Direct commencé à 06h30

Direct Gaza : cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas de retour à Bangkok

Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathan Suwannakham, Surasak Lamnau et Bannawat Saethao, cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas ont été rapatriés dimanche 9 février à Bangkok. Ces employés agricoles avaient été relâchés le 30 janvier dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un accord dont l'objectif à terme est de mettre fin à la guerre.

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Pongsak Thaenna, au centre, un otage thaïlandais libéré du Hamas, serre dans ses bras un proche à son arrivée à l'aéroport international de Suvarnabhumi dans la province de Samut Prakarn, en Thaïlande, le dimanche 9 février 2025.

Pongsak Thaenna, au centre, un otage thaïlandais libéré du Hamas, serre dans ses bras un proche à son arrivée à l'aéroport international de Suvarnabhumi dans la province de Samut Prakarn, en Thaïlande, le dimanche 9 février 2025. 

(AP Photo/Sakchai Lalit)
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21H00
Déclaration d'Erdogan

"Personne n'a le pouvoir" de déplacer les Palestiniens hors de Gaza, déclare le président turc Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan estime que personne n'avait le pouvoir d'expulser les Gazaouis de leur territoire dévasté par la guerre, rejetant le plan de son homologue américain Donald Trump qui vise à en expulser les Palestiniens et à laisser les Etats-Unis en prendre le contrôle.

"Personne n'a le pouvoir de déplacer les habitants de Gaza hors de leur patrie éternelle qui existe depuis des milliers d'années", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dans la soirée à l'aéroport d'Istanbul, avant de s'envoler pour la Malaisie. 

"Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est appartiennent aux Palestiniens", a-t-il martelé.

20H42
Déclaration de Netanyahu

Netanyahu qualifie de "révolutionnaire" la proposition de Trump pour Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qualifie de "révolutionnaire" la proposition du président américain Donald Trump d'une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis. 

Mardi, lors d'une rencontre à Washington avec le Premier ministre israélien, Donald Trump a déclaré que "les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza", après avoir annoncé vouloir déplacer les Palestiniens de ce territoire vers la Jordanie et l'Egypte,  malgré l'opposition de ces pays, suscitant un tollé mondial.

"Le président Trump est venu avec une vision complètement différente et bien meilleure pour Israël - une approche révolutionnaire et créative", déclare-t-il, s'adressant à son cabinet après son retour de Washington.

Il assure que Donald Trump était "très déterminé à la mettre en œuvre" et que leurs entretiens avaient débouché sur "des résultats extraordinaires qui pourraient assurer la sécurité d'Israël pour des générations".

17H30
Retrait de l'armée israélienne

L'armée israélienne se retire d'un important couloir de circulation à Gaza

L'armée israélienne achève son retrait du couloir de Netzarim, qui coupe en deux la bande de Gaza, permettant la libre circulation entre le nord et le sud du territoire dans le cadre du fragile accord de trêve avec le Hamas.

Dès l'annonce du retrait israélien, d'interminables files de voitures, de camions et de carrioles surchargées de bagages se sont formées dans les deux sens, au milieu d'un paysage de ruines.

Au lendemain d'un cinquième échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens, un journaliste de l'AFP présent sur les lieux a confirmé que les forces israéliennes s'étaient retirées de ce couloir, établi en décembre 2023, dont la réouverture fin janvier avait déjà permis à des centaines de milliers de déplacés de regagner le nord du territoire.

"Les forces israéliennes ont démantelé leurs positions et postes militaires, avec le retrait complet de leurs blindés du couloir de Netzarim sur la route de Salaheddine", qui relie le sud au nord de la bande de Gaza, "permettant aux véhicules de circuler librement dans les deux sens", a déclaré à l'AFP un responsable du ministère de l'Intérieur dirigé par le Hamas.

Sur la route de Salaheddine, hommes, femmes et enfants traversaient à pied ce couloir qui relie l'est à l'ouest de la bande de Gaza, entre la frontière israélienne et la Méditerranée, pour retrouver leur maison détruite par la guerre.

15H12
création d'un Etat palestinien sur le sol saoudien.

Des pays arabes dénoncent les propos de Netanyahu sur un Etat palestinien en territoire saoudien

Plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, condamnent les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu suggérant la création d'un Etat palestinien sur le sol saoudien.

Pour le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, les propos de Benjamin Netanyahu sont "inacceptables et déconnectés de la réalité", ajoutant qu'ils relevaient "de simples fantasmes ou illusions".

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a pour sa part exprimé sa satisfaction "quant à la condamnation" et "le rejet total annoncés par ses pays frères concernant les propos de Benjamin Netanyahu vis-à-vis du déplacement du peuple palestinien".

"Le royaume rejette catégoriquement ces déclarations, qui visent à détourner l'attention des crimes successifs commis par l'occupation israélienne contre nos frères palestiniens à Gaza, y compris le nettoyage ethnique auquel ils sont soumis", a-t-il ajouté dans un communiqué.

13h25

Les autorités palestiniennes font état de deux femmes tuées par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que des forces israéliennes avaient tué dimanche deux Palestiniennes, dont l'une enceinte de huit mois, en Cisjordanie occupée, l'armée israélienne affirmant avoir "ciblé des terroristes" dans le secteur. 

Soundus Jamal Mohammad Chalabi, 23 ans, a été tuée avant l'aube dans le camp de réfugiés de Nour Chams, selon le ministère, qui précise que son mari, Yazan Abou Chola, a été grièvement blessé. 

La jeune femme est décédée à son arrivée à l'hôpital local. "Les équipes médicales n'ont pas pu sauver la vie du bébé en raison de l'occupation (l'armée israélienne) qui a empêché le transfert des blessés à l'hôpital", a ajouté le ministère dans un communiqué. 

Le couple "essayait de quitter le camp avant que les forces d'occupation n'y pénètrent. Ils ont été abattus dans leur voiture, et la femme et son bébé sont tombés en martyrs, tandis que le mari a été blessé", a affirmé à l'AFP Murad Alyan, membre du comité populaire du camp.  

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné ce qu'il a décrit comme "un crime d'exécution commis par les forces d'occupation", accusées de "cibler délibérément des civils sans défense". 

Rahaf Fouad Abdoullah Al-Ashqar, 21 ans, a elle été tuée lors d'un incident distinct dans le camp, a indiqué le ministère de la Santé. 

Selon une source du comité populaire du camp, elle a été tuée et son père blessé lorsque "les forces israéliennes ont utilisé des explosifs pour ouvrir la porte de leur maison familiale". 

L'armée israélienne a déclaré qu'elle enquêtait sur ces allégations. 

Elle a indiqué avoir lancé une opération dans le camp de Nour Chams dimanche matin, dans le cadre d'une vaste opération en cours dans les camps voisins de Tulkarem et de Jénine. 

"L'équipe de combat de la brigade Ephraïm a commencé les opérations à Nour Chams", a déclaré l'armée dans un communiqué, ajoutant que des soldats avaient "ciblé plusieurs terroristes et arrêté d'autres individus dans la région". 

Des images de l'AFP ont montré dimanche matin des bulldozers militaires déblayant un passage devant des bâtiments apparemment vides dans ce camp densément peuplé, qui abrite environ 13.000 personnes. 

Au moins 70 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, depuis le début de l'année, selon le ministère palestinien de la Santé.

Les violences y ont explosé depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Au moins 886 Palestiniens y ont été tués en 16 mois par l'armée israélienne ou des colons, selon le ministère de la Santé palestinien. 

Dans le même temps, au moins 32 Israéliens, dont des soldats, ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors des opérations militaires israéliennes, selon les chiffres officiels israéliens.    

13h20

Ligue arabe: les propos de Netanyahu sur l'Arabie saoudite témoignent d'une "déconnexion de la réalité"

La Ligue arabe a estimé dimanche que les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui laissent suggérer la création d'un Etat palestinien sur le sol saoudien, traduisent une "déconnexion complète de la réalité". 

"La logique qui les sous-tend est inacceptable et déconnectée de la réalité", a déclaré le secrétaire général Ahmed Aboul Gheit dans un communiqué, ajoutant que des idées comme celle exprimée par M. Netanyahu dans une récente interview "ne sont que de simples fantasmes ou illusions".

12h16

L'armée israélienne se retire d'un important couloir de circulation à Gaza

L'armée israélienne a achevé dimanche son retrait du couloir de Netzarim, qui coupe en deux la bande de Gaza, permettant la libre circulation entre le nord et le sud du territoire dans le cadre du fragile accord de trêve avec le Hamas.  

Au lendemain d'un cinquième échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens, un journaliste de l'AFP présent sur les lieux a confirmé que les forces israéliennes s'étaient retirées de ce couloir, dont la réouverture fin janvier avait permis à des centaines de milliers de déplacés de regagner le nord du territoire palestinien.

"Les forces israéliennes ont démantelé leurs positions et postes militaires, avec le retrait complet de leurs blindés du couloir de Netzarim sur la route de Salaheddine", qui relie le sud au nord de la bande de Gaza, "permettant aux véhicules de circuler librement dans les deux sens", a déclaré un responsable du ministère de l'Intérieur dirigé par le Hamas.

Des images de l'AFP ont montré que la circulation des véhicules avait repris dans les deux sens dimanche matin.

Des voitures, des bus, des camions et même des chariots à dos d'âne circulaient sur la route de Salaheddine, en provenance du nord et du sud.

Samedi soir, un haut responsable du Hamas avait déclaré à l'AFP que les forces israéliennes devaient se retirer de ce passage après le cinquième échange, selon les termes de l'accord de trêve en vigueur depuis le 19 janvier pour une première phase de six semaines.

09h25

Gaza: un responsable du Hamas dit que l'armée israélienne a quitté le couloir de Netzarim

L'armée israélienne a totalement évacué le couloir de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza en deux parties sur un axe est-ouest, a indiqué dimanche un responsable du Hamas, conformément à l'accord de trêve en vigueur avec le mouvement islamiste palestinien.

"Les forces israéliennes ont démantelé leurs positions et postes militaires et ont complètement retiré leurs blindés du couloir de Netzarim sur la route de Salaheddine --reliant le sud au nord du territoire palestinien--, permettant aux véhicules de circuler librement dans les deux sens", a déclaré un responsable du ministère de l'Intérieur dirigé par le Hamas. Un journaliste de l'AFP présent sur les lieux a confirmé que les forces israéliennes s'étaient retirées du couloir.

08h50

L'Egypte va organiser un sommet d'urgence sur la question palestinienne

L'Egypte a annoncé dimanche qu'elle organiserait le 27 février un sommet des pays arabes pour discuter "des derniers développements graves" liés à la question palestinienne, après l'annonce par Donald Trump d'un plan visant à placer Gaza sous contrôle américain.

Ce "sommet arabe d'urgence" se tiendra alors que l'Egypte a rallié des soutiens régionaux contre le plan du président américain, qui a annoncé vouloir déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie et placer le territoire palestinien sous contrôle des Etats-Unis afin de le reconstruire.

Le sommet a été convoqué par l'Egypte, à la demande des Palestiniens, après des consultations "au plus haut niveau avec les pays arabes ces derniers jours", afin d'aborder "les derniers développements graves concernant la cause palestinienne", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Ces contacts ont été établis notamment avec Bahreïn, qui préside actuellement la Ligue arabe, a précisé le ministère.

Le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty s'était entretenu vendredi avec ses partenaires de Jordanie, d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis pour adopter une position unie rejetant tout déplacement forcé des Palestiniens.

Un concert de protestations à travers le monde a accueilli la proposition de Donald Trump, en particulier de la part des pays arabes qui ont insisté sur la nécessité d'une solution à deux Etats, israélien et palestinien, pour régler le conflit israélo-palestinien.        

07h40

Gaza: "déplacer de force" les Palestiniens est une "sérieuse menace" pour le Moyen-Orient, selon l'Iran

L'idée du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et de "déplacer de force" les Palestiniens est une "sérieuse menace" pour la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient, a estimé le chef de la diplomatie iranienne. 

Mardi, lors d'une rencontre à Washington avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a déclaré que "les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza".

Le locataire de la Maison Blanche a ajouté que les habitants de la bande de Gaza, en ruines après 15 mois de guerre, pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays.

"Déplacer de force les Palestiniens de Gaza fait partie d'un complot visant à détruire la Palestine de façon coloniale", a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

"Cela représente une menace sérieuse pour la stabilité et la sécurité de la région", a-t-il ajouté lors d'un entretien téléphonique samedi avec son homologue égyptien Badr Abdelatty.

"Il est essentiel que les pays islamiques adoptent une position ferme et cohérente" contre ce projet, a souligné M. Araghchi.

L'Egypte et la Jordanie, deux alliés clés des Etats-Unis, ont fait part la semaine dernière de leur rejet de la proposition de M. Trump de "nettoyer" la bande de Gaza.

Les deux pays ont appelé à la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats, israélien et palestinien.

Samedi, le chef de la diplomatie iranienne s'est également entretenu avec ses homologues de Tunisie et de Turquie au sujet de Gaza, selon son ministère de tutelle.

L'Iran est l'un des soutiens les plus farouches de la cause palestinienne, un des piliers de la politique étrangère de Téhéran depuis l'avènement de la République islamique en 1979.

Les dirigeants iraniens estiment illégitime l'Etat d'Israël, qualifié volontiers de "régime sioniste".

Ces entretiens du chef de la diplomatie iranienne sont intervenus le jour où le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a reçu à Téhéran des dirigeants du Hamas, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur le 19 janvier d'une trêve à Gaza entre le mouvement palestinien et Israël.

03h00

Retour à Bangkok de cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas

Cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas ont été rapatriés dimanche à Bangkok, a constaté l'AFP, 16 mois après leur enlèvement par le mouvement islamiste palestinien en Israël.

Ces employés agricoles avaient été relâchés le 30 janvier dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un accord dont l'objectif à terme est de mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement sur le sol israélien.

Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathan Suwannakham, Surasak Lamnau et Bannawat Saethao ont atterri à l'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok à 07H30 locales (00H30 GMT), selon un journaliste de l'AFP sur place.

Ils ont été accueillis par leurs proches et des responsables du ministère des Affaires étrangères.

Somboon Saethao, père de Bannawat, s'est dit "tellement heureux" de retrouver son fils à qui il réserve, avec le reste de sa famille, une cérémonie traditionnelle thaï.

"Je ne pense pas vouloir qu'il soit loin de la maison encore une fois", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les autorités vont désormais surveiller la réintégration des rapatriés, "en se focalisant sur leur santé mentale", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Maris Sangiampongsa.

"Nous n'avons jamais abandonné ces otages", a-t-il assuré en conférence de presse à l'aéroport.

Le 7-Octobre, le Hamas a enlevé 31 Thaïlandais, dont 23 libérés avant la fin de l'année 2023 et deux déclarés morts en mai 2024.

Un dernier otage thaïlandais retenu à Gaza est présumé toujours vivant.

Depuis le début de la guerre dans la région, 46 travailleurs thaïlandais ont été tués selon Bangkok, la majorité lors de l'attaque initiale du Hamas mais aussi quelques-uns par des roquettes du Hezbollah libanais, soutien du mouvement palestinien.

21h00

Cisjordanie: une ONG accuse Israël de "raids délibérés" contre des familles de prisonniers

Le Club des prisonniers palestiniens a accusé l'armée israélienne d'avoir agressé chez elles, dans la nuit de vendredi à samedi, des familles attendant des proches détenus devant être libérés dans le cadre d'un nouvel échange avec des otages à Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a simplement indiqué que "des patrouilles d'avertissement avaient été menées (en Cisjordanie occupée) pour enlever des drapeaux (du mouvement islamiste palestinien) Hamas et (empêcher) des préparatifs dans la zone". 

Les autorités israéliennes ont interdit toute "fête ou procession en soutien au terrorisme", à l'occasion des ces libérations.

Israël a confirmé avoir relâché 183 détenus palestiniens en échange de trois otages israéliens qui étaient retenus à Gaza depuis leur enlèvement le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre.

Parmi les prisonniers relâchés, une quarantaine de détenus originaires de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, sont arrivés en début d'après-midi à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. 

Mais durant la nuit précédente, "les maisons de plusieurs prisonniers (devant) être libérés ont été perquisitionnées dans différentes villes" de Cisjordanie, a déclaré à l'AFP Abdallah al-Zaghari, directeur du Club des prisonniers, ONG qui vient en aide aux Palestiniens détenus par Israël.

"L'occupation (Israël, NDLR) tente de priver les familles des prisonniers de la joie des libérations qu'elles attendent depuis des décennies", a-t-il estimé.

Dénonçant des "raids délibérés" et le fait que des personnes âgées aient "été agressées", M. Zagahri a fait état de descentes de l'armée à Bethléem et Hébron ainsi qu'à Kobar, au nord de Ramallah.

Joint par téléphone à Kobar, le chef du conseil du village, Chaoukat Barghouti, a déclaré à l'AFP que des soldats israéliens avaient "pris d'assaut le village après minuit" et étaient entrés dans la maison d'un ancien prisonnier, Fakhri Barghouti, attendant la libération de son fils, Chadi Barghouti.

"Ils sont entrés (...), ont tout cassé, et m'ont emmené dans une pièce à côté et m'ont battu avant de partir", a déclaré à l'AFP Fakhri Barghouti. "On m'a emmené à l'hôpital et il s'est avéré que j'avais une côte cassée."

"Nous ne sommes pas au courant d'un tel incident impliquant des violences lors des activités nocturnes des forces (israéliennes) dans la zone", a déclaré à l'AFP un porte-parole militaire.

Agé de 47 ans, Chadi Barghouti fait partie des 183 détenus Palestiniens relâchés samedi par Israël en échange de la libération de trois otages à Gaza dans le cadre de la trêve en cours.

Il a été condamné à 27 ans de prison après avoir été accusé notamment de détention d'arme, et de complicité de meurtre.

Condamné à la prison à vie pour avoir tué un soldat israélien, son père avait été libéré en 2011 après 33 années de détention lors d'un précédent échange de prisonniers.

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