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Israël ferme des écoles de l'ONU pour enfants palestiniens à Jérusalem-Est

À Jérusalem-Est, des forces israéliennes "lourdement armées" selon le directeur de l'Unrwa en Cisjordanie Roland Friedrich, ont encerclé trois écoles de l'Unrwa dans le camp de Chouafat ce jeudi en début de matinée.

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Dans l'école de garçons du camps de réfugiés palestiniens de Chouafat, à Jérusalem-Est, le 29 avril 2025.

Dans l'école de garçons du camps de réfugiés palestiniens de Chouafat, à Jérusalem-Est, le 29 avril 2025.

© AP Video
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nouvelle(s) publication(s)
15H38
aide aux druzes de Syrie

L'armée israélienne ouvre un dispensaire mobile pour soigner les druzes dans le sud de la Syrie

L'armée israélienne annonce avoir ouvert un dispensaire mobile dans le sud de la Syrie afin de venir en aide à la population druze.
Le dispensaire se trouve près du village druze de Hader, dans le sud de la Syrie, a indiqué l'armée dans un communiqué.
"Cette installation fait partie des efforts déployés par (l'armée) pour soutenir la population druze syrienne et assurer sa sécurité", a-t-elle ajouté.
Sur des images vidéo diffusées par l'armée, des infirmiers et médecins militaires aux visages floutés soignent un homme, le bras dans le plâtre, au visage également flouté, dans ce qui ressemble à un mobile home.
Des violences interconfessionnelles opposent depuis début mars combattants druzes et forces loyales aux nouvelles autorités en Syrie, des groupes affiliés au nouveau régime s'en prenant à la communauté druze dans le sud du pays.
Plusieurs dizaines de druzes ont été hospitalisés en Israël depuis le début des heurts, selon un médecin du centre médical Ziv de Safed, dans le nord du pays.

15H06
Liberté de la presse

Un journaliste palestinien incarcéré sans chef d'accusation

Un journaliste palestinien récemment arrêté a été placé en détention administrative, un régime qui permet d'emprisonner une personne sans indiquer les faits qui lui sont reprochés, selon un document de l'armée israélienne consulté par l'AFP ce jeudi.

Cette incarcération survient dans un contexte où des organisations de défense des droits humains tirent la sonnette d'alarme sur la manière dont les autorités israéliennes traitent les journalistes palestiniens.

L'armée israélienne a ordonné la détention d'Ali Samoudi jusqu'en octobre pour des "raisons liées à la sécurité de la région et à la sécurité publique". Agé de 58 ans, Ali Samoudi est un journaliste indépendant connu du grand public palestinien, travaillant pour plusieurs médias, dont la chaîne d'information qatarie Al Jazeera. Il a été arrêté le 29 avril.

Ali Al Samoudi en mai 2022

Ali Al Samoudi se rend sur le site où sa collègue Shireen Abou Akleh a été abattue lors d'un raid israélien à Jenin où des fleurs ont été déposées par la population, le 19 mai 2022.

© AP Photo/Majdi Mohammed


Israël "cible de plus en plus les journalistes, notamment par le recours systématique à la détention administrative", dont l'utilisation "s'est considérablement intensifiée" depuis le début de la guerre à Gaza, ont dénoncé la Commission palestinienne pour les détenus et le Club des prisonniers palestiniens dans un communiqué conjoint.

Selon le Club des prisonniers, Israël a arrêté 50 journalistes palestiniens depuis le 7 octobre 2023, jour de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre toujours en cours.

Vingt journalistes palestiniens ont été placés en détention administrative, selon la même source.
Ce régime de détention permet aux autorités israéliennes d'incarcérer un suspect de façon quasi illimitée sans avoir à présenter les chefs d'accusation pesant contre lui. Héritée du mandat britannique, cette pratique a été dénoncée à de nombreuses reprises par les organisations de défense des droits humains.
Ali Samoudi "souffre de plusieurs problèmes de santé", selon les deux organisations de défense des détenus palestiniens. "Jamais dans l'histoire d'Israël le gouvernement n'avait imposé des restrictions aussi sévères aux médias pendant une période aussi longue", a affirmé l'Association de la presse étrangère à Jérusalem le 3 mai.

14H48
"atteinte à l'enfance"

L'ONU dénonce la fermeture de ses écoles

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa)dénonce "une atteinte à l'enfance" après la fermeture par les autorités israéliennes des six écoles pour enfants palestiniens gérées par l'agence à Jérusalem-Est annexée.

"Une atteinte à l'enfance, une atteinte à l'éducation", a écrit Philippe Lazzarini sur le réseau social X. "Faire une descente dans des écoles et les forcer à fermer constitue un mépris flagrant du droit international. Ces écoles sont des locaux inviolables des Nations unies", a-t-il ajouté.

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12h26
Aide humanitaire

Le directeur du CICR juge "inacceptable" que l'aide ne puisse entrer à Gaza

Il est "inacceptable" que l'aide humanitaire ne puisse entrer à Gaza, a dénoncé jeudi le directeur humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Pierre Krähenbühl.

"Les prochains jours seront absolument décisifs parce qu'il y a un moment où nous manquerons de fournitures médicales et autres aides", a déclaré Pierre Krähenbühl, lors d'une rencontre avec des journalistes à Genève. "Il est inacceptable que l'aide humanitaire ne soit pas autorisée à entrer dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté.

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"Pour l'heure le moyen le plus efficace d'acheminer l'aide aux populations est de lever ces actions ou décisions qui ont été prises pour empêcher l'acheminement de l'aide", indique le directeur du CICR. "Nous avons besoin d'un retour immédiat à une situation de cessez-le-feu afin d'alléger la pression", insiste Krähenbühl. "Il y a d'énormes quantités d'aide qui se trouvent aux frontières de Gaza et qui peuvent être acheminées demain, sans qu'il soit nécessaire d'attendre la mise en place d'un nouveau mécanisme", a-t-il dit, alors que l'ONU et d'autres organisations humanitaires ont rejeté le projet du gouvernement israélien de distribuer l'aide à Gaza dans des centres israéliens.

Krähenbühl a reconnu que "les organisations humanitaires n'ont pas le monopole" de l'aide humanitaire et souligné que "les États peuvent s'en charger". "Mais je pense que la mesure la plus immédiate et la plus efficace est de lever les mesures empêchant l'entrée de l'aide", a-t-il ajouté.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), un des principaux fournisseurs de nourriture dans la bande de Gaza, a annoncé le 25 avril y avoir "épuisé tous ses stocks".
 

11H15
expulsion d'enfants

Israël ferme des écoles de l'ONU pour enfants palestiniens à Jérusalem-Est

La police israélienne a fermé ce jeudi des écoles des Nations unies à Jérusalem-Est annexée.
Les forces israéliennes ont expulsé les enfants présents dans deux écoles, dont beaucoup sont partis en pleurant, et placardé un ordre de fermeture indiquant que ces établissements fonctionnaient illégalement en l'absence d'"autorisation", a constaté un photographe de l'AFP.
Certaines visiblement émues, d'autres choquées, plusieurs jeunes écolières se sont prises dans les bras avant de quitter les lieux.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) qui tient ces établissements a confirmé la fermeture par Israël de ses trois écoles dans le camp de réfugiés palestiniens de Chouafat à Jérusalem-Est, la partie orientale de la ville, occupée et annexée par Israël depuis 1967.
"A partir du 8 mai 2025, il sera interdit de faire fonctionner l'établissement éducatif, d'employer un enseignant, un personnel enseignant ou tout autre personnel, et il sera interdit d'accueillir des élèves ou d'autoriser l'entrée d'élèves dans l'établissement", stipule l'ordre de fermeture.

Le directeur de l'Unrwa en Cisjordanie, Roland Friedrich, a indiqué à l'AFP que des forces "lourdement armées" avaient encerclé trois écoles de l'Unrwa dans le camp de Chouafat jeudi en début de matinée.

Quelque 550 élèves âgés de 6 à 15 ans étaient alors présents, a-t-il dit, qualifiant l'épisode de "traumatisant pour les jeunes enfants qui risquent de perdre l'accès à l'éducation immédiatement".
L'Autorité palestinienne, basée à Ramallah, a condamné ces fermetures dans une déclaration à l'AFP, les qualifiant de "violation du droit des enfants à l'éducation".
Dans un communiqué, son ministère de l'Education les a ensuite taxées de "crime", tout en exhortant la communauté internationale à "assumer ses responsabilités".

L'ONG de défense des droits humains Adalah a de son côté fait état de raids israéliens contre six écoles de l'Unrwa à Jérusalem-Est. Arguant que la nouvelle législation "viole les droits de l'homme fondamentaux et les obligations d'Israël en vertu du droit international", l'ONG avait déposé le 16 janvier une requête auprès de la Cour suprême mais sa demande de suspension avait été rejetée.
Saisie une seconde fois, la Cour suprême avait fait valoir que la municipalité de Jérusalem offrait d'autres options pour l'enseignement des élèves de ces écoles - une offre jugée "totalement inadéquate" par Adalah.

10h44
Bilan

Au moins un mort dans les nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban

Au moins une personne a été tuée dans de nouveaux bombardements israéliens au Liban, qui ont visé jeudi la région méridionale de Nabatiyé, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

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Le ministère a indiqué dans un communiqué que "les frappes de l'ennemi israélien à Nabatiyé ont fait un mort et huit blessés", selon un bilan provisoire.

10H00
Israël-Iran

Israël menace l'Iran comme jamais après un tir de missile houthi sur Tel-Aviv

"J'avertis (...) les dirigeants iraniens qui financent, arment et exploitent l'organisation terroriste des (rebelles yéménites) Houthis: le système de (vos) mandataires est terminé et l'axe du mal s'est effondré", a déclaré le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, ce jeudi dans un communiqué.
"Vous êtes directement responsables. Ce que nous avons fait au (mouvement islamiste libanais) Hezbollah à Beyrouth, au (mouvement islamiste palestinien) Hamas à Gaza, (au dirigeant syrien Bachar al-)Assad à Damas, nous vous le ferons aussi à Téhéran", a-t-il ajouté.

Quatre jours plus tôt, un missile tiré par les rebelles yéménites houthis, alliés de la République islamique, a déjoué les systèmes de défense israéliens et touché le périmètre de l'aéroport international Ben-Gourion de Tel-Aviv - du jamais vu.

L'attaque, qui a fait quelques blessés et peu de dégâts matériels, a entraîné une brève fermeture de l'aéroport. Depuis, la plupart des compagnies étrangères desservant Tel-Aviv ont suspendu leurs vols.
"Israël doit être capable de se défendre par ses propres moyens contre toute menace et tout ennemi. Cela a été vrai face à de nombreux défis dans le passé et cela le sera également à l'avenir", a déclaré Katz. Selon lui, Israël "ne permettra à aucune entité de (lui) nuire": "quiconque nous attaquera sera durement frappé".

Ces menaces surviennent aussi alors que les États-Unis de Donald Trump et l'Iran ont engagé un dialogue direct sur la question nucléaire iranienne, vu d'un très mauvais oeil par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a fait de la menace iranienne son fond de commerce depuis une vingtaine d'années.

09H19
Liban

Une "série" de frappes israéliennes dans le sud du Liban selon l'agence officielle

L'agence de presse officielle libanaise a fait état d'une "série" de frappes israéliennes jeudi dans le sud du Liban, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

"Une série de frappes israéliennes" a visé le secteur de Nabatiyé, à une dizaine de kilomètres de la frontière, a rapporté l'agence Ani. 

Des médias locaux ont indiqué que les raids avaient touché des secteurs montagneux éloignés des zones d'habitation.

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L'Ani a fait état "d'énormes explosions... ayant résonné dans la plupart des zones de Nabatiyé et du sud", provoquant "terreur et panique" parmi les habitants, qui se sont précipités pour aller chercher leurs enfants à l'école, tandis que des ambulances se dirigeaient vers les zones touchées.

Un photographe de l'AFP a vu de la fumée s'élever des collines de la région.

"On a entendu une forte explosion, environ dix frappes consécutives", a déclaré à l'AFP Jamal Sabbagh, un médecin de 29 ans qui effectuait des examens de santé auprès d'écoliers près de la ville de Nabatiyé.

08H45
Unrwa

Des forces israéliennes ferment des écoles de l'ONU à Jérusalem-Est

La police israélienne a fermé ce matin deux écoles des Nations unies à Jérusalem-Est annexée, a constaté un journaliste de l'AFP, trois mois après l'entrée en vigueur de l'interdiction par Israël des activités de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Les forces israéliennes ont expulsé les enfants présents sur les lieux, dont beaucoup sont partis en pleurant, et placardé un ordre de fermeture indiquant que les écoles fonctionnaient illégalement en l'absence d'"autorisation", a constaté le photographe de l'AFP.

(Re)lire Bande de Gaza : Israël franchit un nouveau cap

L'Unrwa qui tient ces établissements a confirmé la fermeture par Israël de ses trois écoles dans le camp de réfugiés palestiniens de Chouafat à Jérusalem-Est, la partie orientale de la ville, occupée et annexée par Israël depuis 1967.

"À partir du 8 mai 2025, il sera interdit de faire fonctionner l'établissement éducatif, d'employer un enseignant, un personnel enseignant ou tout autre personnel, et il sera interdit d'accueillir des élèves ou d'autoriser l'entrée d'élèves dans l'établissement", stipule l'ordre de fermeture.

08H38
au bord de la paralysie

Les secours palestiniens quasi paralysés dans une bande de Gaza aux abois

Les secours palestiniens alertent qu'ils sont au bord de la paralysie dans une bande de Gaza où Israël empêche l'acheminement de l'aide depuis plus de deux mois.

Rejetant toute crise humanitaire dans le territoire palestinien où elles projettent d'étendre leur offensive militaire, les autorités israéliennes affirment que le blocus vise à contraindre le Hamas à libérer les otages toujours retenus à Gaza depuis l'attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste le 7 octobre 2023.

Gaza

Alaa Manoun, enceinte de sept mois, est sauvée de la maison de sa famille après qu'elle a été frappée par une attaque de l'armée israélienne qui a tué au moins sept personnes, dont sa mère, sa fille et son mari, à Jabalia al-Balad, dans la ville de Gaza, le dimanche 13 avril 2025. 

AP Photo/Jehad Alshrafi

"Soixante-quinze pour cent de nos véhicules sont à l'arrêt en raison d'un manque de diesel", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. 

"Nous souffrons d'une grave pénurie de générateurs électriques et d'appareils à oxygène", a-t-il ajouté.

Depuis des semaines, des responsables de l'ONU et d'ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans la bande de Gaza, où l'aide humanitaire est vitale pour les 2,4 millions d'habitants.

A l'hôpital de campagne koweïtien de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, des Palestiniens font la queue pour donner leur sang, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Dans ces circonstances difficiles, nous sommes venus soutenir les blessés et les malades en donnant notre sang", explique Moamen Cheikh al-Eid, allongé sur un lit, une aiguille plantée dans le bras.

Il n'y a rien à manger, rien à boire, les points de passage sont fermés, et on n'a aucun accès à une alimentation nutritive ou riche en protéines. Malgré cela, les gens ont répondu à l'appel, accomplissant leur devoir humanitaire en donnant leur sang malgré l'épuisement que cela entraîne par la suite. Hind Joba, cheffe du laboratoire

"Ce sang est vital, ils savent que chaque goutte peut sauver la vie d'un blessé" ajoute Mdame Joba.
 

06H54
Iran/Israël

L'Iran nie toute implication dans un projet d'attaque contre l'ambassade israélienne à Londres

L'Iran nie toute implication dans un complot présumé contre l'ambassade d'Israël à Londres, après l'arrestation au Royaume-Uni de ressortissants iraniens dans le cadre d'opérations contre le terrorisme.

Dimanche, les autorités britanniques avaient annoncé l'arrestation de huit personnes, dont sept Iraniens, dans le cadre de deux opérations distinctes.
Selon des informations publiées par The Times, ces arrestations font suite à un complot présumé visant l'ambassade d'Israël à Londres, ce qui n'a pas été confirmé par les autorités.
"L'Iran rejette catégoriquement toute implication dans de telles actions et confirme n'avoir été informé d'aucune allégation par les voies diplomatiques appropriées", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, sur le réseau social X.

Ces arrestations surviennent alors que l'Iran et les États-Unis ont commencé depuis le 12 avril des pourparlers sur le dossier du nucléaire iranien sous la médiation d'Oman.
"Il existe un historique de cas où des tiers déterminés à faire dérailler la diplomatie et à provoquer une escalade ont recours à des mesures désespérées, y compris des opérations sous fausse bannière", a indiqué ce jeudi Abbas Araghchi, sans plus d'explications. "L'Iran est prêt à s'engager pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé", a-t-il ajouté.

L'Iran avait annoncé la tenue vendredi dernier d'une réunion avec des représentants du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne, mais elle n'a pas lieu après le report de la quatrième session de pourparlers avec les États-Unis.

06H13
pénurie d'essence

La Défense civile de Gaza affirme que 75% de ses véhicules sont immobilisés faute de carburant

La Défense civile palestinienne affirme ce jeudi que 75% de ses véhicules de secours dans la bande de Gaza étaient immobilisés faute de carburant, Israël bloquant l'entrée de toute aide dans le territoire depuis le 2 mars.
"Soixante-quinze pour cent de nos véhicules sont à l'arrêt en raison d'un manque de diesel", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. "Nous souffrons d'une grave pénurie de générateurs électriques et d'appareils à oxygène", a-t-il ajouté.
 

05H39
Iran

Israël menace de faire à Téhéran ce qu'il a "fait au Hamas à Gaza"

Israël fera subir aux dirigeants à Téhéran ce qu'il a "fait au Hamas à Gaza", a menacé jeudi le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, quatre jours après un tir des rebelles yéménites Houthis, alliés de la République islamique, sur l'aéroport de Tel-Aviv.

"J'avertis (...) les dirigeants iraniens qui financent, arment et exploitent l'organisation terroriste des Houthis : le système de (vos) mandataires est terminé et l'axe du mal s'est effondré", déclare M. Katz dans un communiqué. 

(Re)lire "Nous n'abandonnerons jamais": rassemblements en France pour les deux Français détenus en Iran depuis 3 ans

"Vous êtes directement responsables. Ce que nous avons fait au (mouvement islamiste libanais) Hezbollah à Beyrouth, au (mouvement islamiste palestinien) Hamas à Gaza, (au dirigeant syrien Bachar al-) Assad à Damas, nous vous le ferons aussi à Téhéran", a-t-il ajouté.

En riposte à un tir de missile des Houthis, dimanche, sur le principal aéroport international d'Israël, l'armée israélienne a mené des frappes cette semaine contre l'aéroport de Sanaa, la capitale du Yémen, des stations électriques de la région et des cimenteries.

04H02
Bombardement

La Défense civile fait état de cinq morts dans une frappe israélienne

La Défense civile palestinienne a indiqué que cinq personnes avaient été tuées, jeudi à l'aube, dans une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza.

Frappe aérienne israélienne sur une école de l'ONU

La Palestinienne Maha Elayan pleure en embrassant le corps de son fils de 7 ans, Qasim, qui a été tué lors d'une frappe aérienne israélienne sur une école de l'ONU utilisée comme abri, avant son enterrement à l'hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, mercredi 7 mai 2025. 

AP Photo/Abdel Kareem Hana

"Cinq personnes sont mortes et plusieurs blessées suite à une frappe aérienne israélienne (jeudi) à l'aube sur la maison de la famille Abou Rayyan dans la ville de Beit Lahiya", a déclaré à l'AFP le porte-parole, Mahmoud Bassal. L'armée israélienne n'a pas réagi à ces informations.

Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive, affirmant vouloir ainsi contraindre le mouvement palestinien islamiste Hamas à libérer les derniers otages enlevés lors de son attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. 

Mercredi, la Défense civile a annoncé qu'au moins 59 personnes avaient été tuées dans plusieurs frappes israéliennes, dont la plus meurtrière a fait 33 morts à Gaza-ville, dans le nord du territoire.

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AFP