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Proche-Orient : Benjamin Netanyahu en visite en Hongrie malgré le mandat d'arrêt de la CPI

C'est la première visite de Benjamin Netanyahu en Europe, depuis le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023. Le Premier ministre israélien est arrivé ce jeudi 03 avril, en Hongrie, bravant le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'invitation de son indéfectible allié Viktor Orban. La visite devrait durer plusieurs jours. 

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononce un discours lors de la Conférence internationale sur la lutte contre l'antisémitisme à Jérusalem, le jeudi 27 mars 2025.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononce un discours lors de la Conférence internationale sur la lutte contre l'antisémitisme à Jérusalem, le jeudi 27 mars 2025. 

(AP Photo/Leo Correa)
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19h25

Tirs sur des ambulances à Gaza : un responsable de l'ONU évoque un possible "crime de guerre" israélien

La mort de 15 secouristes et travailleurs humanitaires à Gaza après des tirs sur leurs ambulances soulève de nouvelles questions sur la commission de "crimes de guerre par l'armée israélienne", s'est alarmé jeudi le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

Je suis horrifié par les meurtres de 15 personnels de santé et travailleurs humanitaires, qui soulève de nouvelles inquiétudes quant à la commission de crimes de guerre par l'armée israélienne.

Volker Türk, haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme

15h30

La Défense civile à Gaza fait état de 19 morts dans une frappe israélienne

La Défense civile à Gaza a fait état jeudi de la mort de 19 personnes suite à une frappe israélienne sur une école  abritant des personnes déplacées dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire.

"Pour le moment, 19 personnes ont été tuées et 38 blessées suite à une attaque israélienne sur l'école Dar al-Arqam dans le quartier al-Tuffah dans le nord-est de la ville de Gaza", a déclaré à l'AFP Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile à Gaza.

15h00

L'armée israélienne dit avoir mené une frappe aérienne contre un membre du Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené une frappe aérienne dans le sud du Liban contre un membre du Hezbollah, selon un communiqué.

L'armée de l'air a frappé il y a peu de temps un terroriste du Hezbollah qui était actif dans la zone de Alma El Shaab, dans le sud du Liban.

L'armée israélienne, dans un communiqué.

10h25

Selon Israël, la Hongrie adopte une "position morale forte" en quittant la CPI

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a félicité jeudi la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban pour avoir adopté une "position morale forte" en annonçant sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI).

"Merci, @PM_ViktorOrban et merci à la Hongrie pour sa position morale claire et forte aux côtés d'Israël et des principes de justice et de souveraineté!" a déclaré M. Saar, critiquant la CPI pour son "empressement à porter atteinte au droit d'Israël à l'autodéfense". Cette déclaration intervient au moment où la Hongrie reçoit le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, bravant le mandat d'arrêt émis par la CPI à l'encontre de ce dernier.           

09h45

Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.163 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé jeudi que 1.163 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 97 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, s'élève désormais à 50.523 morts dans la bande de Gaza.     

09h35

Tirs mortels sur des ambulances palestiniennes à Gaza: l'armée israélienne dit enquêter

L'armée israélienne a indiqué jeudi enquêter sur "l'incident du 23 mars 2025" dans le sud de la bande de Gaza, lors duquel 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances, tout en affirmant que ses soldats avaient ouvert le feu sur des "terroristes".

"L'incident du 23 mars 2025 [à Tal al-Sultan] dans lequel [des membres des] forces [israéliennes] ont ouvert le feu en visant des terroristes qui avançaient dans des ambulances a été transféré à [un mécanisme approprié de l'armée] pour une enquête", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne pour la presse étrangère.

Le colonel Shoshani répondait à une question sur les allégations de "fosse commune" portées par un responsable onusien après que des organisations de secours de la bande de Gaza ont annoncé avoir retrouvé après plusieurs jours à Tal al-Sultan, quartier de la ville de Rafah, les corps enterrés de 15 secouristes tués dans ces tirs.

L'armée israélienne, qui reconnaît avoir tiré sur des ambulances et des véhicules de secours jugés selon elle "suspects", n'a apporté aucun démenti officiel à l'affaire de la "fosse commune".

Néanmoins, un responsable militaire israélien a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat que l'armée avait "contacté [les] organisations [appropriées] à plusieurs reprises pour coordonner l'évacuation des corps en tenant compte des contraintes opérationnelles [et] comprenant que le processus pourrait prendre du temps, les corps ont été recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration", a-t-il ajouté.

Mercredi, le responsable du Bureau des opérations humanitaires de l'ONU (Ocha) dans les Territoires palestiniens, Jonathan Whittall, a qualifié d'"expérience choquante" la mission de secours au cours de laquelle les 15 secouristes ont été retrouvés la semaine précédente dans ce qu'il a qualifié de "fosse commune" à Tal al-Sultan.

"Les ambulances ont été touchées une par une", a-t-il affirmé, décrivant les véhicules détruits à côté de cette "fosse commune".

L'armée israélienne affirme de son côté avoir identifié parmi ces morts un membre de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant participé à l'attaque du 7 octobre 2023 ayant déclenché la guerre en cours et "huit autres terroristes du Hamas et du Jihad islamique".      

La Syrie accuse Israël de vouloir la "déstabiliser" après une incursion et des frappes meurtrières

Les autorités syriennes ont accusé Israël de vouloir "déstabiliser" la Syrie après une série de frappes qui ont détruit un aéroport militaire et une incursion sanglante jeudi dans le sud du pays qui ont fait 13 morts selon une ONG.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz,  dont le pays a mené des centaines de frappes en Syrie depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre, a averti jeudi le dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu'il paierait un "lourd tribut" si la sécurité d'Israël était menacée.

L'armée israélienne a indiqué plus tôt avoir répondu à des tirs d'hommes armés lors d'une opération dans le sud de la Syrie.

"Cette escalade injustifiée constitue une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie", a accusé le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Mercredi soir, l'aviation israélienne avait mené une série de frappes sur un centre de recherche militaire à Damas, l'aéroport militaire de la ville de Hama et la base aérienne militaire T-4 dans la province de Homs, tous deux dans le centre du pays.

Le ministère syrien a affirmé que l'aéroport militaire de Hama avait été "presque entièrement détruit" et évoqué des "dizaines de blessés civils et militaires".

08h15

Israël avertit la Syrie qu'elle devra payer un "lourd tribut" si ses intérêts sécuritaires sont menacés

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti jeudi le dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu'il s'exposerait à de graves conséquences si la sécurité d'Israël était menacée.

"Je préviens le dirigeant syrien Jolani: si vous permettez à des forces hostiles d'entrer en Syrie et de menacer les intérêts sécuritaires d'Israël, vous paierez un lourd tribut", a déclaré M. Katz dans un communiqué, en s'adressant au dirigeant syrien sous son ancien nom de guerre, Abou Mohammed al-Jolani.            

L'armée israélienne dit avoir "répondu" à des tirs lors d'une opération en Syrie

L'armée israélienne a indiqué jeudi qu'elle avait répondu à des tirs d'hommes armés lors d'une opération dans le sud de la Syrie, ajoutant avoir tiré sur plusieurs combattants qui ont été "éliminés" dans des frappes terrestres et aériennes.

"La présence d'armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l'Etat d'Israël", a déclaré un porte-parole militaire, ajoutant que l'armée "ne permettrait pas l'existence d'une menace militaire en Syrie et agirait contre elle".

05h40

Syrie: neuf civils tués par des bombardements israéliens dans la province de Deraa (autorités locales)

Les autorités de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, ont annoncé que neuf civils avaient été tués par un bombardement israélien jeudi dans cette province.

"Neuf civils ont été tués et d'autres blessés, selon un premier bilan", à la suite d'un bombardement israélien près de la ville de Nawa, dans l'ouest de Deraa, après une "incursion israélienne", ont précisé les autorités dans un communiqué sur leur chaîne Telegram.

05h25

Netanyahu en visite en Hongrie, défi au mandat d'arrêt de la CPI

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé jeudi en Hongrie, bravant le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'invitation de son indéfectible allié Viktor Orban.

"Bienvenue à Budapest!", a écrit sur Facebook le ministre de la Défense Kristof Szalay-Bobrovniczky, venu accueillir dans la nuit le dirigeant sur le tarmac de l'aéroport de Budapest.

Il entame une visite de plusieurs jours, la première en Europe depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Après les honneurs militaires au palais présidentiel, M. Netanyahu sera reçu dans la matinée par son homologue pour des discussions puis une conférence de presse vers 12H30 (10H30 GMT). 

L'occasion de rallier le soutien hongrois au plan du président américain Donald Trump, qui prévoit de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d'en expulser ses habitants.

Toutefois la portée de ce déplacement est surtout symbolique. 

Après l'annonce en novembre 2024 par la CPI du mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu est allé aux Etats-Unis mais jamais encore dans un Etat partie de la juridiction basée à La Haye. 

"Son but ultime est de retrouver la capacité de voyager où il veut", commente pour l'AFP Moshe Klughaft, consultant et ancien conseiller du dirigeant israélien.

A travers cette visite "dans un pays où il ne craint pas d'être arrêté, il ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements", peut-être par exemple en Allemagne où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu'il pourrait venir sans être inquiété.

02h00

Netanyahu est arrivé en Hongrie pour une visite, en dépit du mandat d'arrêt de la CPI

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a atterri jeudi à l'aéroport de Budapest peu après 02H30 (00H30 GMT), a annoncé le ministre hongrois de la Défense qui l'a accueilli sur le tarmac.

"Bienvenue à Budapest, Benjamin Netanyahu!", a écrit sur Facebook Kristof Szalay-Bobrovniczky. Le dirigeant entame une visite de plusieurs jours en Hongrie, à l'invitation de son allié Viktor Orban, bravant le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).

01h35

Israël morcèle Gaza, accentue la pression sur le Hamas pour récupérer les otages

Israël a annoncé mercredi que son armée avait commencé à morceler la bande de Gaza et à y saisir de larges zones de territoire pour forcer le mouvement islamiste palestinien Hamas à rendre les otages.

Loin de céder, le Hamas a rejeté une proposition de trêve annoncée samedi par Israël et transmise par l'intermédiaire de la médiation du Qatar et de l'Egypte, ont indiqué deux responsables du mouvement islamiste palestinien à l'AFP alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont fait plus de 30 morts mercredi, dont des enfants, selon les secours locaux.

Le Hamas souhaite avancer sur une proposition egypto-qatarie prévoyant un cessez-le-feu de 50 jours, période pendant laquelle le mouvement islamiste libérerait "cinq soldats israéliens" en échange de la remise en liberté de quelque 2.250 prisonniers palestiniens détenus par Israël, a indiqué un de ces deux responsables sous le couvert de l'anonymat

Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza affirmant que la pression militaire était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d'otages, morts ou vivants, qu'il détient encore.

"Nous morcelons la bande de Gaza et nous augmentons la pression pas à pas, afin qu'ils nous rendent nos otages", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

00h05

Israël frappe des cibles militaires en Syrie

Des frappes israéliennes ont visé mercredi un centre de recherche militaire à Damas et l'aéroport militaire de la ville de Hama (centre), ont indiqué la Syrie et Israël, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) faisant état de quatre morts.

"Quatre personnes ont été tuées et d'autres blessées, dont des membres du ministère syrien de la Défense, lors des frappes contre l'aéroport militaire de Hama", a déclaré l'OSDH, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. 

Israël a confirmé avoir touché des bases militaires dans le centre de la Syrie et près de Damas, alors que le OSDH a fait état de raids israéliens visant deux aéroports.

Par la suite dans un communiqué sur Telegram, le ministère syrien des Affaires étrangères a "condamné avec force la dernière agression israélienne contre la Syrie en violation flagrante du droit international et de la souveraineté syrienne".

La diplomatie syrienne a évoqué "la destruction presque totale de l'aéroport militaire de Hama" et des "dizaines de blessés civils et militaires".

"Une frappe aérienne (...) israélienne a visé les abords du bâtiment de recherche scientifique" dans le quartier de Barzeh à Damas, a précisé l'agence officielle syrienne Sana en référence à une installation militaire déjà touchée par des frappes.

L'agence a également indiqué qu'un raid israélien avait visé "les environs de la ville de Hama", sans préciser les cibles.

L'OSDH a fait état de frappes israéliennes dans plusieurs régions syriennes, notamment contre le centre de recherche à Damas.

En Israël, l'armée a affirmé dans un communiqué que ses forces avaient "frappé les capacités militaires dans les bases syriennes de Hama et T4, dans la province de Homs (centre), ainsi que d'autres infrastructures militaires dans la région de Damas".

Israël a lancé des centaines de frappes sur des sites militaires depuis que des rebelles islamistes ont chassé du pouvoir le président syrien Bachar al-Assad le 8 décembre, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités qualifiées par Israël de "djihadistes".

Dans les jours qui ont suivi la chute du président Assad, l'OSDH avait fait état de frappes israéliennes visant le centre de recherche à Barzeh.

21h50

Trêve à Gaza: le Hamas rejette la dernière contre-offre israélienne

Le Hamas a rejeté la dernière contre-offre israélienne dans les négociations indirectes en vue de rétablir une trêve à Gaza et de libérer les otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, ont indiqué mercredi soir deux responsables du mouvement à l'AFP.

"Le Hamas a décidé de ne pas donner suite à la dernière proposition israélienne présentée par l'intermédiaire des médiateurs", a déclaré un de ces responsables sous le couvert de l'anonymat, accusant Israël de faire "obstruction à une proposition de l'Egypte et du Qatar et de chercher a faire dérailler tout accord".

Confirmant le refus du mouvement islamiste palestinien de discuter sur la base de la dernière offre israélienne, un autre responsable du Hamas a appelé "les médiateurs et la communauté internationale à forcer (Israël) à s'impliquer en faveur de la proposition des médiateurs".

Après deux mois de trêve à Gaza, et plusieurs semaines de tractations infructueuses sur les moyens de la prolonger, Israël a repris le 18 mars ses bombardements et son offensive militaire sur Gaza, affirmant que la pression des armes était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d'otages, morts ou vivants, qu'il détient encore.

Samedi, le principal négociateur en chef du Hamas avait indiqué que le mouvement avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza présentée par les médiateurs.

Rejetant implicitement les termes de cette offre, le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait indiqué qu'Israël avait "transmis aux médiateurs une contre-proposition en totale coordination avec les Etats-Unis".

Selon le premier responsable du Hamas la proposition égypto-qatarie prévoit une cessez-le-feu de 50 jours pendant lequel le Hamas relâcherait "cinq soldats israéliens", y compris un ayant la nationalité américaine, en échange de la libération de 250 Palestiniens emprisonnés par Israël, dont 150 condamnés à des peines de prison à vie.

Israël libérerait également 2.000 Palestiniens capturés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, date de l'attaque sanglante du Hamas ayant déclenché la guerre.

De même source, la proposition acceptée par le Hamas inclut également le repli de l'armée israélienne des zones de Gaza dans lesquelles elle s'est redéployée depuis le 18 mars et l'afflux de l'aide humanitaire à destination du territoire palestinien assiégé, soumis de nouveau par Israël à un blocus complet depuis le 2 mars.

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