Depuis le début des hostilités déclenchées par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, "Israël n'a cessé ni la guerre, ni les tueries, ni les bombardements, ni la destruction, ni le siège ou la famine qui se poursuivent chaque jour", égraine Aouni Aouad qui, à près de 40 ans, vit sous une tente d'al-Mawasi (sud) comme des centaines de milliers de déplacés.
"Alors comment (le gouvernement israélien) peut-il parler d'intensification des opérations militaires?" s'interroge-t-il en jugeant la situation déjà "catastrophique et tragique".
"L'opération inclut une attaque de grande envergure" et un nouveau déplacement interne "de la plupart de la population" hors des zones de combat, a déclaré le général de brigade Effi Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
Mais des habitants interrogés par l'AFP disent que la nouvelle offensive ne devrait pas changer de manière significative la situation humanitaire déjà désastreuse sur le terrain.