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Direct Trois morts, six blessés dans des frappes ukrainiennes en territoire occupé

Des frappes ukrainiennes sur deux villes de la région de Donetsk, à l'est du pays, partiellement contrôlé par Moscou ont fait trois morts et six autres blessés, ce vendredi 10 janvier. "Dans les heures de pointe matinales, l'ennemi a attaqué Donetsk et Svetlodarsk", a écrit sur Telegram le dirigeant de la région de Donetsk, Denis Pouchiline, installé par Moscou.

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Un homme roule à vélo devant le bureau de poste qui a été détruit par une frappe aérienne russe à Kurakhove, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 7 novembre 2024.

Un homme roule à vélo devant le bureau de poste qui a été détruit par une frappe aérienne russe à Kurakhove, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 7 novembre 2024. 

(AP Photo/Anton Shtuka, Archive)
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18H47
Aviation

Vols civils en Russie : Moscou dénonce la recommandation "absurde" de l'UE

L'agence fédérale de l'aviation russe a dénoncé la recommandation "absurde" de l'Union européenne, qui a mis en garde plus tôt contre les "risques élevés" encourus par les avions de ligne survolant la Russie, comme en témoigne selon cette dernière le récent crash d'un appareil azerbaïdjanais.

"Cette recommandation "par souci de sécurité" semble particulièrement absurde dans le contexte des sanctions en cours" visant le secteur aérien russe, a taclé Rossaviatsia dans un communiqué. Ce "n'est rien d'autre que la poursuite de la politique de sanctions exercée par les pays occidentaux sur l'industrie de l'aviation civile russe", a-t-elle ajouté.

16H48
Énergies

Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russes

Les gouvernements américain et britannique ont annoncé de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.

À quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.

Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises, "qui produisent à elles seules plus d'un million de barils de pétrole par jour, soit une valeur d'environ 23 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros) par an aux prix actuels".

Une décision immédiatement dénoncée comme "injustifiée et illégitime" par Gazprom Neft, filiale du grand groupe étatique Gazprom, citée par les agences de presse russes.

Les nouvelles sanctions sont "un coup important" porté à l'effort de guerre du Kremlin, s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Ces mesures portent un coup important au fondement financier de la machine de guerre russe en perturbant l'ensemble de sa chaîne d'approvisionnement. (...) Moins la Russie tirera de revenus du pétrole et d'autres ressources énergétiques, plus vite la paix sera rétablie.
Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

De son côté, le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé qu'il "parlera à Poutine". Les sanctions touchent aussi Petroleum Industry of Serbia (NIS), seul fournisseur de gaz en Serbie et détenue majoritairement par Gazprom.

15H55
Aide militaire

Le gouvernement allemand divisé sur une nouvelle aide à l'Ukraine

Le gouvernement allemand apparait divisé sur l'opportunité d'une nouvelle aide militaire d'un montant de 3 milliards d'euros à l'Ukraine, selon l'hebdomadaire Spiegel, au moment où la prochaine investiture de Donald Trump fait craindre à Kiev un recul du soutien américain.

"Nous avons préparé de possibles approvisionnements supplémentaires pour l'Ukraine, s'il y a des fonds supplémentaires", a déclaré vendredi le ministre de la Défense Boris Pistorius, membre du parti social-démocrate (SPD) comme le chancelier Olaf Scholz.

Il était interrogé sur des informations de l'hebdomadaire Spiegel selon lequel son ministère, en lien avec celui des Affaires étrangères, a dressé une liste de matériel militaire dont Kiev a un besoin urgent, notamment des systèmes de défense aérienne, des missiles, des obusiers et des munitions.

Selon le Spiegel, Olaf Scholz a opposé début janvier son veto à cette nouvelle enveloppe pour ne pas mettre le futur gouvernement devant le fait accompli. Des élections législatives se tiendront en Allemagne le 23 février.

La chancellerie n'a pas souhaité commenté ces informations.

14H21
Bombardement

L'Ukraine affirme avoir frappé un dépôt de drones et de munitions en Russie

L'Ukraine a frappé un dépôt de munitions et une installation de stockage de drones dans le sud de la Russie, a affirmé une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).

"Des drones du SBU et un missile Neptune ont pris pour cible un entrepôt de munitions et de drones de reconnaissance près du village de Tchaltyr, dans la région de Rostov", a déclaré cette source. Selon elle, les drones ukrainiens ont saturé les systèmes de défense antiaérienne russes, ce qui a permis au missile de frapper l'installation militaire.

Les autorités russes ont indiqué de leur côté qu'une installation industrielle située près du village de Tchaltyr, dans cette région frontalière de l'Ukraine, avait pris feu à la suite d'une attaque de drones, sans donner plus de détails.

09h50

Vaste opération policière contre des réfractaires à la mobilisation en Ukraine

La police ukrainienne a annoncé vendredi mener "plus de 600 perquisitions" dans le cadre d'une "opération spéciale" visant à bloquer le passage illégal de la frontière par les hommes en âge de combattre.

L'Ukraine doit regarnir les rangs de son armée pour faire face aux assauts incessants de forces russes plus nombreuses et mieux équipées, près de trois ans après le début de l'invasion russe.

Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ont interdiction de quitter le pays, sauf exception, et dès lors ceux voulant échapper à une éventuelle mobilisation franchissent la frontière illégalement.

"Plus de 600 perquisitions simultanées sont menées" à travers le pays chez les "organisateurs et participants de groupements" qui ont aidé "des centaines d'hommes" à "franchir la frontière en contournant les points de passage officiels", a indiqué la police dans un communiqué.

"Ce n'est que la première étape d'une opération spéciale visant à fermer" ces filières, a ajouté la police en promettant de fournir davantage d'informations prochainement.

Des milliers, voire des dizaines de milliers d'Ukrainiens, selon des estimations officieuses, auraient pu partir illégalement grâce à des passeurs, de faux papiers ou de pots-de-vins payés aux gardes-frontières.

Des dizaines d'entre eux ont perdu la vie en tentant de traverser des rivières frontalières à la nage.

A la peine face aux troupes russes qui avancent depuis plus d'un an sur le front Est, l'armée ukrainienne a subi de lourdes pertes en trois ans de guerre et a du mal a regarnir ses rangs.

Émaillé de scandales, le système de mobilisation militaire est très critiqué en Ukraine et largement considéré comme inefficace, corrompu et injuste, ce qui a poussé le président Volodymyr Zelensky à limoger tous les responsables régionaux en charge de la mobilisation en 2023.

09h00

Trois morts, six blessés dans des frappes ukrainiennes en territoire occupé

Trois personnes ont été tuées et six autres blessées vendredi dans des frappes ukrainiennes ayant visé deux villes de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine partiellement contrôlé par Moscou, ont indiqué les autorités locales et russes.

"Dans les heures de pointe matinales, l'ennemi a attaqué Donetsk et Svetlodarsk", a écrit sur Telegram le dirigeant de la région de Donetsk, Denis Pouchiline, installé par Moscou.

Selon lui, une frappe ukrainienne a touché un immeuble résidentiel à Svetlodarsk où une femme a été tuée et quatre habitants ont été blessés.

Une autre attaque, menée à l'aide de lance-roquettes de fabrication américaine HIMARS, a touché un supermarché à Donetsk, endommageant également des immeubles et des bâtiments administratifs avoisinants, selon M. Pouchiline.

Cette frappe "a fait deux morts et deux blessés parmi les civils", a précisé, pour sa part, le Comité d'enquête russe, cité par l'agence de presse publique RIA Novosti.

De larges pans de la région de Donetsk, et de celle avoisinante de Lougansk, échappent au contrôle de l'Ukraine depuis une rébellion séparatiste prorusse armée pilotée par Moscou en 2014.

La Russie, qui a lancé ses troupes à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, revendique l'annexion de ces deux régions, ainsi que celle de deux régions du sud du pays qu'elle occupe partiellement, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014.       

01h05

Macron et Starmer s'entretiennent de l'Ukraine lors d'une rencontre au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a rencontré jeudi soir au Royaume-Uni le Premier ministre britannique Keir Starmer, avec au coeur des discussions la situation en Ukraine.

Le travailliste a reçu Emmanuel Macron à Chequers, la résidence de campagne des Premier ministres britanniques, située dans le Buckinghamshire, au nord-ouest de Londres.

Les deux dirigeants "ont souligné la nécessité de l'unité en ces temps incertains" au niveau international, selon un porte-parole de Downing Street.

A propos de l'Ukraine, ils ont "réaffirmé leur volonté de se coordonner étroitement afin de soutenir" ce pays "aussi longtemps que nécessaire", indique un communiqué de l'Elysée.

Ils ont aussi souligné "l’importance de continuer à fournir les équipements nécessaires à la défense du territoire ukrainien, et de garantir un soutien financier durable à l’Ukraine au-delà de 2025". 

Emmanuel Macron et Keir Starmer ont insisté sur "l'importance d'offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine".

A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les Européens s'interrogent sur les conditions des futures négociations de paix entre Moscou et Kiev, alors que le président élu a promis de mettre un terme rapide à la guerre.

Concernant la situation au Proche et au Moyen-Orient, les dirigeants ont mis en avant "l'importance de la stabilité et de la sécurité dans la région, ainsi que la nécessité d'éviter une escalade régionale", selon Downing Street.

Les deux dirigeants ont aussi échangé sur le renforcement de la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Le Premier ministre britannique veut "réinitialiser" les relations de son pays avec l'UE, après le déchirement du Brexit. 

Au niveau des relations bilatérales, ils ont évoqué le sommet franco-britannique qui doit avoir lieu en 2025 au Royaume-Uni. Il sera, selon l'Elysée, l'occasion "d’approfondir les coopérations en matière de défense, de transition énergétique, d’intelligence artificielle, de migrations et d'échanges culturels".

A l'arrivée d'Emmanuel Macron, Keir Starmer avait affirmé que la rencontre de jeudi était "la preuve de la capacité" des deux pays "à bien travailler ensemble".

"Nous avons beaucoup de convergences", a dit de son côté le président français. 

Selon Downing Street, les dirigeants ont aussi échangé sur l'immigration illégale, alors que Paris et Londres peinent à endiguer le phénomène des "small boats", les traversées clandestines de la Manche sur des canots de fortune depuis le nord de la France. 

20h10

Zelensky réclame plus d'aide et des troupes occidentales avant "le nouveau chapitre" Trump

Volodymyr Zelensky a de nouveau plaidé jeudi pour l'envoi de troupes occidentales en Ukraine afin de "forcer la Russie à la paix" à un moment où Kiev craint de perdre le soutien des Etats-Unis avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Le président ukrainien participait, avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, à la dernière rencontre du "groupe de contact" des soutiens militaire de Kiev avant l'investiture du milliardaire républicain le 20 janvier.

Il est ensuite parti pour Rome, où il doit notamment s'entretenir avec la cheffe du gouvernement de droite radicale italien Giorgia Meloni, à la fois fidèle soutien de l'Ukraine et favorable à Donald Trump, auquel elle a rendu visite en Floride.

Au cours de la réunion rassemblant une cinquantaine de pays sur la base aérienne américaine de Ramstein en Allemagne, le chef du Pentagone a appelé ses alliés à "ne pas faiblir" dans leur appui à l'Ukraine, assurant que les Etats-Unis resteraient "un partenaire fiable" au sein de l'Otan.

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche marquera l'ouverture d'un "nouveau chapitre" pour les Européens, a déclaré Volodymyr Zelensky.

Il dit y voir aussi une "période d'opportunités", même si Donald Trump affiche son scepticisme sur les milliards d'aide dépensés par Washington pour soutenir Kiev contre l'invasion russe déclenchée il y a près de trois ans, le 24 février 2022.

Le déploiement de troupes occidentale en Ukraine, une proposition qui suscite de vives réserves dans plusieurs Etats européens, est "l'un des meilleurs instruments" pour "forcer la Russie à la paix", a martelé le chef de l'Etat ukrainien.

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