mois de guerre.

Depuis le début de la trêve, cinq échanges d'otages israéliens retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël ont eu lieu.

Mais le cessez-le-feu est mis à l'épreuve après qu'Israël a menacé de reprendre les combats si le Hamas ne libérait pas un nouveau groupe d'otages samedi, en application de l'accord.

Le Hamas a dit qu'il restait attaché à l'accord de trêve mais accusé Israël de le violer.

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque meurtrière sans précédent du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Les otages avaient été enlevés durant cette attaque.    

07h50

La Chine opposée au "déplacement forcé" des habitants de Gaza qui "appartient aux Palestiniens"

La Chine s'est dite mercredi opposée au "déplacement forcé" de la population de Gaza, en réponse à une question sur le plan contesté du président américain Donald Trump de vider le territoire de ses habitants.

"Gaza appartient aux Palestiniens et fait partie intégrante du territoire palestinien", a indiqué lors d'un point presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Nous sommes opposés au déplacement forcé des habitants de Gaza", a-t-il souligné.

07h40

Le chef de la Ligue arabe juge "inacceptable" de déplacer les Palestiniens

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a jugé mercredi "inacceptable pour le monde arabe" de déplacer les Palestiniens de leur territoire.

"Nous, les Arabes, avons combattu cette idée pendant cent ans et nous ne sommes pas prêts à capituler maintenant", a déclaré M. Aboul Gheit devant le sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï en réponse à une question sur l'insistance du président américain Donald Trump à vider la bande de Gaza de ses habitants.

01h15

Reçu par Trump, le roi de Jordanie réitère sa "ferme opposition" à son plan pour Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie a réitéré sa "ferme opposition" au déplacement de la population de Gaza après sa rencontre mardi avec Donald Trump, qui a encore défendu son plan largement décrié de développement immobilier du territoire palestinien vidé de ses habitants.

Le président américain voudrait que le royaume hachémite, avec l'Egypte, accueille l'essentiel des habitants de la bande de Gaza dévastée par l'offensive israélienne lancée après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.

"L'une des choses que nous pouvons faire immédiatement, c'est de prendre 2.000 enfants, des enfants atteints de cancer ou très malades", a dit le roi de Jordanie.

"C'est vraiment un beau geste", s'est félicité Donald Trump, assis aux côtés de son invité et du prince héritier Hussein dans le Bureau ovale.

"Je dois penser à ce qui est dans l'intérêt de mon pays", a affirmé Abdallah II, qui avait déjà rejeté auparavant tout déplacement de Palestiniens, mais qui, devant les caméras, s'est gardé d'aborder frontalement le sujet en présence de Donald Trump.

Mais sur X, il a ensuite assuré avoir exprimé au président américain sa "ferme opposition au déplacement de Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie" occupée, soulignant qu'il s'agissait d'une "position arabe commune".

"J'ai insisté sur le fait que mon engagement suprême était la Jordanie, sa stabilité et le bien-être des Jordaniens", a ajouté le monarque, allusion aux années de tensions voire d'affrontements armés qui, dans le contexte du conflit israélo-palestinien, ont marqué l'histoire du royaume. 

Près de la moitié de ses 11 millions d'habitants sont d'origine palestinienne.

Le président américain a prédit de "grands progrès" dans les discussions tant avec la Jordanie qu'avec l'Egypte, et s'est dit persuadé "peut-être pas à 100%, mais à 99%" d'arriver à un compromis avec Le Caire.

Il a une nouvelle fois défendu son projet pour Gaza, qui a soulevé l'indignation internationale: "Nous allons posséder Gaza. Nous n'avons pas besoin de l'acheter. Il n'y a rien à acheter", a déclaré Donald Trump, assurant que le territoire serait placé "sous contrôle américain", sans expliquer de quelle manière.

Abdallah II a lui fait savoir que l'Egypte élaborait un plan de coopération avec Donald Trump, et que ce projet ferait l'objet de discussions en Arabie saoudite.

"Attendons que les Egyptiens puissent présenter" ce plan, a-t-il plaidé.

Israël menace de reprendre les combats à Gaza si les otages ne sont pas libérés

Israël a menacé mardi de reprendre des "combats intenses" dans la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés d'ici samedi dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, auquel le Hamas a affirmé rester "attaché".

Donald Trump, premier allié d'Israël, a promis "l'enfer" au Hamas s'il ne relâchait pas "tous les otages" retenus à Gaza avant samedi "à 12 heures", après des menaces du mouvement islamiste palestinien de reporter les libérations prévues ce jour-là. 

Après avoir mobilisé dès lundi des troupes autour de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, l'armée israélienne a annoncé mardi l'envoi de renforts supplémentaires.

Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, en vigueur depuis le 19 janvier pour six semaines, s'est fragilisé ces derniers jours et les négociations sur la deuxième phase de l'accord n'ont toujours pas commencé.

Le président américain, qui a soulevé un tollé international avec son projet de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses habitants vers l'Egypte et la Jordanie, a reçu mardi le roi Abdallah II de Jordanie.

Le souverain s'est dit prêt en sortant de cette rencontre à accueillir 2.000 enfants malades de Gaza, avant d'annoncer sur X avoir fait part à Donald Trump de sa "ferme opposition" à tout déplacement des Palestiniens.

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