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Blinken estime que les discussions pour un cessez-le-feu au Liban ont fait "de bons progrès"

"Au regard de mon récent voyage dans la région et des discussions menées en ce moment même, nous avons bien progressé dans ce sens", a fait valoir le sécrétaire d'État américain. "Nous avons encore du travail à faire", a-t-il ajouté, appelant à "une solution diplomatique, y compris via un cessez-le-feu". Les horaires sont indiquées en TU.


 

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Le secrétaire d'État Antony Blinken le 25 octobre.

Le secrétaire d'État Antony Blinken le 25 octobre.

© Nathan Howard/Pool photo via AP
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19H09
cessez-le-feu

Blinken parle de "bons progrès" dans les discussions sur un cessez-le-feu au Liban

Les États-Unis travaillent "très dur" à la conclusion d'un accord qui inclurait un retrait du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, de la région frontalière avec Israël, a assuré Blinken lors d'une conférence de presse. "Au regard de mon récent voyage dans la région et des discussions menées en ce moment même, nous avons bien progressé dans ce sens", a-t-il fait valoir. "Nous avons encore du travail à faire", a-t-il ajouté, appelant à "une solution diplomatique, y compris via un cessez-le-feu".

Selon des médias israéliens citant des sources gouvernementales, le plan préparé par les émissaires américains prévoit un retrait du Hezbollah du sud du Liban, ainsi que le retrait de l'armée israélienne de cette région, dont le contrôle reviendrait à l'armée libanaise et aux Casques bleus de l'ONU.

Le Liban aurait la responsabilité d'empêcher le Hezbollah de se réarmer avec des armes importées et Israël conserverait son droit à se défendre dans le respect du droit international, selon ce document.
Premier soutien militaire d'Israël, les États-Unis n'ont pas réclamé de cessez-le-feu immédiat au Liban, et ont soutenu les frappes d'Israël contre le Hezbollah, assurant toutefois se préoccuper du sort des civils.

Antony Blinken a une nouvelle fois appelé à la pleine application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006 et selon laquelle seuls les Casques bleus et l'armée libanaise doivent être déployés dans le sud du Liban.
Présent à ses côtés, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a pour sa part estimé qu'il y avait une "opportunité" pour le Liban. "Nous avons bon espoir que nous allons voir les choses évoluer au Liban dans un avenir pas trop lointain".

18H38
santé publique

Blinken appelle Israël à permettre "urgemment" la reprise des vaccinations contre la polio à Gaza

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken exhorte Israël à permettre la reprise de la campagne de vaccination contre la polio, notamment dans le nord de la bande de Gaza, interrompue après des bombardements intensifs.
"Il est urgent que cela se fasse dans les jours qui viennent, et nous nous tournons vers Israël pour faciliter cette action", a déclaré le secrétaire d'État lors d'une conférence de presse, alors que, selon l'OMS, quelque 119.000 enfants dans le nord attendent leur deuxième dose de vaccin.

18H29
réplique

L'Iran avertit que sa réponse à l'attaque israélienne sera "brutale"

"L'action récente du régime sioniste, qui a attaqué des parties de notre pays, était un acte désespéré, et la République islamique d'Iran y répondra de manière brutale qui fera regretter" Israël, a dit Mohammad Mohammadi Golpayegani, un haut conseiller du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, selon l'agence de presse Tasnim.

Il a salué la performance de la défense aérienne iranienne pour avoir "empêché l'entrée des avions de combat du régime sioniste sur le territoire" et affirmé que les dégâts causés par les frappes étaient "minimes". Mohammad Golpayegani est un influent religieux, en tant que chef du cabinet de l'ayatollah Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les affaires de l'État. 

Le 26 octobre, l'armée israélienne a pour la première fois admis publiquement avoir attaqué des cibles militaires sur le territoire iranien, lors d'une opération présentée comme des représailles à des tirs de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre. Israël a déclaré que ses frappes avaient ciblé notamment des installations de fabrication de missiles tandis que Téhéran a minimisé leur portée.

En Iran, l'armée a annoncé la mort de quatre militaires et précisé que seuls des "systèmes radar" avaient été endommagés dans cette attaque qui avait été jugée "faible" par la presse locale. Des médias locaux avaient aussi fait état d'un civil tué.

Ce jeudi, le général Hossein Salami, le chef du Corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, a averti qu'une réponse "inimaginable" serait réservée à Israël.
"Israël a atteint le stade de l'effondrement et à présent il agit aveuglément, sans respecter aucune règle, et commet tous les crimes", a-t-il ajouté, selon Tasnim.

17H36
frappe israélienne sur un hôpital

L'OMS "condamne" une nouvelle attaque israélienne sur un hôpital

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé condamne une nouvelle attaque israélienne sur l'hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causés des dégâts sur des matériels vitaux. Pour sa part Médecins sans frontières a fait part de son inquiétude pour l'un de ses médecins arrêté par les Israéliens à Kamal Adwan.

"L'OMS condamne l'attaque de ce matin (de jeudi) contre l'hôpital Kamal Adwan, qui a blessé certains membres du personnel de l'hôpital", a dénoncé Tedros Adhanom Ghebreyesus dans un message sur le réseau social X. 

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Cette "dernière attaque met gravement en danger la vie des patients", a-t-il accusé, précisant que les forces israéliennes avaient "touché un espace de stockage contenant des fournitures vitales de l'OMS apportées lors de missions complexes, ainsi que la station de dessalement et les réservoirs d'eau sur le toit de l'hôpital". Selon le docteur Tedros, "l'hôpital fonctionne à peine après cette attaque". Selon l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), c'est le troisième étage de l'hôpital qui a été bombardé.

Le 25 octobre, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza avait déjà accusé les forces israéliennes d'avoir pris d'assaut l'hôpital qui se trouve dans le camp de Jabalia, où elles ont lancé une opération majeure au début du mois.

Des dizaines de personnels avaient aussi été arrêté, dont un chirurgien orthopédique travaillant pour Médecins sans frontières, le docteur Mohammed Obeid.
MSF, qui était sans nouvelles de lui, a indiqué jeudi, avoir reçu la confirmation que le chirurgien a bien "été arrêté par les forces israéliennes avec plusieurs membres de l'hôpital Kamal Adwan, au nord de #Gaza, le 26 octobre", écrit l'ONG sur X.

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"Nous sommes très inquiets par la détention de notre collègue", ajouté l'organisation humanitaire.
"Nous avons officiellement demandé aux autorités israéliennes des informations sur le statut de détention du Dr Obeid, sa localisation actuelle, et son état de santé physique et mental. Nous appelons à ce que sa sécurité et sa protection soient garanties", poursuit MSF.

Pour sa part, le Dr Tedros a souligné une nouvelle fois "la situation de santé effroyable" dans le nord de Gaza, où les forces israéliennes mènent une opération de grande envergure pour, selon elles, empêcher les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas de s'y regrouper. Le patron de l'OMS a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des hôpitaux, des patients, des professionnels de santé et des humanitaires.

14H32
Netanyahu aux émissaires américains

Une trêve avec le Hezbollah libanais doit garantir la sécurité d'Israël

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé aux émissaires américains en visite à Jérusalem pour discuter d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais qu'une trêve devait en priorité garantir la sécurité d'Israël.

"Le principal enjeu (...) est la capacité et la détermination d'Israël à faire respecter l'accord et à empêcher toute menace à sa sécurité venant du Liban" pour permettre le retour des populations déplacées dans le nord du pays, a déclaré Netanyahu aux émissaires américains Amos Hochstein et Brett McGurk, selon un communiqué de son bureau.

Les deux représentants de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient avaient auparavant été reçus par le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. "Les discussions se sont concentrées sur les défis stratégiques et les opportunités dans la région, à savoir les dispositifs de sécurité liés à la zone nord (d'Israël) et au Liban, et les efforts pour assurer" la libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza après plus d'un an de guerre avec le Hamas palestinien.

12H42
Opération militaire en Cisjordanie

En Cisjordanie, trois Palestiniens ont été tués lors d'une opération israélienne, selon les autorités locales

Trois Palestiniens ont été tués lors d'une opération militaire israélienne à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé jeudi le ministère palestinien de la Santé et un comité local.

Le ministère a fait état dans un communiqué "de martyrs dans le camp de Nour Chams à Tulkarem à la suite de bombardements israéliens".

Rami Alian, du comité populaire du camp, a précisé à l'AFP qu'"Ahmed Fahmawi, 16 ans, et Abdoul Aziz Abou Samane, 20 ans" avaient été tués dans l'opération de l'armée qui a débuté à 02H00 du matin (00H00 GMT).

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"Les forces d'occupation israéliennes mènent des opérations de ratissage dans les rues du camp et il y a des blessés", a-t-il ajouté.

13H33
cessez-le-feu

Ryad pourrait avancer "assez rapidement" sur certains accords avec Washington

L'Arabie saoudite pourrait avancer "assez rapidement" sur certains accords bilatéraux avec les États-Unis, même si un méga-accord impliquant la reconnaissance d'Israël reste encore éloigné, a affirmé son chef de la diplomatie.
Ryad négocie, depuis l'année dernière, un pacte de défense avec Washington et une assistance pour son programme nucléaire civil. Dans le cadre d'un tel accord, le royaume du Golfe, qui abrite les sites les plus saints de l'Islam, reconnaîtrait Israël.

Le mois dernier, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, a toutefois clairement conditionné une telle reconnaissance à la création d'un État palestinien. Un accord de normalisation "est hors de question jusqu'à ce que nous ayons une résolution sur la création d'un État palestinien", a répété son ministre des Affaires étrangères, Faycal ben Farhane, lors du forum Future Investment Initiative à Ryad.

Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Fayçal ben Farhane, lors du sommet des BRICS à Kazan, le 24 octobre dernier.

Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Fayçal ben Farhane, lors du sommet des BRICS à Kazan, le 24 octobre dernier.

© Vladimir Astapkovich/Photo BRICS via AP

D'autres accords bilatéraux avec Washington pourraient toutefois aboutir, a-t-il affirmé, en expliquant que les négociations portaient sur des "accords multiples". "Sur certains d'entre eux nous pouvons probablement progresser assez rapidement et certains (...) concernant notamment le commerce ou l'intelligence artificielle, ne sont pas liés à de tiers parties", affirmé le prince Fayçal.

Des responsables au sein de l'administration du président américain Joe Biden ont décrit les négociations en cours comme devant donner lieu à un méga-accord, écartant la possibilité de séparer les différents volets. Le prince Fayçal a reconnu que les éléments relatifs à la défense étaient liés à la normalisation. "Certains des accords de coopération en matière de défense les plus importants sont beaucoup plus compliqués", a-t-il souligné. "Nous serions certainement ouverts à une opportunité de les conclure avant la fin du mandat de l'administration actuelle, mais cela dépend d'autres facteurs qui échappent à notre contrôle", a-t-il ajouté.

Le diplomate saoudien a également affirmé que son pays n'avait aucune préférence quant au vainqueur de l'élection présidentielle américaine de la semaine prochaine. "Nous avons déjà travaillé avec le président (Donald) Trump, donc nous le connaissons et nous pouvons trouver un moyen de travailler très bien avec lui", a-t-il déclaré. "Mais nous connaissons aussi, évidemment, l'équipe qui travaille actuellement avec l'administration Biden. La vice-présidente (Kamala) Harris fait partie de cette équipe, et nous avons pu établir une relation de travail très solide. Donc nous n'avons absolument aucune préférence", a-t-il affirmé.

13H29
Nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 43.204 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 43.204 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
Au moins 41 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 101.641 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

12H46
FMI

Les conflits au Moyen-Orient laisseront des "séquelles durables"

Gaza, le Liban et le Soudan mettront des décennies à se remettre des guerres qui font rage sur leurs territoires, a prévenu jeudi le Fonds monétaire international (FMI), après avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la région.

"Les dégâts provoqués par ces conflits laisseront des séquelles durables (...) pendant des décennies", a affirmé l'organisation dans un communiqué à l'occasion de la publication de son dernier rapport régional.

Le FMI a abaissé ses prévisions de croissance pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à 2,1% pour 2024, soit une baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport à ses estimations précédentes publiées en avril, en raison des effets des conflits et des coupes dans la production de pétrole.
Il prévoit toutefois un rebond à 4% l'année prochaine. "Cette année a été difficile en raison des conflits qui ont causé des souffrances humaines dévastatrices et des dommages économiques durables", a déclaré son directeur pour la région, Jihad Azour, à des journalistes à Dubaï. "L'escalade récente au Liban a considérablement accru l'incertitude dans l'ensemble de la région", a-t-il ajouté.

Le FMI n'a pas publié de prévision de croissance pour ce pays, où Israël a intensifié ses opérations ces dernières semaines, mais des estimations "conservatrices" font état d'une contraction de 9 à 10% cette année, a souligné Azour. "L'impact (sur le Liban) sera sévère et dépendra de la durée du conflit", a déclaré cet ancien ministre libanais des Finances.

Les baisses de production de pétrole décidées par les pays exportateurs dans le cadre de l'alliance OPEP+, visant à soutenir les prix, contribuent également "à la croissance atone à court terme dans de nombreuses économies", selon le FMI.

Avec l'arrêt attendu de ces mesures l'année prochaine, le fonds prévoit une accélération de la croissance des pays pétroliers de la région, de 2,3% à 4% en 2025. Mais la croissance à moyen terme devrait rester "modérée, les réformes visant à diversifier l'économie mettant du temps à porter leurs fruits", affirme-t-il.

12H40
à l'amende

L'UE inflige une amende de 460 millions d'euros au groupe pharmaceutique israélien Teva pour abus de position dominante

La Commission européenne a infligé une amende de 462,6 millions d'euros au groupe pharmaceutique israélien Teva, lui reprochant un "abus de position dominante" pour son médicament contre le traitement de la sclérose en plaques, le Copaxone. Teva a immédiatement dénoncé une décision "sans fondement" et a fait part de son intention de faire appel.

Capture d'écran du site TEVA montrant deux boîtes de Copaxone.

Capture d'écran du site TEVA montrant deux boîtes de Copaxone.

© TEVA

Dans un communiqué, Bruxelles accuse notamment Teva de "diffuser systématiquement des informations trompeuses sur un produit concurrent pour entraver son entrée sur le marché".
La Commission européenne reproche aussi à l'entreprise d'avoir "artificiellement" étendu le brevet du Copaxone, pour mettre des bâtons dans les roues de ses rivaux.

Teva a rejeté en bloc ces accusations et se dit "bien préparé financièrement" pour se défendre. L'entreprise pharmaceutique assure mener "ses activités de manière légale et éthique" et être "un partenaire solide de l'Europe" et de ses patients.

Teva est avant tout un géant des médicaments génériques, mais il vend aussi ses propres traitements tels que le Copaxone. Il y a une quinzaine de jours, le ministère américain de la Justice (DOJ) avait annoncé que le laboratoire allait payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites civiles aux Etats-Unis, liées au versement de pots-de-vin pour augmenter les ventes du Copaxone et à une entente sur le prix d'un médicament contre le cholestérol, le Pravastatine.
 

12H32
Bilan humain au Liban

Au Liban, six secouristes affiliés au Hezbollah et son allié Amal tués dans des raids israéliens (ministère)

Six secouristes d'organisations affiliées au Hezbollah et à son allié Amal ont été tués dans des raids israéliens dans le sud du Liban, indique le ministère de la Santé, portant à 178 le nombre d'ambulanciers qui ont péri depuis le début des hostilités entre Israël et le Hezbollah.

Israël "a pris pour cible un point de rassemblement du Comité islamique de la santé dans le village de Derdghaiya", tuant quatre ambulanciers, selon le ministère. Deux autres, appartenant au Comité islamique de la santé et à l'association Al-Risala affiliée au mouvement chiite Amal, ont péri dans des raids israéliens distincts visant leurs véhicules, a-t-il ajouté.

12H20
Frappes au liban

Frappe près de la ville de Tyr dans le sud du Liban après un appel israélien à évacuer

Une série de raids a visé jeudi al-Hawch, aux abords de la ville côtière de Tyr dans le sud du Liban, selon un photographe de l'AFP, à la suite d'un appel israélien à évacuer plusieurs villages du sud du pays.

De nombreux habitants, dont des réfugiés palestiniens du camp de Rachidieh près de Tyr, avaient quitté la zone plus tôt après l'appel israélien à l'évacuation, selon l'Agence nationale libanaise d'information Ani.

12H19
Frappes au nord d'Israël

Cinq morts dans le nord d'Israël dans des tirs de roquettes depuis le Liban, selon les autorités locales

Cinq civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, a annoncé le maire de cette ville du nord d'Israël frontalière avec le Liban.

"Il y a cinq morts, un fermier et quatre travailleurs agricoles étrangers", a indiqué à l'AFP dans un message David Azoulai, le président du conseil de la région qui englobe la ville. L'armée israélienne avait plus tôt indiqué que deux "projectiles" tirés depuis le Liban avaient été repérés et qu'ils étaient "tombés dans une zone dégagée".

12H08
frappes israéliennes au LIban

Le Premier ministre libanais accuse Israël de "crime de guerre supplémentaire"

"Les menaces proférées par l'ennemi israélien contre les civils libanais leur demandant d'évacuer des villes entières et de les déplacer (..) sont un crime de guerre supplémentaire s'ajoutant à la série de crimes commis par l'ennemi", déclare le Premier ministre libanais Mikati dans un communiqué, en appelant "à une intensification de la pression sur Israël pour qu'il mette fin à son agression".
 

11H48
frappes israéliennes au LIban

Selon l'UNICEF, un enfant est tué chaque jour au Liban depuis le 4 octobre

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) avertit que la guerre en cours entre le Hezbollah et Israël a bouleversé "la vie des enfants" au Liban, où au moins un enfant a été tué chaque jour depuis près d'un mois.

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"Depuis le 4 octobre, au moins un enfant est tué chaque jour et dix autres sont blessés", a indiqué l'organisation dans un communiqué. Elle a ajouté que "des milliers d'autres enfants qui ont survécu physiquement à des mois de bombardements continus (...) souffrent désormais d'une grave détresse psychologique en raison de l'escalade de la violence et du chaos autour d'eux".
 

Qui anime ce direct ?

AFP, Benjamin Beraud