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Base navale pour l'Otan en mer Baltique : la Russie convoque l'ambassadeur allemand

La Russie a convoqué mardi l'ambassadeur allemand à Moscou pour protester contre l'ouverture d'un centre de commandement naval en mer Baltique, dont l'objectif déclaré est de coordonner les forces des Etats membres de l'Otan dans la zone faisant face à la Russie.

Selon le gouvernement russe, cette démarche des autorités allemandes viole les dispositions du traité de Moscou de 1990 - dit traité 2+4 - qui fixe le statut international de l'Allemagne après sa réunification et qui interdit le déploiement de troupes étrangères sur le territoire de l'ancienne RDA. Berlin a rejeté ces accusations.

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otan mer baltique

Des véhicules blindés militaires participent à l'exercice Baltops 2024 dans la région de la mer Baltique, le 16 juin 2024. Quelque 9,000 soldats de 20 pays de l'OTAN ont participé cet été à des exercices militaires dans la région de la mer Baltique, devenue stratégiquement sensible suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Mass Communication Specialist 1st Class Cameron C. Edy, U.S. Naval Forces Europe-Africa Public Affairs via AP
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16h39
Soldats en souffrance

Un homme se suicide dans un centre d'enrôlement militaire ukrainien

Un homme ukrainien, recherché pour s'être soustrait à la mobilisation militaire, s'est donné la mort après avoir été arrêté par la police et emmené dans un centre d'enrôlement selon les autorités ukrainiennes.

Ce drame illustre le problème de la mobilisation militaire en Ukraine, alors que les recrues manquent cruellement sur le front et que de nombreux hommes se cachent, payent des pots-de-vin ou tentent de fuir à l'étranger pour éviter d'être envoyés sur le front.

Dans la ville de Poltava, dans le centre-est de l'Ukraine, les autorités locales ont annoncé que le corps d'un homme a été retrouvé dans l'une des "salles techniques" d'un centre d'enrôlement, présentant des "signes évidents" d'un suicide.

Cet homme y avait été amené par la police lundi parce qu'il figurait sur la liste des personnes recherchées pour avoir fui la mobilisation. Le centre militaire a assuré qu'il n'avait pas soumis cet homme à des "pressions physiques ou psychologiques". Une enquête a été ouverte sur les circonstances de sa mort.

(Re)voir Ukraine : une loi de mobilisation controversée

Des vidéos apparaissent régulièrement sur les réseaux sociaux ukrainiens montrant des hommes emmenés de force par les recruteurs militaires, parfois battus et jetés dans des fourgons. La plupart des hommes en âge de combattre n'ont pas le droit de quitter le pays en vertu de la loi martiale, mais des milliers d'entre eux ont franchi illégalement la frontière pour tenter d'échapper à la mobilisation, selon les autorités ukrainiennes.

recrues ukr

Des recrues de l'armée attendent leur tour pour passer un examen médical dans un hôpital municipal de Kiev, en Ukraine, le 8 février 2024. 

AP Photo/Efrem Lukatsky

Des dizaines d'entre eux ont perdu la vie en tentant de traverser des rivières frontalières à la nage.

Le système de recrutement est également vivement critiqué pour sa corruption et son injustice, ce qui a poussé le président Volodymyr Zelensky à limoger tous les responsables en charge de la mobilisation en 2023.

16h18
Bataille navale

Base navale en mer Baltique : Berlin réfute toute violation de traité

Le centre de commandement naval en mer Baltique inauguré par l'Allemagne pour coordonner les forces de l'Otan ne viole aucune disposition du traité régissant le statut international du pays depuis la réunification, a affirmé Berlin, en réponse aux accusations de la Russie.

La Russie a convoqué mardi l'ambassadeur allemand à Moscou pour protester contre l'ouverture de cette nouvelle base. Le diplomate "a démenti en toute clarté que le traité 2+4 ait été violé par le gouvernement fédéral", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

 

15h23
Grand nettoyage

Le procureur général démissionne après des accusations de corruption

Le procureur général d'Ukraine, Andriï Kostine, a annoncé sa démission après qu'une enquête des services de sécurité a révélé un système de corruption à grande échelle qui aurait permis à des responsables de ses services d'éviter l'enrôlement dans l'armée.

"Beaucoup de faits d'abus honteux ont été découverts dans le système du parquet en Ukraine", a écrit Andriï Kostine, ajoutant considérer qu'il était donc "juste" de présenter sa "démission".

 

14h30
Guerre hybride

La Pologne ferme un consulat de Russie sur fond d'accusations d'actes de "sabotage"

Le ministre polonais des Affaires étrangères a annoncé la fermeture du consulat russe à Poznan dans l'ouest du pays, accusant Moscou de mener des actes de "sabotage" et une "guerre hybride".

"J'ai des informations selon lesquelles la Russie est derrière les tentatives de sabotage en Pologne et dans des pays alliés. J'ai donc pris la décision de retirer au consulat de la Fédération de Russie l'autorisation d'opérer à Poznan", dans l'ouest de la Pologne, a déclaré à la presse Radoslaw Sikorski.

Moscou a promis "une réponse douloureuse à toute nouvelle mesure hostile", a affirmé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par l'agence de presse Ria Novosti.

 

               

14h21
Bataille navale

Base de l'Otan en mer Baltique : la Russie convoque l'ambassadeur allemand

La Russie a convoqué l'ambassadeur allemand à Moscou pour protester contre l'ouverture d'une nouvelle base de l'Otan en mer Baltique, dont l'objectif déclaré est de coordonner les forces des Etats membres de la zone face à la Russie.

"L'ambassadeur d'Allemagne à Moscou a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères, auquel il a été adressé une vive protestation", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. "Washington, Bruxelles et Berlin doivent savoir que l'expansion de l'infrastructure militaire de l'Otan sur le territoire de l'ancienne RDA aura les conséquences les plus négatives et ne restera pas sans réponse", a-t-elle poursuivi.

(Re)voir Les enjeux du 75e sommet de l'OTAN

Selon Moscou, cette démarche des autorités allemandes "s'inscrit dans la continuité de la révision rampante des résultats de la Deuxième guerre mondiale et de la militarisation du pays".

Elle viole aussi les dispositions du traité de Moscou de 1990, estime le Kremlin. Ce traité fixe le statut international de l'Allemagne après sa réunification et interdit le stationnement et le déploiement de troupes étrangères sur le territoire de l'ancienne RDA.

"Nous avons exigé de Berlin des explications immédiates et exhaustives" sur l'ouverture de ce QG de l'Otan, a encore indiqué le ministère russe.

Selon l'armée allemande, cette base située à Rostock en mer Baltique aura pour objectif de "coordonner les activités navales" et de donner à l'Otan "un tableau actuel de la situation maritime" dans la zone. Elle vise aussi à défendre les intérêts des États membres de l'Alliance face aux "actions agressives, notamment en raison de la proximité de la Russie".       

14h06
Diplomatie

Au sommet des BRICS, l'Inde soutient un retour rapide de la paix en Ukraine

Le Premier ministre indien Narendra Modi a affirmé mardi qu'il souhaitait un retour rapide à la paix en Ukraine et soutenait les efforts pour y parvenir, lors d'un échange avec le président russe Vladimir Poutine.

"Nous sommes en contact constant à propos du conflit entre la Russie et l'Ukraine", a déclaré Narendra Modi au président russe, au premier jour du sommet du bloc des BRICS à Kazan en Russie. "Nous croyons que les conflits ont vocation à être résolus uniquement pacifiquement. Nous soutenons totalement les efforts pour restaurer rapidement la paix et la stabilité", a-t-il ajouté.

poutine modi

Le président russe Vladimir Poutine, à droite, et le Premier ministre indien Narendra Modi se serrent la main lors de leur rencontre en marge du Sommet des BRICS au Kremlin de Kazan, Russie, mardi 22 octobre 2024. 

AP Photo/Alexander Zemlianichenko
13h36
l'économie russe tient

Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour la Russie

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour la Russie en 2024, anticipant désormais une hausse du PIB de 3,6%, mieux que les 3,2% prévus jusque-là.

Moscou a injecté des milliards de dollars dans sa campagne militaire en Ukraine, des dépenses qui ont aidé l'économie nationale à absorber le choc des sanctions occidentales, dont le président russe Vladimir Poutine répète fièrement qu'elles ont "échoué".

Le pays a par ailleurs réussi à réduire sa dépendance envers ses importantes rentrées budgétaires liées aux hydrocarbures, un moyen de se protéger contre d'éventuelles restrictions supplémentaires ou de nouveaux chocs externes sur les marchés mondiaux.

(Re)voir Russie : économie de guerre

Le FMI a toutefois abaissé ses prévisions de croissance pour 2025 (attendue à 1,3% contre 1,5% auparavant), en raison de problèmes structurels persistants. 

La Banque centrale russe (BCR) n'a cessé d'ailleurs d'alerter contre "la surchauffe" de l'économie, car sa restructuration au pas de charge s'est accompagnée d'une inflation élevée (8,6% en septembre) et d'une dépendance accrue envers les investissements fédéraux, largement tirés par l'explosion des commandes militaires.

Le FMI a par ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'Ukraine en 2024 (3% contre 3,2% en avril), et anticipe désormais une hausse de seulement 2,5% du PIB l'an prochain (contre 6,5% avant).

12h35

Zelensky dit que l'Ukraine ne demande pas d'armes nucléaires à l'Occident

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son pays ne demandait pas d'"armes nucléaires" à ses alliés occidentaux pour combattre l'invasion russe, après des déclarations ambiguës sur la question la semaine dernière.

"Nous ne demandons pas à ce que des armes nucléaires nous soient données", a-t-il affirmé à des journalistes lundi, ses propos étant placés sous embargo jusqu'à mardi. 

La semaine dernière, Volodymyr Zelensky avait laissé entendre dans un discours à Bruxelles que l'Ukraine devrait disposer "d'armes nucléaires" si elle ne pouvait pas faire partie de l'Otan.

"Soit l'Ukraine dispose d'armes nucléaires, qui lui serviront de protection, soit elle doit faire partie d'une sorte d'alliance", avait-il dit jeudi, ajoutant ne pas connaître d'alliance "plus efficace" que l'Otan.

Le président russe Vladimir Poutine, qui a lui-même agité la menace nucléaire de façon répétée depuis le début de son invasion de l'Ukraine en 2022, avait qualifié ces propos de "dangereuse provocation".

12h20

Les négociations de paix avec la Russie "dépendront" de la présidentielle américaine, dit Zelensky

La possibilité d'entamer des négociations de paix avec la Russie "dépendra" du résultat de la présidentielle américaine, prévue le 5 novembre, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"A mon avis, cela dépend en premier ordre des élections aux États-Unis", allié clé de Kiev face à la Russie, a-t-il déclaré lors d'une rencontre lundi avec un groupe de journalistes, dont l'AFP, qui était sous embargo jusqu'à mardi.

Les Russes "observeront la politique des États-Unis sur cette question. Et les États-Unis feront connaître leur politique très rapidement, après l'élection, à mon avis", a-t-il poursuivi, estimant qu'"ils n'attendront pas janvier", quand le nouveau président américain prendra ses fonctions.

Crainte d'une victoire de Donald Trump

L'Ukraine craint qu'une victoire de l'ex-président républicain Donald Trump, qui a critiqué l'aide militaire versée à Kiev depuis le début de l'invasion russe de ce pays en février 2022, n'entraîne un assèchement de ces fonds.

Volodymyr Zelensky n'a pas souhaité aborder ce sujet épineux tout en assurant avoir eu de "bonnes" réunions tant avec Donald Trump et qu'avec sa rivale démocrate Kamala Harris lors de sa visite aux Etats-Unis en septembre.

"J'ai eu une bonne rencontre avec Trump. Elle a été aussi positive que possible. Et j'en suis content", a-t-il dit se félicitant également d'une "très bonne réunion avec Harris".

Le président ukrainien a par ailleurs espéré que Washington pourrait donner son accord à l'invitation officielle de l'Ukraine dans l'Otan malgré sa guerre avec la Russie, un projet crucial de Kiev auquel les Etats-Unis restent opposés.

"Après les élections, nous espérons une réaction plus positive de la part des États-Unis" qui "ne veulent pas" faire de changements de position importants pendant la campagne électorale, a-t-il estimé.

Question de l'adhésion à l'Otan

Un éventuel soutien américain devrait également pousser l'Allemagne à faire de même, a déclaré le chef de l’État ukrainien.

A ce jour, "la partie allemande est sceptique quant à notre adhésion à l'Otan", a constaté Volodymyr Zelensky, estimant qu'"ils ont peur" de la "réaction russe".

"Nous allons devoir tous travailler dur avec la partie allemande. Mais il n'en reste pas moins que les États-Unis auront une influence sur ce dossier", a-t-il dit.

L'Ukraine veut obtenir une invitation dans l'Otan aussi vite que possible, bien qu'environ 20% de son territoire soit occupé par la Russie, et intégrer officiellement l'Alliance après la fin de la guerre, a expliqué Volodymyr Zelensky.

"Aujourd'hui, nous voyons un consensus de la majorité des alliés" au sujet d'une telle invitation, a assuré le chef de l’État en citant la Hongrie et la Slovaquie parmi les autres pays réticents, dont la position pourrait selon lui changer après celle de Washington.

12h15
Sommet des Brics

L'Inde soutient un retour rapide de la paix en Ukraine, affirme Modi à Poutine

Le Premier ministre indien Narendra Modi a affirmé mardi qu'il souhaitait un retour rapide à la paix en Ukraine et soutenait les efforts pour y parvenir, lors d'un échange avec le président russe Vladimir Poutine.

"Nous sommes en contact constant à propos du conflit entre la Russie et l'Ukraine", a déclaré Narendra Modi au président russe, au premier jour du sommet du bloc des Brics à Kazan en Russie. "Nous croyons que les conflits ont vocation à être résolus uniquement pacifiquement. Nous soutenons totalement les efforts pour restaurer rapidement la paix et la stabilité", a-t-il ajouté.

12h00

Feu vert des eurodéputés à un prêt à Kiev financé par les avoirs russes gelés

Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l'octroi d'un prêt pouvant aller jusqu'à 35 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, qui sera financé par les profits dégagés par les avoirs russes gelés en Europe.

Le texte a été adopté par 518 voix pour, 56 contre et 61 abstentions.

La Russie doit payer pour la destruction de l'Ukraine.

Karin Karlsbroa, eurodéputée suédoise (Renew, libéraux) et rapporteure du texte voté.

"En soutenant l'Ukraine, nous investissons dans notre sécurité", a assuré de son côté l'eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, chrétiens-démocrates).

L'eurodéputé français Thierry Mariani (Patriotes pour l'Europe, extrême-droite) a en revanche dénoncé un prêt "imposé par la Commission (européenne) pour maintenir en vie un État déjà gangrené bien avant la guerre par la corruption".

Le conseil de l'UE, l'instance représentant les États membres, avait déjà donné son feu vert le 9 octobre. Il devra encore donner son accord final avant des premiers versements dès le début 2025.

280 milliards d'euros gelés

Quelque 280 milliards d'euros d'avoirs russes ont été gelés dans l'UE après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, dont environ 90% se trouvent en Belgique, siège de l'organisme international de dépôts de fonds Euroclear.

Ces avoirs sont censés dégager entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an, qui peuvent aider à armer l'Ukraine et à financer sa reconstruction d'après-guerre.

Les pays du G7 s'étaient mis d'accord pour un prêt global allant jusqu'à 50 milliards de dollars, soit quelque 45 milliard d'euros en faveur de l'Ukraine, financé par les intérêts produits par ces avoirs russes gelés. 

Les Européens font pour l'instant cavalier seul au sein du G7, en raison des garanties demandées par les États-Unis. Washington souhaite s'assurer que le gel des avoirs russes se fasse dans la durée pour éviter toute rupture de financement.

Il dépend en effet d'un régime de sanctions que les 27 doivent renouveler tous les six mois. La Commission a donc proposé que le renouvellement des sanctions, portant sur le gel des avoirs de la banque centrale russe, se fasse désormais tous les trois ans. Cette décision, qui nécessite l'unanimité des Etats membres, est toutefois bloquée par la Hongrie, a-t-on expliqué de source diplomatique.

Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et le Japon, doivent encore décider à quelle hauteur ils comptent participer à ce prêt de 45 milliards d'euros, décidé dans le cadre du G7.

Cette participation est importante car l'UE abaissera sa contribution de 35 milliards d'euros, si le montant du prêt total devait dépasser les 45 milliards d'euros, en prenant en compte les engagements futurs des autres pays du G7.

10h40

Cinq civils, dont un enfant, tués en Ukraine dans des attaques russes

Deux adultes et un enfant ont été tués dans une attaque nocturne sur la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, et deux autres civils dans une attaque séparée dans la région de Donetsk (est), ont indiqué mardi les autorités ukrainiennes.

A Soumy, chef-lieu de la région du même nom, la frappe mortelle de drones de combat a touché des maisons de cette ville qui comptait plus de 250 000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022, a précisé l'administration régionale.

"Cette terreur russe ne peut être vaincue que par l'unité avec le monde", a lancé sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Il a appelé à nouveau ses alliés occidentaux à livrer à son pays davantage de systèmes de défense aérienne, à autoriser l'armée ukrainienne à frapper des cibles militaires en profondeur en Russie et à investir dans la production d'armements en Ukraine. 

9h20

La population en Ukraine a diminué de plus de 10 millions depuis l'invasion russe en 2022

La population en Ukraine a diminué de plus de 8 millions depuis l'invasion russe en février 2022. C'est ce qu'a indiqué ce mardi le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), citant des chiffres des autorités ukrainiennes.

"Globalement, on constate que la population en Ukraine a diminué de plus de 10 millions d'habitants depuis le début de la guerre", a déclaré la directrice régional de l'UNFPA, Florence Bauer, lors d'un point de presse à Genève, expliquant qu'il s'agissait d'une "combinaison de facteurs".

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AFP