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Direct Chute de Bachar al-Assad : plusieurs pays européens suspendent l’examen des demandes d’asile des réfugiés syriens

Plusieurs pays d'Europe, dont l’Allemagne, le Danemark et l’Autriche, ont annoncé la suspension des examens de demandes d’asile des réfugiés syriens, après la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, où la situation est très incertaine.

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Des familles syriennes à la frontière turque

Des familles syriennes attendent de passer en Syrie depuis la Turquie au poste frontière de Cilvegozu, près de la ville d'Antakya, dans le sud de la Turquie, lundi 9 décembre 2024. 

AP Photo/Metin Yoksu
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22h16
Chute de Bachar al-Assad

Le Brésil évacue son personnel diplomatique de Syrie

Le Brésil a évacué, lundi, son ambassadeur en Syrie et le reste de son personnel diplomatique en raison de craintes pour la sécurité sur place après la chute du président Bachar al-Assad, a indiqué une source gouvernementale.

Après leur évacuation lundi matin, l'ambassadeur André Luiz Azevedo dos Santos et "un petit groupe" de fonctionnaires brésiliens "se trouvent actuellement au Liban", a déclaré à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat. L'ambassadeur y restera "jusqu'à ce que les conditions minimales de sécurité soient rétablies", a-t-elle ajouté.

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Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva a pris cette décision après avoir eu connaissance d'invasions et de déprédations de bâtiments publics et de "certaines ambassades", selon la source gouvernementale, précisant que la représentation brésilienne n'avait pas été touchée.

21h03
Allemagne

Merkel défend sa décision d'avoir accueilli les réfugiés syriens

L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel a défendu, lundi, sa décision d'accueillir à l'époque de nombreux réfugiés syriens, soulignant qu'il s'agissait d'une question de "dignité" mais elle a appelé à prendre "au sérieux" le problème de l'immigration clandestine.

L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel

L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel assiste à la présentation de ses mémoires à Berlin, Allemagne, mardi 26 novembre 2024. 

Michael Kappeler/DPA via AP, Pool

À peine le président syrien Bachar al-Assad chassé du pouvoir, le débat sur l'accueil des réfugiés a ressurgi en Europe, plusieurs pays, dont l'Allemagne, annonçant un gel des procédures de demandes d'asile pour les exilés de ce pays.

"Je crois que la décision que j'ai prise à l'époque d'accueillir les réfugiés était la bonne", a déclaré Angela Merkel lors d'un entretien sur la chaîne publique française France 2. "Car c'était des personnes dans le besoin, qui avaient payé des passeurs, qui avaient mis leurs vies en danger, qui fuyaient Bachar al-Assad car ils n'avaient pas de perspective pour leur pays". 

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Elle a souligné qu'elle avait alors conscience que ce serait "une tache compliquée, un grand défi" mais il fallait, selon elle, appliquer les valeurs européennes qui prônent que "la dignité de chaque individu compte".

20h53
Plateau du Golan

L'incursion israélienne en Syrie doit être "temporaire", selon Washington

Les États-Unis ont dit s'attendre, lundi, à ce que l'incursion israélienne dans la zone tampon du Golan en Syrie soit "temporaire".

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"Il s'agit d'une mesure temporaire qu'ils ont prise en réponse aux actions de l'armée syrienne visant à se retirer de cette zone. Maintenant, ce que nous voulons voir, en fin de compte, c'est que cet accord soit pleinement respecté. Et nous veillerons à ce qu'Israël le fasse", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, en référence à l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël.

20h44
États-Unis

Les États-Unis "déterminés" à stopper l'EI, éviter une "fragmentation" de la Syrie, dit Blinken

Les États-Unis sont "déterminés" à ne pas laisser le groupe État islamique (EI) se reconstituer ou créer des sanctuaires en Syrie, a déclaré lundi le secrétaire d'État américain Antony Blinken, appelant également à tout faire pour "éviter une fragmentation" du pays après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken participe à une réunion avec la société civile en marge du 31e sommet ministériel de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à Ta'Qali, à Malte, le jeudi 5 décembre 2024. 

Alberto Pizzoli/Pool Photo via AP

"L'EI tentera de profiter de cette période pour rétablir ses capacités et créer des sanctuaires. Comme le montrent les frappes de précision que nous avons effectuées ce week-end, nous sommes déterminés à empêcher cela", a affirmé M. Blinken lors d'une cérémonie au département d'État.

20h28
Bombardement israélien

Plus de 100 raids israéliens sur des sites militaires syriens selon une ONG

Plus de 100 frappes ont été menées, lundi, par Israël contre des sites militaires des forces du président déchu Bachar al-Assad en Syrie, dont un centre de recherches à Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

(Re)lire Proche-Orient : poursuite des tirs transfrontaliers

Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, Israël cherche à détruire "les capacités militaires" du pouvoir Assad, renversé dimanche par une coalition de groupes rebelles islamistes.

20h01
Parti Baas

Le parti Baas du président déchu dit soutenir la phase de transition

Le parti Baas de l'ex-président syrien Bachar al-Assad a affirmé, lundi, qu'il soutiendrait la phase de transition dans le pays, après le renversement de M.  Assad par une coalition rebelle.

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"Nous resterons favorables à une phase de transition en Syrie visant à défendre l'unité du pays", a déclaré le secrétaire général du parti, Ibrahim al-Hadid, dans un communiqué.

19h53
"violation" de l'accord de désengagement

L’avancée israélienne dans la zone tampon du Golan est une "violation" de l'accord de 1974, selon l'ONU

L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan, occupée et annexée par Israël, constitue "une violation" de l'accord de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie, a déclaré lundi le porte-parole de l'ONU.

Des soldats israéliens près du plateau du Golan

Des soldats israéliens sont assis sur un char le long de la ligne Alpha qui sépare le plateau du Golan annexé par Israël de la Syrie, dans la ville de Majdal Shams, lundi 9 décembre 2024.

AP Photo/Matias Delacroix

La force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) "a informé ses homologues israéliennes que ces actions seraient une violation de l'accord de désengagement de 1974", a indiqué Stéphane Dujarric, précisant que les forces israéliennes entrées dans la zone démilitarisée étaient toujours présentes à trois endroits.

19h44
Golan annexé

Netanyahu affirme que le Golan annexé appartient à Israël "pour l'éternité"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi que la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël appartenait à son pays "pour l'éternité", au lendemain de la chute du président syrien, Bachar al-Assad.

Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une conférence de presse à Jérusalem, lundi 9 décembre 2024.

AP Photo/Maya Alleruzzo, Pool

M. Netanyahu, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Jérusalem, a déclaré avoir remercié le président élu américain, Donald Trump, pour avoir reconnu cette annexion lors de son premier mandat (2017-2021). "Le Golan fera partie de l'État d'Israël pour l'éternité", a-t-il ajouté.

19h26
Demandes d'asile en Suisse

La Suisse suspend aussi les décisions sur les demandes d'asile de Syriens

La Suisse a à son tour décidé, lundi, de suspendre les décisions sur les demandes d'asile de Syriens, ont annoncé les autorités fédérales, après la chute de Bachar al-Assad.

"Le SEM suspend les procédures et les décisions d'asile pour les requérants d'asile syriens jusqu'à nouvel ordre", a écrit le Secrétariat d'État aux migrations sur le réseau social X. Il indique n'être "actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible".

(Re)lire Bachar al-Assad chassé du pouvoir, la Syrie tourne une page de son histoire

En Suisse, plus tôt dans la journée, l'UDC (droite radicale), premier parti du pays, avait réclamé un arrêt immédiat de l'asile accordé aux Syriens. 

"L'UDC réclame l’arrêt immédiat de l’asile pour les Syriens puisque la raison de l’accorder (les poursuites par le régime Assad) n’existe plus", écrit sur le réseau social X, Thomas Aeschi, qui préside le groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre (UDC) à la chambre basse.

Environ 28.000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse à la fin de l'année 2023, selon les données de l'Office fédéral de la statistique cité par la télévision suisse RTS.

19h06
Demandes d'asile suspendues

Le Royaume-Uni suspend "temporairement" l'examen des demandes d'asile de Syriens

Le ministère britannique de l'Intérieur a annoncé, lundi, avoir "mis sur pause temporairement" l'examen des demandes d'asile de Syriens au Royaume-Uni, "le temps d'évaluer la situation actuelle" après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

(Re)lire L'Autriche suspend les demandes d'asile des réfugiés syriens et prépare leur "expulsion"

Plusieurs autres pays européens ont fait des annonces similaires lundi, l'Autriche ayant indiqué préparer "un programme d'expulsion" des Syriens.

18h57
Turquie

Erdogan affirme que la Turquie ne cherche pas à étendre son territoire en Syrie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé, lundi, que la Turquie ne cherche pas à étendre son territoire en Syrie.

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"La Turquie n'a aucune visée sur les terres et la souveraineté d'un autre pays. Le seul objectif de nos opérations transfrontalières est de protéger notre patrie et nos citoyens contre les attaques terroristes", a-t-il affirmé en référence à la Syrie lors d'un discours après la réunion de son cabinet.

18h49
Chute du régime

La chute d'Assad "n'apporte aucune garantie de paix", prévient Londres

Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a traité de "boucher", de "dealer de drogue" et de "rat de Damas" le président syrien Bachar al-Assad chassé du pouvoir par une coalition de rebelles, tout en prévenant que sa chute "n'apporte aucune garantie de paix".

(Re)lire La chute de Bassar Al-Assad : une offensive fulgurante

"Nous ne devons pas être aveuglés sur les risques de ce moment, la chute d'Assad n'apporte aucune garantie de paix", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères devant les députés, lundi.

18h45
Royaume-Uni

Starmer attend du groupe islamiste HTS un "rejet du terrorisme et de la violence"

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré, lundi, attendre un "rejet du terrorisme et de la violence" de la part du groupe islamiste radical HTS, à la tête de la coalition de rebelles qui a provoqué la chute du président syrien Bachar al-Assad.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer

Le Premier ministre britannique Keir Starmer fait un geste lors de son discours sur le plan de changement à Buckinghamshire, en Angleterre, jeudi 5 décembre 2024.

AP Photo/Darren Staples, Pool

Interrogé à propos d'un éventuel retrait de ce groupe de la liste britannique des organisations "terroristes", il a assuré qu'"aucune décision n'était en cours à ce sujet". "C'est beaucoup trop tôt", a-t-il dit à des journalistes, corrigeant les propos tenus par un haut responsable gouvernemental dans la matinée. "Pour l'instant l'important est de s'assurer qu'il s'agit d'un tournant dans le bon sens", a ajouté M. Starmer depuis Ryad, où il est en visite.

18h39
Réfugiés syriens

La Turquie rouvre un poste-frontière pour le retour des réfugiés syriens

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé, lundi, la réouverture d'un poste-frontière fermé depuis 2013 pour le retour des réfugiés syriens dans leur pays.

Des Syriens discutent avec un gendarme turc

Des Syriens discutent avec un gendarme turc alors qu'ils attendent de passer en Syrie depuis la Turquie au poste frontière de Cilvegozu, près de la ville d'Antakya, dans le sud de la Turquie, lundi 9 décembre 2024. 

AP Photo/Metin Yoksu

"Afin d'éviter les embouteillages et de faciliter la circulation, nous ouvrons le poste frontière de Yayladagi aux passages", a affirmé le chef de l'État turc lors d'un discours à la suite de la réunion de son cabinet.

18h33
Transition

Le chef des rebelles discute du "transfert du pouvoir" avec l'ex-Premier ministre

Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani, s'est entretenu lundi avec l'ex-Premier ministre Mohammed al-Jalali pour "coordonner la transition du pouvoir", ont annoncé les rebelles, après avoir renversé le président Bachar al-Assad.

(Re)lire Syrie : qui est Abou Mohammed al-Joulani le tombeur de Bachar al-Assad ?

Al-Jolani, qui utilise désormais son vrai nom Ahmad al-Chareh, s'est entretenu avec M. Jalali "pour coordonner une transition du pouvoir garantissant la fourniture des services" à la population syrienne, ont indiqué les rebelles dans un communiqué, accompagné d'un bref extrait vidéo de leur entretien. Le Premier ministre à la tête du "Gouvernement de salut" du bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie était également présent.

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